Mardi 8 décembre 2009

Rémy a entendu dire que l’on pouvait voir des arbres pétrifiés dans la banlieue de Puerto Montt, au bord de la mer.

Munis de notre carte touristique où ceux-ci sont effectivement indiqués, nous prenons la piste côtière, à l’est de Puerto Montt.

Après quelques luxueuses villas, ce sont des dizaines et des dizaines de cabanes qui se succèdent sur le front de mer.

Nous poursuivons notre quête des arbres.

Après cette zone inondable, nous entrons dans une espèce de grand village où les maisons sont toujours faites de bric et de broc.

La densité de population au mètre carré est impressionnante.

Partout des enfants jouent sur la piste. Ils nous sourient, pensant probablement que nous nous sommes égarés dans cette banlieue où la pauvreté n’ôte rien à la joie de vivre.

Un tel quartier au Brésil serait infranchissable. Mais ici, les quartiers pauvres sont loin d’être des coupes gorges.
Les gens nous saluent très gentiment et tentent de nous renseigner, faisant appel aux voisins qui peut-être ont déjà entendu parler de ces arbres mystérieux.

Hélas, pas d’arbre en vue.

Nous vérifions notre carte... C’est pourtant bien ici !

Mais après avoir fait deux fois le même parcours - Rien !

Ces arbres existent-ils toujours ?
Les habitants ne les ont-ils pas simplement pris pour de gros cailloux et utilisés pour quelque construction ?... !


Il fait nuit.
Nous abandonnons.

 

Complètement perdus, nous ne trouvons pas d’autre solution que traverser un champ qui s’avère être le terrain de football. Ce qui, encore une fois, amuse les jeunes.

 

C’est bon, nous sommes sur la route !

 

Certes nous avons encore loupé les arbres.

Mais nous avons découvert ces quartiers pauvres et pu voir combien la vie y était joyeuse et les gens sympathiques.

Mercredi 9 décembre 2009

Nous quittons Puerto Montt.

Direction Valdivia, un peu plus au nord . . .          

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