Nous quittons La Paloma.

17 heures 30 – Nous passons Punta del Este.

Punta del Leste est une grande ville balnéaire chic et chère où nous ne comptons pas nous arrêter.

22 heures –  Arrivée à Piriapolis.

Nous entrons dans le port.

Nos amis Christian et Maryse nous attendent.
Mais il fait nuit et le vent monte.
Il y  peu de place, des bouées et des amarres partout.
Nous n’y voyons rien.

Impossible de prendre une place sur le quai. va encore n’en faire qu’à sa tête.

Nous préférons aller mouiller derrière la digue pour la nuit.

Anecdote : S’il fallait prouver la gentillesse des Uruguayens.

Le lendemain matin, nous prenons l’annexe et, à la rame, allons voir ce quai de plus près.
Tandis que nous discutons et réfléchissons, le vent forcit.
Lorsque nous reprenons l’annexe, il nous est très difficile d’avancer.
Nous sommes au bout de la digue, ramant de toutes nos forces.
Au même moment, des pêcheurs entrent dans le port. Ils font aussitôt demi-tour, nous lancent une amarre et nous remorquent jusqu’à notre bateau.
Sans eux, nous n’aurions probablement jamais pu l’atteindre.

Visite express de Piriapolis.

 

(Photos de Maryse – Goyave)

Un télésiège permet de grimper sur les hauteurs de la ville.

(Photo Goyave)

Le port

Dans le port, comme partout depuis notre arrivée de l’autre côté de l’Atlantique, les pavillons français sont en grande majorité.
Ici, un couple hollandais et de très sympathiques Bavarois font exception.

Hélas, ce port étant très exposé au vent de sud, les voiliers sont solidement amarrés. Et les amarres se croisant en tout sens bloquent l’accès aux rares places disponibles.

Malgré toute l’aide proposée par nos amis (Orange Bleue, Goyave et Saturnin) ainsi que par l’adorable Werner, un Bavarois, les manœuvres nous semblent bien compliquées et rien ne nous retient vraiment dans cette ville.

Je pense surtout que nous avons hâte de descendre.

Nous resterons donc de l’autre côté de la digue.

Le mouillage est ma foi bien protégé du vent de nord, et nous profiterons toutefois de cette ambiance propre à tous ces ports munis d'une zone technique.
Les uns carènent, d’autres préparent leur bateau pour la descente vers la Patagonie, le tout avec solidarité et bonne humeur. 


Notre isolement nous fera hélas louper dans ce port, la présence quotidienne d’une famille quelque peu insolite que Maryse et Christian auront pu observer :

Merci à nos amis pour ces photos superbes et émouvantes.

Sur la zone technique, nous ferons entre autres la connaissance d’un jeune couple très sympathique, Aude et Yvan sur Toaemoi, que nous devrions revoir en Argentine.
Nous retrouvons également et avec grand plaisir Orange Bleue, perché sur ses béquilles, en plein carénage.

Jean Marie et Katy nous quittent demain pour quelques mois.
Un bon prétexte pour que tous les équipages se retrouvent sur le terre-plein pour un « pot de départ ».

Quant à , demain, il mettra les voiles vers le sud de l’Uruguay :

Direction Colonia . . .

(Accueil du site)