Partis la veille d’Ilha Grande, nous faisons escale à
Ilhabela
.

Un coup de vent de sud-ouest se lève alors que nous sommes à 6 milles du chenal entre île et continent.
Le courant qui l'accompagne est très fort.

Impossible d’entrer.

Nous jetons l’ancre devant la plage au nord de l'île et attendons.

14 heures – le courant s’est calmé – Nous entrons dans la passe.
Plus de 3 heures 30 pour parcourir 7 milles.

C’est donc à "vitesse escargot" que nous parvenons jusqu’aux marinas, devant lesquelles nous jetons l’ancre.

Ilhabela est à voir parait-il !

Probablement, mais pas de ce côté de l’île.

Et il y a trop de monde à terre.

Nous préférons, pour cette fois, rester encore quelques temps sur ces belles images d’Ilha Grande.

Après une nuit de repos, nous décidons donc de reprendre la mer. Un bon vent devrait nous pousser vers Florianópolis.

Vendredi 6 mars.

Le vent, déjà très faible, tourne. La houle se lève. Nous l’avons plein face. Nous n’avançons plus.

Rémy décide de mettre à la cape (arrêt du bateau).
Nous attendons le bon vouloir d’Eole.
 
Puis nous repartons – 35 nœuds au près - Moteur toute la journée et toute la nuit.

Ça cogne !

 

São Francisco do Sul

Samedi 7 mars - Tôt le matin.

Nous mettons le cap vers São Francisco do Sul, sur l’île du même nom,
dans la baie de Babitonga.

Toujours pas de photos à vous montrer - elles font parties du lot perdu - si ce n’est ce plan de l’île.

Tandis que nous avançons vers un vieux ponton de bois, des hommes accourent, nous faisant signe d’approcher.

Heueueu, vous y tenez si peu à votre vieux ponton ?!!!

Nous sommes devant le Musée océanographique.

Nous jettons l’ance non loin de celui-ci, remerciant ces gens d’un accueil si chaleureux.

São Francisco do Sul, au sud-ouest d’Ilha Grande, est une petite ville au charme désuet.

Personne dans les rues – Pas un bruit – Pas un chat.

Il est vrai que nous avons le chic pour arriver le week-end, alors que tout est fermé !

 

Malgré nous, nous entendons les critiques qu’aurait pu faire Candice :
« C’est mort ici... c’est pourri ! »

Nous avons de la chance qu’elle soit trop occupée pour vouloir sortir. 

São Francisco do Sul jouit d’une belle histoire :


Découverte par François Binot Paulmier de Gonneville en 1504 arrivant de Honfleur en expédition, les français cohabitent alors avec les indiens le plus pacifiquement du monde, liés même par une grande amitié.

Cette belle entente est couronnée par le mariage du fils du chef indien avec la fille de Binot.


Tout change hélas, en 1658, avec l’arrivée des Portugais. Commence alors le processus d’appauvrissement de São Francisco do Sul.

A São Francisco do Sul, le supermarché est inaccessible à pied, semble-t-il. Nous nous contentons donc d’un petit tour au cyber café pour les dernières nouvelles et surtout pour prendre la météo.

Départ demain midi ... du moins le croyons-nous au vu du site de météorologie.

En attendant, nous profitons depuis le bord, des airs de musique brésilienne du charmant petit bar, près du musée.

Mercredi 11 mars – 10 heures 30

Nous pensons quitter São Francisco do Sul.

La météo annonce un léger vent de face mais avec peu de houle.

Notre tentative de sortie est vite avortée.

Un orage vient noircir le ciel. Impossible d’avancer.
Nous traversons le chenal et mouillons devant une plage.

Après plusieurs tentatives de départ, nous attendrons ainsi 3 jours, sans quitter le bord, avec une pluie incessante.

Mercredi 11 mars – Nous pouvons enfin partir.

Nous passons une nuit à Morro Grande, petit villlage de pêcheur où une jolie petite baie nous offre un excellent abri.

 

Puis nous repartons pour une dernière journée de navigation, sans vent donc au moteur, avant Florianópolis . . .


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