Le 29 août 2007, c’est avec une immense joie que l’équipage de faisait son entrée au Sénégal. |
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Depuis nous avons passé plus de 3 mois à Dakar. Durant 4 mois nous avons eu le bonheur de découvrir la Casamance, d’apprécier, ô combien, le calme et la beauté de ses paysages, la gentillesse et l’honnêteté de sa population, avant de remonter le fleuve Gambie. Enfin, et depuis plus d’un mois qui nous semble une éternité, nous sommes de retour à Dakar où le moral de l’équipage est morose et l’ambiance tendue. |
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Un petit "briefing" s’impose donc sur . |
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Nous avons été ravis d’apprendre à connaître, à notre humble mesure, ce pays pauvre et riche à la fois, même si nous savons qu’il nous faudrait encore des années afin de comprendre vraiment leur culture. Mais malgré la profonde gentillesse des Casamançais; malgré la joie que nous aurons à les retrouver durant la plus difficile mais aussi la plus belle saison – celle des plantations, nous faisons aujourd’hui, tous les trois, le constat d’une certaine lassitude. |
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A cela s’ajoute peut-être aussi un besoin né d’une habitude : celle de changer d’horizon. Aussi avons-nous hâte de partir. |
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Problème : |
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Nous sommes contraints d’attendre le mois d’octobre, d’une part pour réceptionner les cours de notre fille, d’autre part pour poursuivre notre voyage dans les conditions climatiques les plus favorables possibles. |
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Nous avons donc décidé de faire un "break". |
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Encore une fois nous nous confrontons aux difficultés perpétuelles et incontournables dans ce pays. Laisser en sécurité en cette saison des tornades. |
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Les bolongs de Casamance auraient été les plus indiqués. Aucun risque de vol et des abris sûrs contre les tornades. Même si trouver une pirogue pour rallier Ziguinchor chargés de bagages peut s’avérer un parcours du combattant en cette saison. Mais nous sommes à Dakar et espérons, lors de notre retour, découvrir au moins l’entrée du Siné Saloum.
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Nous
devons donc envisager d’abandonner
provisoirement dans
le mouillage du CVD. |
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Inutile de préciser que, malgré bien des précautions, au vu des conséquences de la dernière tornade, ce n’est pas sereinement que nous nous y résoudrons. |
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Notre décision prise, un autre combat commence : obtenir là aussi un corps mort. |
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Notre Capitaine est à la
limite de l’implosion… s’il n’explose pas d’ici
notre départ. Mardi 1er juillet. Quelques jours après une troisième tornade envoyant 2 bateaux sur la plage… est enfin sur corps mort. |
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Nous pouvons enfin reserver nos billets d'avion et confier à la vigilance d’un gardien et des passeurs « notre maison », espérant qu’elle nous attendra le moins salement (?) et le plus sagement possible. |
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Nous rentrons dans nos familles. |
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Quelques heures plus tard . . . |
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Notre beau Pays Basque est en vue . . . |
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Pour l'instant, je vous dis à bientôt . . . |
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