Notre skipper vire de bord !

 

Rémy quitte en effet  et embarque sur où il espère naviguer vers la Patagonie.

Le but de nos amis est de commencer la descente de vers le sud et Rémy est enchanté.
L’appel de la mer, le plaisir de mettre les voiles et l’espoir de voir des baleines…

Il ne résiste pas !

Et puis... changer d’équipage, ça fait parfois du bien !

 

Hélas, la météo en décide autrement.

Après une escale à Colonia (Uruguay) pour renouveler les visas…

      

Il y a toujours de quoi s’occuper sur un voilier !

…le voyage se terminera, pour cette fois, à La Plata.

15 jours plus tard . . .

La table étant excellente sur et l’équipage très sympa, Rémy nous revient en pleine forme. Il a même pris des coups de soleil.

Avec le temps "pourri" qui nous a tenues enfermées sur le bateau à Tigre,
on se demande comment il a fait !

Mais, pendant son absence, nos amis du club ne nous ont pas abandonnées et c’est avec plaisir que nous avons passé des dimanches après-midi à "papoter" au Quincho.

Petit tour en ville

Lors de la visite du club, nous nous sommes arrêtés au ponton d’embarquement de l’autre côté du rio.

Pour aller en ville, il suffit de contourner l’Hora Club.

Nous sommes alors dans la rue Guareschi.

En semaine, cette rue est pratiquement déserte. 

Nous croisons uniquement les employés des ateliers, puis les artisans qui travaillent le bambou.

Sur la droite, entre cette rue et le Puerto de Frutos (cf. plus loin), un petit bras fermé du rio permet aux bateaux (des barges pour la plupart) de stationner.

.

Pour nos amis Basques
 

(pour les autres, "Ederra" signifie "beau")

Des troncs de bois sont chargés sur ces barges. 

On ne voit plus la coque - C’est toujours impressionnant !

Ensuite, nous avons deux options :

                   Prendre les petites rues qui conduisent directement vers le centre ville.
Ce que nous faisons le plus souvent car, si la distance est sensiblement la même, ce trajet passe par les différents commerces dont nous avons besoin et permet d'aboutir dans la très longue rue Cazon, rue commerçante par excellence.

                  Ou traverser le Puerto de Frutos.
Ce que nous allons faire afin de vous emmener jusqu’au centre touristique de Tigre. (Visite du Puerto de Frutos un peu plus bas).

Traitement des déchets sur le rio (!?)  

Un peu plus loin, après avoir traversé le Puerto de Frutos, nous arrivons au Casino et au Parque de la Costa, seul parc d’attraction de Buenos Aires, qui attire les foules le week-end.

En face du parc, la petite gare du
« tren de la Costa » (train de la côte).

Mais ce train est surtout utilisé par les touristes.

Pour se rendre à Buenos Aires ou dans les autres banlieues, plus rapide et encore moins cher que le bus, il y a le train de banlieue dont la gare se situe au centre de Tigre, près du pont qui sépare les deux côtés du rio et que nous avons largement visité lors de notre première venue à Tigre.

Petite précision sur Buenos Aires et sa banlieue.

Buenos Aires est la capitale fédérale mais aussi le nom de la région.

Autour de Buenos Aires, il y a la banlieue appelée « Gran Buenos Aires », dont Tigre fait partie.

A savoir : pour trouver les horaires des bus sur les sites concernés, impossible de trouver un départ depuis Buenos Aires. Il faut taper « Capital Federal »

3 kilomètres plus tard . . .

Après avoir courageusement parcouru les rues depuis le muelle, nous arrivons au centre de Tigre.

 

Là, les « Clubs de Remo » (clubs de rame) se succèdent.

L’aviron est en effet une activité très en vogue sur ce rio.

Tous ces clubs sont installés dans de grandes et belles bâtisses dont les intérieurs doivent être superbes.

 
 
 
Nous sommes à la station fluviale de Tigre.

C’est ici qu’ont lieu les embarquements dans les ferries pour la « Capital Federal » ou l’Uruguay, les « colectivos » (bus nautiques), les bateaux-taxis, les bateaux pour circuit touristique dans le delta ou autres embarcations privées.

« colectivos »

Un peu plus loin, de l’autre côté du rond-point, la gare ferroviaire.

           

Conclusion :

Aller en ville, c’est sympa et ça fait les mollets !

Si l’on veut occuper le week-end, sans aller si loin, il y a une autre solution.

Le Puerto de Frutos  

On y trouve des objets en bois, des végétaux, mais surtout de l’artisanat.

Nous passons devant le Puerto de Frutos, chaque fois que nous sortons du club.
Pourtant, nous sommes à Tigre depuis près de 2 mois et n’avons toujours pas mis les pieds dans ce lieu touristique par excellence.

Il fait beau – Nous sommes samedi - C’est le bon moment !

Le Puerto de Frutos est un grand marché ouvert du vendredi au dimanche.

Dès le vendredi, la rue Guareschi (au bout de laquelle si situe le ponton d’embarquement pour les clubs) d’ordinaire déserte, se transforme en parking et Porteños et touristes s'y bousculent.

  
     
Savez-vous ce qu’est ceci ?  

Il s’agit d’une Charrango, une guitare faite à partir d’une carapace de tatou.


  Pauvre petite bête !

Tout le monde trouve son bonheur au Puerto de Frutos.  


Ceintures, tapis, pots à maté, fleurs séchées, paniers et autres souvenirs, dans les stands. Articles de marque, fleurs, vaisselle ou meubles ultra-modernes dans les boutiques « chics » le long du rio.

  

Seuls seront déçus ceux qui pensaient y trouver des « frutos » (des fruits).

On y trouve paraît-il des oranges. D’où ce nom probablement. Mais ce n’est pas la saison.

Lorsque l’on a visité le Puerto de Frutos et la ville, il reste une activité à ne pas manquer :
le tango argentin . . .


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