Jeudi 8 octobre 2009
C’est pour nous le grand jour !
Nous parcourons 100 kilomètres de steppe balayée par les vents.
Nos premiers guanacos 
Au fil du récit de ce séjour en Péninsule Valdés, je tenterai, pour chaque espèce, de vous donner quelques éléments d'information.
Les guanacos étant les premiers à nous avoir offert le plaisir de leur rencontre, nous commencerons par eux.
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Nous entrons dans la réserve de la péninsule.
La Péninsule Valdés est une réserve naturelle qui s’étend sur 3600 km2, avec 400 km de côtes.
Ses eaux profondes et ses longues plages abritent, selon les saisons, des otaries à crinière (ou lions de mer ou encore lobo de mar), des éléphants de mer, des manchots de Magellan et des orques.
Mais l'animal vedette reste la baleine franche australe.
Les eaux abritées du Golfo Nuevo, du Golfo San José et du littoral proche de la Caleta Valdés sont, pour cette espèce menacée, des zones de reproduction (de juillet à mi-décembre).
But premier de notre visite sur cette péninsule et ayant eu la chance de pouvoir approcher ce monstre marin, nous lui consacrerons une page un peu plus tard, avec des photos d'instants exceptionnels pour nous.
Pour l'instant, nous traversons d'immenses étendues de steppe qui offrent un habitat privilégié aux guanacos, nandous, tatous, renards, maras et chats sauvages, ainsi qu'à de nombreux oiseaux marins.
L’intérieur de la péninsule est également occupé par des estancias qui pratiquent l'élevage de moutons, vaches et chevaux, ainsi que des salines (les plus grandes dépressions au monde – 42 mètres au-dessous du niveau de la mer).
Encore une quarantaine de kilomètres et Puerto Pirámides est en vue.
Puerto Pirámides est le seul village de la Péninsule.
Autrefois un port d’où partaient les navires chargés du sel extrait des salines, Puerto Pirámides est désormais un petit village de 250 habitants, simple et charmant, même si son activité est exclusivement liée au tourisme.
Les épiceries sont rares et chères, les boutiques de souvenirs, hôtels et restaurants nombreux.
Attention : La plupart des restaurants sont fermés le soir. Seuls 2 ou 3 hôtels proposent une carte dont les prix sont proportionnels à celui des chambres.
Pour nous, ce sera donc jambon midi et soir pour ce premier séjour.
En ce qui concerne la circulation sur la péninsule, on ne peut pas dire qu'il y ait foule.
Nous croiserons certes quelques voitures et quelques minibus. Mais nous sommes en semaine et profiterons du calme relatif des lieux.
Il est toutefois essentiel de rester vigilent lorsque l'on se croise.
Le pare-brise ne résisterait pas et attention aux glissades !
Car toutes les pistes de la péninsule sont recouvertes de gravier.
De plus, après ces deux journées dans la Péninsule, notre véhicule ainsi que nos vêtements finiront ensevelis sous la poussière.
Côté météo, le vent souffle en permanence. Pour ces 2 premiers jours, l’air restera sec et froid.
Nous aurons un temps superbe et ferons bien d’en profiter, car cela ne durera pas.
La signalisation sur les routes de cette péninsule est, ma foi… particulière.
Allez . . .
On y va ! . . .
