Mercredi 19 mars, nous prenons le bus au Terminal d’Ancud pour nous rendre à Puerto Montt, sur le continent.
De là, nous prendrons un autre bus pour l’Argentine : direction Villa La Angostura, via Osorno

Voici le trajet :

Volcan Osorno (2661 m)

Volcan Puntiagudo (2493m)

Cerro Pantojo (stratovolcan - 2024 m)

Conséquences toujours visibles de l’éruption du volcan Puyehue en juin 2011.

Villa La Angostura est située au sud de la province de Neuquén, à l’extrémité nord-ouest de la Patagonie argentine, près de la Cordillère des Andes.
Cette province est divisée en 16 départements. Villa La Angostura est le chef lieu du département de Los Lagos.

Toute cette partie de la région est en effet composée de nombreux lacs d’origine volcanique, de montagnes et de forêts.
Ses paysages sublimes en font une région hautement touristique, de nombreux voyageurs venant là en toute saison, notamment pour y faire du trekking, très à la mode ces temps-ci !

Voici quelques photos des cette région des lacs :

       

Superbe certes !

Sauf que, depuis Villa La Angustura, pour profiter de ces superbes paysages, il faut un véhicule ou prendre une réservation auprès d’un Tour.

Nous ne sommes pas là pour ça. De plus, nous connaissons un peu la région pour y avoir passer quelques jours lors de notre voyage en Patagonie (cf. Visite en bus : « Bariloche et Parc Nahuel Huapi »)

Nous devrons donc nous contenter de perdre notre temps dans cette ville faite de toute pièce pour les touristes, qui d’ailleurs, avec cette succession de boutiques sous des arcades en gros rondins de bois, ressemble étonnement à Bariloche.

(N’ayant trouvé aucun attrait à cette ville et ayant eu les doigts congelés, nous n’avons pas pensé à prendre des photos. Celles-ci sont donc extraites de sites Internet)


(photo Wikipedia)

( taringa.net
)

Nous arrivons tard dans la soirée, il fait nuit et très froid.

Mais nous avons de la chance : il reste des  lits en chambre commune dans le Backpacker le plus proche du Terminal.

Le personnel, argentin, est très aimable.

Les clients, anglophones pour la grande majorité, le sont beaucoup moins - comme quoi !

Pas grave !
Même si c’eut pu être agréable, nous ne sommes pas là non plus pour faire des connaissances.
Et puis…ils ne savent pas ce qu’ils perdent !!!

(quelques photos, car autant le personnel que l'hôtel, aménagé dans une superbe demeure en conservant toute la magnificence de ses matériaux, le méritent).

Anecdote : le monde à l’envers !

Pour ceux qui l’ignorent, un « Backpacker » est une auberge de jeunesse. Celui où nous sommes propose donc des chambres communes, mais aussi des chambres individuelles. Le prix de ces dernières étant plus du triple, nous n’avons aucun regret lorsqu’on nous annonce qu’il ne reste des lits qu’en chambre commune.

Le lendemain, nous voyons tous les clients se présentant pour une chambre repartir aussitôt avec leurs valises.
La raison : il n’y a toujours de chambre individuelle libre. Et les chambres communes ne les intéressent pas.

Gloups !

La première nuit, nous occuperons donc seuls, Rémy et moi, une chambre de 6 lits, avec salle de bain.

La nuit suivante, 3 personnes acceptent de partager cette chambre commune. Nous sommes alors 5 personnes.

Moyenne d’âge entre 50 et 55 ans... dans la chambre commune d'une Auberge de JEUNESSE.

Trouvez l'erreur !!!

A part ça, vous n’en saurez pas plus sur Villa La Angostura.

Si ce n’est qu’il y faisait un froid de canard.

Le jeudi, nous déambulons dans la ville, profitant de quelques rayons de soleil. Puis nous passons l’après-midi dans la chambre avec un bouquin.

Le soir, nous nous motivons pour sortir dîner. Puis retour au plus vite sous les couvertures.


Vendredi 21 mars, de très bon matin, sous un froid encore plus glacial que la veille,
nous attendons le bus pour Puerto Montt toujours via Osorno.

Retour à Chiloé où nous passerons encore quelques semaines.

Puis, hélas, nous refaisons nos valises.

Mercredi 14 mai 2014

Départ de Chiloé

Nous traversons le Canal Chacao dans le sens que nous aimons le moins, puis reprenons notre moyen de transport préféré, mais cette fois jusqu’à Santiago.

 

Ensuite, nous prendrons l’avion, où nous serons beaucoup moins bien installés, jusqu’à Montevideo (Uruguay).



Quelques dizaines d’heures plus tard . . .

Nous arrivons à Juan Lacaze où Vent de Folie nous attend sagement.

Enfin sagement, si l’on passe sous silence les 3 pamperos qu’il a subit, dont 1 « énorme » parait-il, que fort heureusement nous avons loupé.

Personne en notre absence n’ayant eu la bonne idée de prendre un pinceau,
nous devons organiser la mise à sec de Vent de Folie pour un "énoooorme" carénage . . .

(Accueil du site)
 La suite dans un délai indeterminé . . .