A la fin de l'été, Candice va faire ses adieux à toute l’équipe avec laquelle elle a travaillé durant ces 3 mois. Elle nous propose de l’accompagner.

Pour faire simple, l’entreprise Riegel, qui emploie un peu plus d’une trentaine de personnes, fabrique des composants électroniques de mesure et les logiciels permettant de les contrôler.


(Logo extrait du site de l’entreprise)


Visite de l’entreprise

 
 
Rémy en grande discussion avec Don Christof Riegel,
Directeur très sympathique de cette entreprise :

 

Le stage

A peine débarquée au Chili, le temps de défaire ses valises, Candice découvre l’entreprise où elle va passer les 2 prochains mois (voire plus, mais elle ne le sait pas encore).

Elle découvre aussi les horaires chiliens : 8h30 à 18h30, du lundi au vendredi.
Soient 45 heures par semaine - 9 heures par jour + 1 heure de pause déjeuner.

Pendant la coupure, tout le monde ou presque déjeune sur place d’un repas emporté ou le plus souvent d’un plateau repas commandé dans une société de restauration non loin de l’entreprise.

Comme il le lui avait écrit par mail, Mr Riegel attendait impatiemment l’arrivée de cette jeune stagiaire française, arrivant de Nouvelle Zélande et parlant espagnol (tout au moins devait-il l’espérer !), étudiante en génie-informatique, spécialité parait-il difficile à trouver parmi les jeunes stagiaires chiliens, car peu nombreux et donc très demandés.

Sa jovialité, son sérieux et ses compétences faisant le reste, Candice a semble-t-il immédiatement séduit employeur et collègues.

Contenu du stage

Dès le premier jour, Candice se voit confiée une tâche importante (entre autres, pour les initiés : programmation graphique permettant de lire des données en provenance d’un port com).

Les connaissances requises ne sont pas tout à fait du niveau de seconde année. Candice doute alors aussitôt de ses compétences pour ce stage. Mais son employeur, lui, semble avoir toute confiance. Et l’avenir lui donnera raison.

Les présentations faites.

Candice prend possession du bureau qui lui est alloué et du PC commandé pour elle.

Elle installe tous les programmes nécessaires… Tout fonctionne.

Y- a plus qu’à !

. . . Fin janvier 2014

Candice a fait ses 2 mois de stage et donc effectué près de 400 heures.

Soit près de la moitié des heures obligatoires pour la validation du diplôme en 4ème année.

Elle est donc en vacances ?
Pas si sûr !

Peu avant l’issue de ce stage, l’employeur souhaitant utiliser au maximum les compétences de sa stagiaire, lui a soumis une autre tâche : participer au développement d’un projet de gestion d’un réseau d’adduction d’eau.

Ce projet est très intéressant et important pour l’entreprise. Candice avance autant qu’elle le peut le programme de gestion. Mais elle n’a pas le temps de le terminer.

Pour ce faire, il faudrait qu’elle prolonge son stage.

L’employeur, sachant que nous sommes venus au Chili pour passer du temps avec notre fille, ne se permet pas de le lui demander. Mais Candice aimerait mener ce projet à terme, autant pour elle que pour l’entreprise.

De notre côté, il est vrai que nous aimerions pouvoir enfin profiter pleinement de cette courte période de retrouvailles. Car pour le moment, avec cet horaire hebdomadaire chilien, l’expression : « se voir en coup de vent » serait appropriée.
Or, fin février, notre fille repartira à Auckland pour sa 3ème année en ingénierie. Et l’été suivant, selon le lieu du prochain stage et "là-où-nous-serons" avec Vent de Folie, nous ne savons même pas si nous pourrons nous voir.

Un briefing en famille s’impose…

Nous aimerions vraiment passer ce dernier mois ensemble. Mais Candice doit effectuer un total de 800 heures de stage avant la fin de sa 4ème année. Plus elle en effectuera cette année, plus nous augmentons les chances de nous voir l’été prochain.

A la fois très tentée par la finalisation de ce projet et par la possibilité d’ajouter ces heures de stage à son actif, Candice décide de « rempiler ».

Elle pourra toutefois moduler ses horaires afin que nous puissions profiter d’elle et travaillera le plus souvent le soir - ou plutôt la nuit, plage horaire où l’activité de ses neurones est décuplée (la vérité serait de dire qu’elle sont bien atrophiées dans la matinée !).

. . . Fin février

Les graphiques sont faits. Le programme de gestion du réseau d’adduction d’eau fonctionne parfaitement. Tout est prêt pour une démonstration chez le client.

Candice est conviée à se joindre au commercial et à l’ingénieur pour aller présenter le produit au client, afin qu’elle expose elle-même la partie qu’elle a développée - Sympa de leur part !

Le stage au Chili est terminé.

Avis de notre stagiaire

Les tâches confiées se sont avérées très intéressantes. Elle a dû acquérir personnellement de nombreuses connaissances afin de mener à bien ces projets.

Candice est donc très satisfaite par ce stage.

Pour notre part, nous espérons vivement qu’elle se souviendra de la confiance que lui a témoignée son employeur ainsi que toute l’équipe,  ingénieurs et techniciens, et que cela lui permettra d’acquérir un peu plus d’assurance quant à ses capacités.

Hélas…rien n’est moins sûr !!!

Elle a également beaucoup apprécié de travailler avec cette équipe jeune et dynamique au sein de laquelle elle s’est sentie immédiatement et totalement intégrée.

Elle regrette un peu d’avoir été installée dans un bureau à l’étage, dans le secteur administratif, où elle était la plupart du temps seule, et surtout loin de l’équipe de techniciens travaillant dans l’atelier au demi sous-sol.

Pour blaguer, c'était pas idéal !!!

Mais elle s’est largement rattrapée lors des pauses déjeuner, pris dans la petite cours à l’ombre d’un chapiteau. Elle a pu y parfaire son accent chilien - « Pô ! » -  en "blaguant tout son soûl" avec ces jeunes, de son âge pour la grande majorité.

Inconvénient majeur pour notre fille : plus que les horaires, l’heure du lever.

Pour elle qui commence à être en forme en fin d’après-midi, devoir mettre un pied en bas du lit aux aurores pour prendre le bus et arriver à Concón à l’ouverture de l’entreprise...

...ce fut un calvaire.

Plus les semaines passaient, plus ses retards étaient fréquents. Par chance, personne ne lui en a tenu rigueur… sauf nous !!!

Lorsque tu bosseras, va falloir que ça change ma p’tite !

Réponse : Et bien justement, c’est pour ça que je tiens à continuer mes études. Quand on commence à travailler, c’est boulot-dodo et en plus, on n’a que 3 ou 4  semaines de congés par an (précisons encore une fois que les français sont très gâtés sur ce plan). C’est pas une vie !

Soit ! C’est un peu utopique. Mais ce n’est pas faux.

 

Candice fait ses adieux à toute l’équipe avec laquelle, pendant ces 3 mois, elle a beaucoup travaillé, mais aussi passé d’excellents moments.

Après ce stage, il ne lui restera que quelques jours pour profiter de la fin des vacances.

Il ne nous restera également que quelques jours pour profiter de notre princesse adorée . . .


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