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Aussitôt arrivés à San Antonio de Areco,
nous retrouvons comme convenu nos amis et, comme toujours avec eux, la bonne humeur. |
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Afin de nous plonger immédiatement dans l’ambiance, nous démarrons les festivités par un succulent repas dans un restaurant du centre ville dont les étagères ne cessent d’attirer les regards. |
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Vendredi 6 novembre |
En cette veille de week-end, il n’y a pas encore grand monde et nous profitons d’une démonstration quasi privée au Parque Criollo. |
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Trois cavaliers, d’une habilité et d’un professionnalisme incontestables, nous donnent un petit aperçu du travail du gaucho. |
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Les « tropillas » |
En plus de celui qu’il monte, le gaucho possède plusieurs chevaux. |
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On appelle ce groupe de chevaux dressés : « Tropilla » |
L’un des chevaux demeure attaché à la monture principale. Au moindre déplacement, une cloche accrochée à son encolure tinte. |
La « tropilla » est dressée à suivre le son de cette cloche.
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Les « tropillas » étaient indispensables à la sécurité des « tropilleros ». |
En effet, ainsi dressés, ces chevaux restaient à proximité du gaucho et pouvaient remplacer le cheval de tête en cas d’accident au cœur des terres immenses de la Pampa. |
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Autre travail du gaucho : la capture du bétail. |
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Là encore, un travail parfait et sans bavure pour le public restreint que nous sommes. |
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La selle du gaucho. |
Cette selle est très particulière. |
Le gaucho galopant pendant des journées entières, elle doit surtout être très confortable.
Elle comporte donc une quantité incroyable de peaux et tapis de laine. |
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Quant aux étriers, ceux que nous verrons, taillés dans du bois ou de la corne, ou encore en argent, sont des œuvres d’art.
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Le lasso vient compléter l’équipement du gaucho.
Ainsi que las bolas ou boleadoras.
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Retour en ville avec un spectacle inattendu.
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A l’ombre des arbres, un groupe d’hommes prend du bon temps autour du « Fogón ». |
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Ben oui quoi !
Les cow-boys, c’est bien. Mais on est là nous aussi !!! |
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Pour nous, c’est un peu un retour au Pays Basque, les chevaux en plus. |
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Samedi 7 novembre
Rendez-vous au Parque Criollo. |
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Sur le campo du Parque Criollo, tous se préparent.
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Hélas, un violent orage a rendu le terrain très boueux. Les démonstrations de tropillas sont annulées. |
Les visiteurs sont peu nombreux, mais les « parillas » fument malgré tout. |
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Les hommes attendent l’asado en buvant « una cervesa » ou encore du soda (les argentins boivent des litres et des litres de soda, quelque soit le lieu et le moment de la journée). |
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Même le rémouleur est présent. |
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A l’entrée du campo où se déroulent les festivités, les artisans ont installé leurs stands. |
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Nous allons faire un peu de lèche vitrine et surtout découvrir l’artisanat local. |
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Regarder passer les cavaliers et leurs superbes chevaux constitue un autre spectacle. |
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?!? |
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En ville, la même odeur de viande grillée ouvre les appétits. |
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Près du pont, un autre genre d’artisanat, plus courant dans la région, attire les visiteurs de plus en plus nombreux, des Argentins, bien sûr, mais aussi beaucoup de Français. |
On avait les cow-boys, il nous manquait les indiens ! |
(Photo Maryse)
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Nous sommes surtout attirés par les chants d'un autre temps interprétés avec talent par ce « Charles Trenet » local. |
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Nous allons prendre "l’apéro" dans un bar d’un autre temps lui aussi,
où l’ambiance est des plus chaleureuses. |
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« Prière, pour raison d'hygiène, de ne pas
cracher
sur le sol » ( !) |
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« Interdit d'entrer
dans le bar armé et avec le chapeau sur la tête
» (!!)
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Tout en dégustant des "tapas" arrosées d’un bon vin blanc. . .
. . .nous nous régalons à partager cette soirée avec ces inconnus d'une humeur si joyeuse. |
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L’apéritif se prolonge . . . |
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Puis nous quittons à regret ce lieu et cette ambiance qui nous manquent trop souvent.
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Car la soirée n’est pas terminée. |
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Bal traditionnel |
Ce soir, au Parque Criollo, a lieu un grand « fogón » avec bal folklorique.
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Malgré le froid et la fatigue d’avoir déambulé toute la journée, nous tenons à voir à quoi ressemblent ces danses. |
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Après l’incontournable asado, les musiciens se succèdent et les danseurs se mettent en piste. |
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La plupart des danseurs portent le poncho.
Les bras se lèvent.
En avant la musique ! |
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Très agréable, même s’il fait un peu frisquet.
Entendre cette musique et regarder les danseurs me donne des fourmis dans les jambes.
Nous écourtons la soirée.
Demain, c’est le grand jour. . . |
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