Nercon et Chonchi

A la sortie de Castro, nous reprenons la route principale de Chiloé en direction du sud.

Le long corps de l’église de Nercon est soutenu par des étais de chaque côté.

Eglise de Villipulli
Après une vingtaine de kilomètres, nous arrivons à Chonchi.
Son église jaune et bleu est, elle aussi, l'une des plus belles de l'archipel.

Chonchi fut un refuge de pirates et un port pour l’importation du bois de cyprès.

De là partent des ferries pour les îles voisines.

Nous décidons de passer ce que nous pensons être notre dernière nuit sur l’île dans cette charmante et paisible petite ville qu'est Chonchi, face à la mer.

 

   « Là haut, sur la colline… »

Mardi 8 décembre

A la sortie de Chonchi, un bac permet de traverser vers Isla Lemuy.

Isla Lemuy

Contre toute attente, cette île offre des paysages encore plus beaux.
Ces zones rurales semblent très peu touristiques mais il est vrai que la saison commence à peine.

Eglise d'Ichuac

   
   

Au sud de Isla Lemuy, une piste tracée sur un petit isthme permet d’aller jusqu’au bout de la presqu’île.

En bas de cette côte, nous arrivons à Détif, un petit village de cette presqu’île.

 
 

De Détif, nous remontons vers

Puqueldón.

Puqueldón est la ville principale de Isla Lemuy.


Eglise de Puqueldón


 

Les jeunes des environs jouissent de la présence d’une discothèque...

...qui porte bien son nom.    « Les corbeaux » (!)

 

Toujours émerveillés par ces paysages verdoyants et ces petites maisons pleines de charme, nous repartons vers l’embarcadère.

  

Anecdote : Les joies de la campagne !

Il est 14 h 30 lorsque nous quittons Détif pour l’embarcadère.

Après quelques kilomètres, nous croisons un adolescent marchant à bonne allure sur la longue route sinueuse qui monte et descend à travers les collines.


Il nous semble reconnaître ce garçon qui marchait déjà ce matin, lors de notre arrivée sur l’île.

Nous lui proposons de monter.

Il vient en effet de Détif. Comme chaque semaine, il va étudier à Castro.

Or les jours fériés, le bus ne passe pas.
Parfois, le maire organise un transport. Mais pas aujourd’hui !

Ce garçon aurait donc encore marché 5 heures jusqu’à l’embarcadère. Puis monté la longue côte jusqu’à l’arrêt de bus pour Castro.

Plus tard, nous en verrons d’autres marchant ainsi sur ces routes quasi désertes où les voitures sont rares.

Nous remontons vers Castro avec un détour par la Péninsule de Rilán . . .


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