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Après ces quelques semaines de travail intensif, les étudiants vont pouvoir profiter de 2 semaines de vacances.
Candice devra toutefois attendre un peu avant de profiter pleinement de ce repos tant attendu.
Elle doit en effet terminer ses demandes de stage.
Lettres et CV sont prêts, mais rien n’est encore envoyé.
N’étant pas du tout certaine d’obtenir un stage au Chili, elle fait des demandes également à Auckland. Or à Auckland, les dates d’envoi de ces candidatures sont précises. Et c’est justement cette semaine.
Elle passe le dimanche à rédiger ses mails et envoyer ses demandes. |
A savoir : à Auckland, après réception des demandes de candidature, certaines entreprises (ou peut-être toutes, je ne sais) appellent les candidats par téléphone pour un premier entretien. Suite à cet appel, une seconde sélection sera faite donnant lieu à convocation.
Notons que, à part pour appeler copains et copines, Candice fait un vrai blocage avec le téléphone.
Même pour une simple prise de rendez-vous avec un médecin ou un dentiste, elle doit « se préparer mentalement ».
Nous n’avons jamais compris pourquoi mais c’est ainsi depuis toujours !
Elle appréhende donc beaucoup ces futurs appels. |
Déception |
Bonne chance aux demandeurs de stage ! |
Finalement, elle n’aura que peu d’efforts à faire puisqu’elle n’obtiendra qu’une réponse : 2 jours après son envoi, une société importante d'Auckland l’appelle et lui pose LA question, celle à laquelle répond déjà toute lettre de motivation : pourquoi avoir choisi cette entreprise ?
Question qui d’ailleurs m’a toujours interpellée, surtout pour un stage.
Les entreprises n’ont-elles toujours pas intégré le fait que, pour la plupart, les étudiants ne choisissent pas plus l’entreprise que le fait de devoir faire un stage.
Car franchement, quel étudiant choisirait de son propre gré de travailler, souvent sans salaire qui plus est, pendant les derniers étés qui lui restent avant d’entrer dans la vie active, plutôt que voyager ou se faire bronzer sur une plage de sable fin ?
Selon moi, la majorité d’entre eux osent juste espérer que l’une des entreprises auxquelles ils ont écrit voudra bien les accepter et que leur stage sera le plus intéressant possible. Quant à une petite obole en compensation du travail fourni, elle serait la bienvenue.
Pour Candice en l’occurrence, malgré des dizaines de candidatures, aucune autre entreprise d’Auckland ne la contactera. Et elle n’aura aucune suite à cet unique appel.
Quant au Chili, elle obtiendra 2 réponses : l’une des 2, après plusieurs échanges de mails prouvant leur intérêt, cessera tout contact (cette correspondance cesse en fait lorsque Candice se voit contrainte de préciser qu’elle compte se rendre au Chili. La question est alors : est-il possible de faire un stage par correspondance - comme on dit ici « Raro ! » (Bizarre !).
L’autre entreprise chilienne (installée à Concón, près de Santiago) l’attendra - et l’accueillera - avec une hâte non dissimulée et le stage s’avèrera bien plus intéressant et enrichissant qu’il n'y paraissait. Il sera même prolongé d’un mois, soit tout l’été 2013-2014.
Nous y reviendrons, mais d’ores et déjà un grand merci de la part de Candice à l’Entreprise Riegel et à toute son équipe.
Quant à la bonne vingtaine d’entreprises n’ayant jamais répondu, sachant que 800 heures de stage sont indispensables à la validation du diplôme en 4ème année...
Vraiment pas cool pour nos jeunes étudiants ! |
Pour le moment, Candice a envoyé toutes ses demandes. Advienne que pourra !
Nous pouvons revenir à nos moutons, en l’occurrence les vacances de septembre |
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Première semaine |
Outre ces candidatures, il faut essayer d’avancer le boulot pour la rentrée. On y insère quelques petites soirées entre amis, comme :
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Anniversaire de Jempe
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Juandy's party |
La première semaine est déjà terminée.
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Deuxième semaine |
Le club international AUISN emmène les adhérents qui le souhaitent faire du ski pendant 4 jours.
Notre pauvre Candice (!) se voit de nouveau contrainte d’accompagner le groupe.
Chic alors ! Des lustres que je n’ai pas vu la neige ! |
Dimanche 8 septembre
4 jours de ski à Mount Ruapehu |
Mount Ruapehu se situe au sud de l’île du nord.
En fait de 4 jours, le voyage nécessitera une journée pour l’aller, une autre pour le retour, ce qui ne fera plus que 2 jours pour skier.
Nos jeunes gens comptent donc bien en profiter.
La veille, 3 heures du matin, Candice termine son bagage.
Réveil à 6 heures - Candice n’a pas dormi.
Le groupe a rendez vous devant l’université pour se rendre ensuite dans le centre et prendre l’autobus réservé par l'association. |
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Tiens donc ! Au premier plan, nous reconnaissons le petit sac de voyage de notre fille.
Bon, trêve de moquerie !
Grâce à son sens de l’organisation et à sa prévoyance, lors de chaque voyage Candice vient au secours de ceux, nombreux, qui ont oublié l’essentiel - Facile alors de voyager léger.
Pour l’anecdote, lors d’un petit séjour au bord de la mer, 8 personnes sur 9 n’avaient de serviette d’aucune sorte. Inutile de préciser qui était la 9ème personne – Gloups !
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Départ du bus : 9 heures
Durée du voyage : un peu moins de 7 heures. |
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Sur place, le club a réservé un chalet.
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…s’amuser et fêter quelque évènement… |
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Et éventuellement...dormir (!)
Cela dit, après ce long voyage, personne ne se fait prier pour aller au lit de bonne heure. |
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Le lendemain matin…
Tout le monde se lève tôt pour aller louer les équipements et découvrir les pistes.
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Notons que Candice n’a pas vu une piste de ski depuis près de 10 ans. Aussi attendons-nous avec impatience son retour afin de savoir si elle a passé ces 2 jours sur les skis…ou sur les fesses.
Entre nous, moi, tout ce que je demande est qu’elle revienne entière ! |
En piste !
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Dans le groupe, les seuls ayant déjà chaussé des skis sont les européens. Les plus doués étant Franziska, vice-présidente de l’association qui est autrichienne, ainsi que 3 jeunes Allemands.
Christophe selon Candice sait skier également. Il est franco-italien.
Mais nous n’aurons de lui que ces images, hilare, vautré dans la neige. |
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Ceci dit, avec un sourire si chaleureux, nous pouvons tout lui pardonner. |
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Quant à notre petite française, elle se souvient vaguement avoir un jour chaussé des skis, avec ses parents ou lors d’un séjour scolaire, mais rarement.
De plus, elle n’a jamais vraiment affectionné ce loisir, préférant de loin marcher dans la neige et admirer les paysages de montagne. |
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Pour les autres, ils sont en grande majorité asiatiques et indiens et, pour la plupart, n’ont même jamais vu une piste de ski. |
La différence en image : |
Voici Franziska que l’on sent très à l'aise sur ses skis :
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Et voici un Indien et un Asiatique sur la poudreuse
(photos choisies tout à fait au hasard - vous me connaissez !?) :
Comme dirait notre fille : LOL !
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Mais rassurez-vous jeunes gens, tout s’apprend dans la vie.
En quelques heures en effet, aidés de Franziska, notre jeune et dévouée Autrichienne, les novices prennent de l’assurance. |
Ah pardon, ce n’est pas eux...
Les voici :
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Pas mal du tout !
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Et après seulement quelques conseils,
ils sont prêts à tenter une descente.
Nous les félicitons !
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Et notre petite Française (quoique si peu désormais !) comment se débrouille-t-elle ? |
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N’aimant pas beaucoup le ski comme précisé plus haut, Candice souhaite depuis longtemps essayer le snowboard appelé plus communément le monoski.
Mais c’est moins « in » ou plus « off » (au choix !)
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Etant tout à fait novice en la matière, elle décide de prendre une heure de cours pour voir si ça lui plait et surtout avoir les bases. |
Puis elle entame sa première descente sur son monoski - pardon son snowboard - persuadée qu’elle va descendre sur les fesses.
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(image extraite d'une vidéo) |
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A part un petit coucou qui lui fut fatal...
(ces extraits de vidéo sont flous mais je les mets juste pour le plaisir !!!) |
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... à sa grande surprise, elle se débrouille pas mal du tout.
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Et surtout, elle se régale. |
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Elle persuade même ses amis d’essayer, leur ventant le plaisir éprouvé sur un monoski comparé au ski "classique". |
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Le midi, pause déjeuner au pied des pistes. |
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Puis on remet ça jusqu’à fermeture des remontées mécaniques. |
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Après la neige, longue marche dans un bain de verdure pour aller faire les courses. L’hébergement étant « un peu trop loin du centre ville ». |
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Et le groupe se retrouve au chalet pour manger. |
Le ski, ça fatigue, surtout le premier jour. |
La soirée est donc des plus calmes et tout le monde a hâte de se réfugier sous la couette. |
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Second jour |
Hélas, pour ce deuxième et dernier jour, un épais brouillard se lève et rendra vite les pistes impraticables. Rares sont ceux qui souhaitent continuer de skier dans ces conditions. |
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Le groupe s’étiole.
Ne restent que les passionnés.
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Mais non, restez, on va s'en faire une dernière !!! |
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Et ce sera en effet la dernière.
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En début d’après midi, les pistes ferment. Lorsque Candice entame son ultime descente, la piste est à peine visible. |
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Au grand dam de notre débutante non moins passionnée,
le snowboard, c’est terminé pour cette fois. |
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Candice rentrera enchantée de cette nouvelle expérience :
« Ce qui est sûr, c’est que plus jamais je ne ferai de ski. Le snowboard, c’est vraiment cool. On est totalement en harmonie avec la neige, tout en souplesse, rien à voir avec le fait d’avoir un ski à chaque pied. C’était génial, je me suis éclatée...»
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Dernier soir |
Les conditions météorologiques ayant entraîné un retour anticipé, on prend le temps de profiter du confort du chalet et préparer la soirée. |
Après une journée de ski, rien de tel qu’un bon jacuzzi.
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Puis vient l’heure de l’apéro.
Et pour « ça », notre fille est probablement aussi passionnée que pour le snowboard. |
Comme chaque fois qu’elle en a l’occasion,
Candice prépare sa spécialité : la Caïpiroska (la vodka remplaçant la Cachaça). |
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Chaque fois qu’elle fait ce cocktail, celui-ci a un succès fou.
Mais pour cette fois, ce n’est pas gagné. En l’occurrence, ce soir, nos jeunes amis asiatiques déclarent ne pas boire ou très peu. |
Mais si, goûtez, vous allez voir c’est super bon !
(je ne mets pas cette phrase entre guillemets car je n’y étais pas,
mais je suis quasi certaine que c’est ce qu’elle a dit !!!) Tout le monde goûte… se ressert… il n’y a pas assez de Caïpiroska. |
L’apéro c’est bien, mais après une journée de ski, on a faim. |
Christophe n’ayant pas skié aujourd’hui, il a proposé de s’occuper entièrement des courses et du repas. Ce jeune homme étant italo-français – et non l’inverse, vous allez voir pourquoi – Candice est certaine qu’ils vont se régaler.
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Au menu : |
Spaghetti bolognèses
et
Tiramisu
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A table ! |
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La France, l’Autriche et l’Allemagne devant un repas européen dans un pays anglo-saxon !
C’est sûr que ça change du « Fish and chips » !
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J’avoue que, nous qui sommes privés de tant de bons produits,
rien qu’en voyant les photos, nous salivons !
Parce que…essayez un peu de demander le mascarpone en Amérique du Sud... !!!
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Le lendemain, lever très matinal.
7 heures de route… Retour à Auckland. |
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Conclusion de notre "snowboardeuse" :
« J’ai adoré ce séjour. Dommage, c’était trop court, surtout avec le mauvais temps.
On n’a presque pas eu de soleil. Mais le snowboard, c’était vraiment génial ! »
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L’ambiance fut en effet excellente et tout le groupe promet de se revoir pour d’autres soirées à Auckland. Ce qu’ils feront sans tarder. |
En attendant, les cours vont reprendre.
Beaucoup de travail attend notre étudiante, ainsi que nombre d’occasions de faire la fête . . . |
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