Depuis Ouro Prêto, deux solutions pour rallier la petite ville de Mariana :

Le bus ou le petit train avec sa locomotive à vapeur.

 

Après une heure de file d’attente dans la petite gare ferroviaire d’Ouro Prêto...

               …une jeune femme vient nous apprendre qu’il n’y a plus de place dans le train.

Nous prenons malgré tout un ticket pour le lendemain et remontons les rues de la ville pour prendre le bus…devant notre pousada.

35 minutes de campagne...

Nous arrivons à Mariana.

Cette ville est tout aussi charmante et bien moins touristique qu’Ouro Prêto. Les hébergements sont donc également moins coûteux.

Après une petite journée de visite, nous décidons de « déménager ».

C’est donc avec armes et bagages que, dès le lendemain, nous prendrons le petit train pour Mariana.

Hélas, la locomotive à vapeur - une Skoda des années 1950 à 60 - est en révision.

     

   Elle est remplacée par une locomotive diesel.
Mais la balade est agréable.

Notons que, dans cette région, si l’or se fait de plus en plus rare, certains persistent et, à défaut de trouver "La" pépite qui changera leur vie, tentent de survivre avec quelques paillettes de ce précieux métal.

Depuis les fenêtres du train, nous apercevrons en effet quelques uns d’entre eux.

Comme partout au Brésil, si le centre des villes est charmant, il en va tout autrement de leurs banlieues. 
Là, point de maison coloniale et bien souvent le moindre espace est largement occupé.

Banlieue de Mariana

 

Gare ferroviaire de Mariana

Nous nous installons dans l’Hôtel Central, le moins cher de la région.
 
Que dire de cet hôtel si ce ne sont les chambres pour le moins . . . rustiques !

« Morne mais bien situé » nous dit le guide.

C’est tout à fait exact !

Mais le pire est son installation électrique : des plus précaires, à tendance très dangereuse.

Quant à la propreté . . . je préfère ne pas m’étendre sur le sujet !!!

 

Mais l'Hôtel Central est, comme son nom l'indique, situé au cœur de la ville, sur la jolie place de Mariana : Praça Gomes Freire.

   Des Brésiliennes au boulot !!!
Visite de Mariana

Fondée en 1711, Mariana, capitale du Minas Gerais avant Ouro Prêto, possède elle aussi une superbe architecture coloniale.

     
                   
       
Les rues sont moins abruptes que celles d’Ouro Prêto.
  Mais quand même !

Nous sommes toujours dans le Minas Gerais, à quelques kilomètres de Ouro Prêto.

Impossible donc de séjourner à Mariana sans voir…. ses églises bien sûr !

En montant vers la Praça Minas Gerais, on aperçoit très vite un groupe d’édifices anciens.

Deux églises et un bâtiment public.

Il s’agit de l’église São Francisco de Assis, celle de Nossa Senhora do Carmo ainsi que la Câmara Municipal  (la mairie).

Au cœur de cette place, l’incontournable Pelorinho

  • Igreja Nossa Senhora do Carmo  
  • Igreja São Francisco de Assis         

Cette église est la dernière demeure de Ataide.

Les noms ne varient pas, les artistes non plus.
Sculptures d’ Aleijadinho  et peintures de Ataide.

Mais cette fois, les photos sont autorisées - Profitons-en !

   
                                   
Salle de la Sacristie
  • Câmara Municipal      

En haut de la ville, trône un autre édifice.


La Basilique São Pedro dos Clérigos.

  

Cette Basilique ne fut hélas jamais terminée, mais son architecture est superbe et la vue sur la ville imprenable.

Nous terminons par le centre ville.

La Catédral Basilica da Sé.

Cette Basilique est surtout célèbre pour son orgue que nous pourrons fréquemment apprécier lorsque, assis sur les marches devant le péron, nous dégusterons une glace au kilo.

Si les églises de Mariana sont célèbres,
il est une autre particularité à voir absolument dans la région :

« Os Garimpeiros »

Les chercheurs d’or

 

Il paraît qu’il y en a encore par ici.

Déambulant dans cette ville très agréable, nous cherchons donc les fameux orpailleurs.

Sous le pont du rio, en pleine ville, nous apercevons un tas d’objets appuyés contre le mur. Ceci pourrait constituer l'équipement d’un orpailleur.

                      
     

Nous nous installons sur la rive opposée et, appuyés contre la balustrade, nous attendons . . .

Alors que nous sommes prêts à rebrousser chemin, notre attente se voit récompensée.


Face à nous, sur l’autre rive, un homme arrive.
Son allure et son teint laissent à penser qu’il est « notre homme ».

Il marche lentement, enjambe le mur, descend sur la rive et avance d’un pas nonchalant vers l’un des amas d’objets.

Il sort alors une bouteille bien cachée dans les herbes de la rive.
Un petit coup de "gnole" pour se donner du courage !

L’attente recommence . . .

Puis…longtemps après… il se décide enfin.


Il s’installe dans le lit de la rivière avec sa « batée » (sorte de grand plat rond et creux en son centre).

Il s’installe sur son grand plastique jaune dans le lit de la rivière, prend sa « batée » (sorte de grand plat rond et creux en son centre), et la remplit de la boue noire de la rivière.
Puis il la fait tourner, patiemment, la vidant peu à peu, veillant probablement à ne pas laisser échapper la moindre poussière d’or…

 

Lorsque la batée est vide…il recommence…

A t-il trouvé de l’or ? Visiblement pas !
Mais il recommencera demain… ou un autre jour…

 

Pour comprendre ce que représentait l’extraction de l’or dans le Minas Gerais,
nous décidons de visiter une ancienne mine.

L’une des plus anciennes, ouverte au public, se situe justement à quelques kilomètres de Mariana.

Pour nous y rendre, nous pourrions opter pour . . .

. . . ceci :       !!!       

Mais nous préférons le bus qui nous déposera juste devant l’entrée

de la « Mina da Passagem » . . .


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