M’Bodiene |
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02 novembre 2007 |
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Éliane, notre amie du voilier Tapuni, a la gentillesse de nous proposer un week-end dans son village. |
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En route
pour M’Bodiene. |
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Enfin
des vacances, Chéri ! |
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Qu’est-ce
que j’fiche
ici, moi ?! |
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Nous passons de nouveau
par Rufisque, puis direction M’Bour. |
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La
Mosquée de Rufisque |
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La sortie des classes. |
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Nous suivons la ligne des bus. A chaque arrêt les vendeurs sont nombreux à proposer de l’eau, des bananes ou un tas d’autres produits d’une diversité toujours surprenante. | ||||
Éliane achète
le kinkeliba - feuilles
de thé : |
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Un « Rio Merdo » largement
digne de celui de Hann Plage ! |
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Halte ! |
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Nous reprenons la route. |
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La campagne et ses baobabs… Enfin ! |
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Nous arrivons à M’Bodiene. |
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Une petite visite rapide au village d’Éliane où les femmes préparent notre repas que l’adorable et indispensable Oncle Henri nous livrera quelques heures plus tard au campement. |
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C’est l’effervescence dans la case destinée à la cuisine. |
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Les unes plument les poulets, d‘autres s’occupent des légumes ou pilent l’ail. Une marmite trône sur un feu des plus judicieux. |
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Les branches sont disposées en étoiles. Il suffit de pousser chacune d’elles pour raviver les flammes si besoin. |
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Nous sommes ici en
pays Sérère. |
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Le dialecte local est donc le sérère. Mais tous comprennent le wolof. Seuls certains, les jeunes garçons essentiellement, parlent le français. |
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La nuit tombe lorsque nous arrivons au joli campement de M’Bodiene. |
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Chacun sa case. Plus charmante
l’une que
l’autre. |
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Il y a même la piscine. |
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Bon…heueueu…nous nous baignerons
une autre fois !?! |
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Dès le lendemain, nous prenons un chemin à travers la savane pour nous rendre au village, de jour cette fois. |
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A peine sommes-nous arrivés que les sofas sortent des cases pour être aussitôt installés au milieu de la cour afin de nous offrir le plus grand confort. |
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Dans l’après-midi, une visite
est prévue sur l’île
de Fadiouth ou île
aux coquillages, près de Joal. |
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Ce sera un après-midi plage et la baignade sera fort agréable. Mais l’accès à la plage se mérite ! |
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Quelques kilomètres, toujours à travers la savane, où ces bovins aux cornes majestueuses retiennent longtemps notre attention. |
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Nous arrivons devant la lagune.
La plage est de l’autre côté. Il nous faut donc traverser. |
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On
y va ! |
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Tout le monde en maillot
de bain. Les sacs sur la tête. |
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L’aller se passe dans la bonne humeur avec de l’eau jusqu’à la poitrine. Le plaisir de penser à la baignade, dont nous sommes malheureusement privés à Dakar, nous ferait gravir des montagnes. |
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Mmmm...
2ème bain de l’année !!! |
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Le retour s’avère
moins euphorique. |
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Le niveau de l’eau a encore monté et a perdu quelques degrés. Ou peut-être avons-nous suffisamment barboté dans l’eau et n’avons-nous absolument pas envie de nous plonger dans cette eau froide ? |
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Ben oui ! Je l’ai trouvée froide
et je n’étais pas la seule à le penser - Na ! |
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Il est vrai que la température extérieure nous a vite fait oublier ces quelques minutes de frissons. | ||||
Ce soir, nous prenons le repas au village, en
famille. |
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Chantal et les trois Émilie nous ont concocté un somptueux repas avec une gentillesse inouïe. |
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Poisson grillé - légumes délicieux et pour ma part rires à volonté avec, entre autres, l’adorable et dynamique Émilie "3" que je vous présenterai un peu plus loin. |
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Éliane souhaitait nous faire assister à un concert de Djembé mais il est trop tard pour organiser la venue de joueurs professionnels. |
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Les jeunes nous proposent alors une soirée musicale improvisée. |
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Alors que nos amis nous quittent déjà pour se jeter dans les bras de Morphée, Candice, Rémy et moi tenons à honorer cette sympathique initiative et découvrir - Enfin ! - la fête à l’africaine. | ||||
En quelques minutes, chaises, bancs et même
un lit émergeront d’on ne sait où. |
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Les enfants s’installent légèrement
intimidés. |
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Nous
de même. |
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Mais très vite, tous laisseront exploser leur joie de participer à cette soirée. | ||||
Tout le monde est prêt - Que la fête commence ! |
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r |
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(Désolée,
mais impossible de faire fonctionner la bande son) |
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Les femmes et les enfants se lancent dans une démonstration de danses africaines auxquelles nous ne résistons pas longtemps. |
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Les petites filles, très réservées jusqu’alors, intègrent soudain la piste et exécutent une très jolie danse en cercle (sur le chant que vous entendez) dévoilant, à la grande surprise de leurs mamans, le Beitcho en Sérère ou Notché en wolof – « jupon de la séduction » fait de dentelle largement ajourée. |
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Même Jean-Yves et Rémy, "embarqués" par la sympathique et joyeuse Émilie 3 , s’ébattront au son du tambour. |
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Super soirée ! |
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Dimanche
matin, « les
Vent de Folie » se lèvent tôt. Nous allons à la messe. |
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Nous rêvions d’assister à une messe africaine. L’église se situe derrière le campement d‘Éliane. L’occasion est trop belle. |
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Nous laissons nos amis faire la grasse matinée au campement et nous rendons au village. | ||||
L’église est
pleine. |
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Mamans et petites-filles ont revêtu
leurs plus jolies robes. Les grands-mères portent le costume traditionnel. |
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Et lorsque les voix de la chorale s’élèvent, rythmées par le son des tam-tam raisonnant tel des battements de cœur… |
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Lorsque les enfants accompagnent avec liesse, frappant dans leurs mains, le dernier chant de cette messe… |
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(Film 1550 ko - cliquez le bouton lecture) |
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… Séquence émotion ! |
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Durant cette messe, le prêtre baptisera 3 enfants. Parfois même des mariages y sont célébrés. A la sortie de l’église, les gens se retrouvent à l’ombre des arbres. |
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Les enfants jouent au ballon. Les scouts s’entraînent au rythme du sifflet. Quant aux plus âgés, ils écoutent le chef du village. |
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De retour sur la concession de notre
famille d’accueil, nous évitons une flaque de sang dans
l’herbe. |
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En effet, sur une concession
voisine, une famille est réunie. |
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Nos amis ne sont toujours
pas arrivés. |
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Un petit café après un réveil bien matinal que, cette fois, Candice a très bien supporté. |
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Dans la famille d’Éliane, tous s’activent
de nouveau à la cuisine. |
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Je
vous présente
les deux autres Émilie : |
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Émilie "1", femme de l'Oncle
Henri.
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Émilie "2", maman du petit
Philippe (voir plus bas). |
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Ce midi, c’est Tiou
boulettes. |
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En attendant et alors que nos amis discutent bateau (pour changer !) sur les canapés du salon (!), je m’éclipse encore une fois pour aller jouer avec les enfants tandis que Candice fait connaissance avec les jeunes gens du village. |
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Après quelques parties de « 1,2
3, soleil », une petite dans les bras, quatre autres me tenant
les mains, les garçons arrivent. Chacun mordille avec gourmandise
un bâton de canne à sucre. Me voyant apprécier, chaque petit "m’enfourne" son morceau dans la bouche. |
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Il n’y en a plus – Soit ! -
Il suffit d’aller en chercher ! |
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Les enfants me prennent par la main et m’entraînent à travers les rues du village. |
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Sous un arbre, une jeune femme vend des petites
graines de toutes sortes. Le champ de canne est là. Les enfants passent sur le grillage et reviennent les bras chargés. |
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Nous avons de quoi déguster tout l’après-midi ! |
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Ces petits bouts de chou éplucheront soigneusement pour moi les tiges de canne à sucre. |
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Puis notre petit cortège rentre à la maison. Soudain, quelqu’un m’appelle : « Viens…viens… » C’est Marie - La superbe Marie à la morphologie d’une athlète de haut niveau. Je viens ! |
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Je monte les quelques marches de la terrasse. |
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Et si vous saviez comme je me suis régalée. |
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Rémy, par l’odeur alléché, me rejoindra bien vite. Puis Candice invitée elle aussi par ses nouveaux amis. |
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Marie, je te déclare la Reine du riz et de la convivialité ! Encore un grand moment de bonheur !!! |
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Ce merveilleux week-end se termine – Hélas ! Mais nous reviendrons, c’est promis !
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Prévu pour 15 personnes, probablement très minces, nous sommes 16 avec le chauffeur et son compagnon. On pousse afin que tout le monde puisse entrer. |
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La boite de sardines est
pleine - En route !!! |
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Courbatures assurées à l’arrivée ! |
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Nous tenons très, très chaleureusement à remercier Émilie, Émilie
et Émilie. |
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Un gros bisou à la petite Mireille, sérieuse et déjà tant de classe, toujours accrochée à moi, regardant attentivement mes cheveux ou encore mes mains dans les siennes, les trouvant probablement bien blanches. |
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Un gros bisou à Jules, "Monsieur bisous". |
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Et un gros bisou qui claque et un énorme câlin à la petite fripouille qu’est Philippe, 3 ans, qui m’a fait craquer, et qui, je l’espère, n’aura plus jamais peur des toubabs. |
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Merci enfin
et surtout à "tonton
Henri" : |
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Pour tous ses
allers et retours afin d’effectuer
les achats pour les repas et petits déjeuners. |
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Mais enfin Henri, c’est
nous qui devons mille fois vous remercier toi et les tiens ! |
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Mais non, Jean-Yves, on ne t’oublie
pas ! |
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Quant à Éliane qui a organisé ce week-end extraordinaire, aucun mot ne serait assez fort pour te dire combien nous avons été heureux de rencontrer ta famille. |
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Éliane
et sa fille Caroline |
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