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6 heures du matin - Nous quittons notre petit quartier de São João del Rei. Nous quittons également le Brésil pour quelques longs mois. |
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Après un peu plus de 20 heures de voyage, dont quelques heures dans la gare routière "pourrie" de Rio, nous passons la frontière. |
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Malgré toutes ces richesses visitées, nous ne sommes pas mécontents de quitter ce pays. |
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En bons Français appréciant la table, la première raison est « la bouffe ». |
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Impossible d’obtenir un plat avec autre accompagnement que du riz blanc et sec, des haricots rouges et l'assiette de tomates en rondelles, sans autre assaisonnement que les bouteilles de moutarde et de Ketchup aussitôt posées sur la table. Ne pas oublier la « farofa » farine de manioc grillée, insipide à mon goût - Mais cela n'engage que moi ! Autre solution : les sempiternels "pastels" (friands à la viande) ou, de temps en temps, une pizza, bonne certes mais souvent à prix d’or, surtout dans ces régions touristiques.
Or, l'or ici se fait de plus en plus rare !
Si les Sénégalais ne savent se passer de riz, les Brésiliens les surpassent largement. Ils en mangent avec tout et leur riz n’a rien à voir avec le riz africain longuement mijoté avec sauce et épices. |
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Deuxième raison : La langue. |
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Malgré la gentillesse des Brésiliens, nous sommes un peu las de passer pour des Martiens parce que nous ne parlons pas "leur" langue. |
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C’est drôle. . . au début ! |
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« Ah ! Mais c’est bien sûr… !?! »
La troisième raison concerne le pays et ses choquantes inégalités. |
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Nous ne pouvons trouver « beau » un pays où seuls les centres villes ou les lieux touristiques sont soignés, alors que les périphéries sont délabrées et insalubres. |
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Nous éprouvons quelques difficultés à aimer un pays dont une minorité détient la majorité des richesses, tout en traitant avec mépris ceux qu’ils condamnent à la mendicité ou au vol. Même si nous savons qu’en Argentine, il en sera de même, hélas ! |
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Nous procédons aux formalités douanières aux postes de frontière brésilien et argentin. Il est un peu plus de 17 heures lorsque nous arrivons à Puerto Iguazú. |
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Conseillés par l’un des jeunes guides travaillant pour les hôtels de la ville, nous nous installons dans une pousada qui fonctionne plutôt comme une auberge de jeunesse. |
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Un rapide dîner en ville et nous allons nous coucher. |
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Mercredi 22 juillet. |
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Dès 9 heures, le bus reliant plusieurs fois par jour Puerto Iguazú (Argentine) et Foz do Iguaçu (Brésil), distants d’une quinzaine de kilomètres, passe la frontière. |
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Lentement mais sûrement, nous atteindrons ainsi l’entrée du parc d’Iguaçu... |
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