Punta Arenas est la capitale de la région Magallanes y Antartica.   

Cette région comprend les provinces de Ultima Esperanza (capitale Puerto Natales), Magallanes (capitale Punta Arenas) et Antartica Chilena (capitale Puerto Williams).


Nous sommes dans une ville industrielle qui sert de base logistique pour toute la Terre de Feu et l’Antarctique.

Ni belle, ni laide, cette ville nous laisse totalement indifférents.

De plus, le vent venant de la mer sans que rien ne vienne le stopper et s’engouffrant continuellement dans les rues, contribuera à précipiter notre départ.

Nous y passons malgré tout deux journées afin de préparer la suite de notre voyage et faire les réservations de bus et de ferry pour Puerto Montt.

Nous prenons notre énième bus.  Direction Puerto Natales et El Calafate . . .

Mardi 24 novembre

Impossible de réserver l’autobus qui fait la liaison entre Puerto Natales et El Calafate.

Nous quittons donc sans plus de précisions Punta Arenas pour Puerto Natales.

Croisons les doigts pour que des places soient encore disponibles dans ce bus !

Le paysage est toujours le même.

Des estancias au milieu d’immenses étendues de steppe, avec pour toile de fond, tout autour de nous, les monts enneigés.

3 heures plus tard . . .

Nous découvrons Puerto Natales sous un ciel féerique.

A peine descendus de l’autobus, nous sommes assaillis par les propriétaires des nombreux « hospedaje » de la ville.

Prospectus et photos sous le nez, chacun vante son établissement.
C’est le moment de négocier un hébergement pour notre retour dans cette ville.

Puis nous courrons vers la compagnie de transport.

Plus une place pour El Calafate.


M..de !

Par chance, notre future propriétaire, également chauffeur de taxi, connaît une autre compagnie. Avant de nous faire visiter son hôtel, elle propose de nous emmener gratuitement et très énergiquement.

Starsky et Hutch dans les rues de Puerto Natales…


Ouf !


Nous arrivons sains et saufs et il reste des places.


Départ prévu 18 heures 15 – Arrivée 23 heures

 

L’horaire n’est pas ce que nous espérions mais tant pis !

Il nous reste à espérer trouver un hébergement à El Calafate à cette heure tardive.

*

Mais pourquoi sont-ils soudain si pressés, nous direz-vous ?


Explication

Pour la suite de notre périple au Chili, nous tenons à prendre le ferry qui relie Puerto Natales à Puerto Montt, en remontant par les canaux de Patagonie

Pour prendre ce ferry, un seul départ hebdomadaire : le lundi

Or notre organisateur préféré a fait une petite erreur, pensant que ce départ avait lieu le vendredi.

Nous devons donc choisir entre 4 jours de moins et 3 jours de plus.

Nous souhaitons absolument voir les glaciers d’El Calafate et les parcs Torres del Paine et El Chalten, sans pour autant passer une semaine de plus dans cette région. Notre budget n’étant pas extensible. 

Nous optons donc pour un départ lundi, ce qui nous laisse 5 jours pour El Calafate et Torres del Paine.

Vous savez tout. Poursuivons !

*

Nous passons les heures qui suivent à lutter contre le froid, en errant dans les rues de Puerto Natales, une ville tout à fait charmante.

 

18 heures 15 – Départ pour El Calafate.

Nous sommes sur la route 40.

 

La célèbre route qui relie Rio Gallegos au nord argentin en longeant les Andes.

Dans ce pays, les abris bus perdus au milieu de nulle part, comportent portes et fenêtres pour abriter du froid.

El Calafate se situe en Argentine.

Nous devons donc, une nouvelle fois, finir saucisson et fromage (!) afin de procéder aux formalités douanières sans encombre.

 
 
Gaucho au travail
 
Nous roulons depuis 2 heures lorsqu’un panneau annonce Tapi Aïke.
Probablement le prochain village.

Petite halte à Tapi Aïke

Notre chauffeur semble connaître les habitants de ce village.

Facile, ils sont 3 : un couple et un petit garçon.

Ces gens tiennent la station service.

La seule à des kilomètres à la ronde.

Autour, il n’y a rien.

Ici pas de problème de voisinage.

Mais le paysage est grandiose.

  

Après Tapi Aïke, la route goudronnée devient une piste de cailloux.

 
Cette région désertique fait le bonheur des moutons, guanacos, nandous, oies de Patagonie et des lièvres qui détalent par dizaines au bord de la route.

Nous sommes toujours sur la route 40.



Mince, encore loupé... Je suis désolée Chéri !


. . . Il est 22 heures.

Après 70 km de piste et une grande compassion pour notre chauffeur qui fait « ça » tous les jours, nous retrouvons le confort du bitume.

Encore une heure et nous serons à El Calafate . . .

El Calafate

Après 5 heures de route et de piste pour parcourir 300 kilomètres, il fait nuit lorsque nous descendons la côte abrupte depuis la station routière vers le centre de El Calafate en quête d’un hébergement.

Malgré la fatigue et le poids des bagages qui semblent de plus en plus lourds, Rémy arpente les rues de la ville au pas de course. Candice et moi, haletantes, tentons de suivre.

Nous avons hâte de nous allonger et dormir.

Après quelque inquiétude, ne trouvant pas les auberges de jeunesse indiquées dans notre guide - et pour cause, elles sont toutes sur les hauteurs de la ville - nous nous installons dans un petit hôtel dont la propriétaire est charmante sous tout rapport.

La chambre est un palace comparée aux précédentes et tout est impeccable. Ce qui est aussi rare que l’espace vital.

Allez, au lit !

« Que Nenni ! »
s’exclame le Capitaine.

« On est ici pour 3 jours. Si vous voulez voir les glaciers, il faut s'en occuper tout de suite. »

Notons que, dans toutes ces régions touristiques, les propriétaires des hôtels peuvent se charger de réserver les excursions pour les clients.

Notre très sympathique hôtesse connaît parfaitement la région et s’avère de très bon conseil, tant qualitatif que financier.

Grâce à elle, nous ferons le maximum de visite au moindre coût et nous la remercions très sincèrement. (Hotel Cerro Cristal – cerrocristalhotel@cotecal.com.ar)  

Programme de demain, mercredi :

- Réserver le trajet retour pour Puerto Natales.
- Trouver une voiture de location pour 2 jours qui nous permettra de nous rendre au « Parque de los Glaciares » sans passer par une agence d’excursion aux tarifs prohibitifs. Mais aussi d'aller à El Chalten, région sublime si l’on en croit les yeux brillants de cette charmante femme.

Le lendemain...

Aux aurores, nous avons nos réservations et  le véhicule. Le reste de la journée suffira amplement pour confirmer notre première impression.

El Calafate n’a d’intérêt que sa proximité avec le parc des glaciers.

  

Tiens Chéri, je l’ai eue celle-là !... ?

Grrr…Grrr ! 

Quant à se restaurer, vive les asiatiques qui ont eu la bonne idée de s’installer un peu partout dans ces villes touristiques de Patagonie.
Les buffets à prix forfaitaire qu’ils proposent permettant d’éviter chaque jour de dîner dans des restaurants trop chers pour notre bourse.
Et surtout, ces établissements nous donnent l'occasion de nous délecter de l’agneau de Patagonie qui, s’il ne vaut pas notre petit agneau du Pays Basque, est ma foi bien savoureux.

Pour le repas de midi, on fait comme d’habitude. 

Sauf qu’aujourd’hui, nous avons de la compagnie !

Nous avons récupéré de notre voyage un peu fatiguant.

Nous sommes prêts pour le jour tant attendu . . .

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