Nous voici repartis pour 50 km de tôle ultra ondulée, vitesse escargot.
Direction Iruya, via Iturbe.
Par endroit, nous nous demandons comment notre petite Fiat parvient à franchir le gué des rivières.
Nul doute qu’en saison des pluies, on ne passe pas !
La route est difficile.
Entre les trous, les bosses et les virages, Rémy est très concentré. Quant à nous, accrochés aux poignées, nous rivons nos regards sur la route tentant de prévenir les chocs et ménager nos dos et fessiers.
De sorte que personne ne profite pleinement du superbe paysage.
…dernier gué…
Je ne sais pas combien de rivières nous avons déjà traversées.
Mais je puis vous dire que Fiat, c’est du costaud !
Après 1 heure 30 de calvaire…
Vous voyez que pour visiter Iruya, il vaut mieux avoir la condition.
Et nous l’avons !
Que ceux qui en doutaient encore lisent toutes les pages de ce voyage et ils verront !!!
Accroché à la montagne, Iruya est un charmant petit village.
Mais, peut-être las de la présence de nombreux touristes, la population locale est tout à fait antipathique.
Et malgré les beaux paysages traversés, nous regrettons ce long et très fatiguant détour.
Nous cherchons un endroit pour prendre un verre afin, surtout, de reposer nos corps en bouillie. Puis nous repartons par la même route, de nouveau prêts à affronter plus d’1 heure de torture.
Néanmoins, nous rêvons d’une bonne douche et d’un lit moelleux.
De plus, le témoin de notre réservoir d’essence devient menaçant et Rémy descend le plus souvent possible en roue libre, priant pour ne pas tomber en panne sèche.
Demain nous irons visiter la « pukará »,
fortification précolombienne de Tilcara . . .
Les couleurs ont complètement changé et le paysage est encore plus beau qu’en montant.