Retour en France   

 

Janvier - février 2007

 

 

 

Avant de poursuivre plus avant notre voyage, nous avions prévu un petit retour en France afin de revoir la famille. Nous comptions, accessoirement, en profiter pour faire un point avec les banques et autres administrations reliant tout voyageur à sa chère mère patrie.

Et bien, ce fut le contraire.

Nous avons passé la plupart de notre temps dans les bureaux de ces chers messieurs en costume cravate, ayant pu observer d’ailleurs que le « Monsieur en cravate » devient une espèce rare.

Bref !

Nos familles se sont vues, avec beaucoup de tristesse partagée, reléguées au dernier plan avec nos amis les plus proches.
Seule Candice est parvenue à revoir ses amis, allant de collège en lycée, ne sachant plus où donner de la tête !!!
Elle reprend malgré tout, avec Matias, ses cours de guitare, abandonnés depuis bien longtemps…

Papa veille toujours sur sa progéniture !!!

Quant à ceux d’entre vous que nous n’avons pu visiter, toutes nos soirées ayant été très vite retenues, nous vous assurons que notre plus cher souhait aurait été de vous revoir plutôt que de jongler avec ces rendez-vous fastidieux qui nous ont quelques peu gâché notre séjour.
Nous espérons donc que ceux qui attendaient impatiemment que nous venions leur conter nos péripéties de voyageur au long cours ne nous en voudront pas trop.
Ceci dit, en ce qui concerne notre voyage, vous savez déjà tout puisque vous lisez assidûment ces pages(?!) et si vous vous demandez si nous avons changé, la réponse est « Non, pas du tout ! », aux dires de nos familles et de nos plus proches amis auxquels nous avons consacré les quelques soirées dont nous disposions.

Nous rentrons donc dans « notre home » les sacs bien lourds, les portefeuilles bien légers, mais avec de belles images à vous faire partager.

Le Pays Basque


Photo J .P. – Été 2006

Nous quittons Las Palmas et sa température clémente de très bonne heure, pour nous retrouver dans notre cher Pays Basque sous un beau soleil hivernal.

Mais 2 jours plus tard… il neige !

La neige, chez nous, ce n’est pas très fréquent. Mais la neige qui tient une semaine, c’est exceptionnel.
Nous sommes frigorifiés.

Rémy, en short et tee-shirt, se voit contraint d’enfiler les chaussettes( !!!). Quant à moi, je déleste les armoires d’une copine (milesker Ixabel) des pulls les plus chauds.
Malgré tout, nous décidons de braver ce mauvais temps. C’est sous une température de –5°C et sur des routes enneigées que nous allons retrouver le petit village de Jatxou où nous habitions, sa voisine Ustaritz où nous travaillions et les alentours.

Quel ravissement !
Notre cher Pays Basque, sous ce grand manteau blanc, est plus merveilleux que jamais.
Mais trêve de commentaire.

Nous vous offrons ces quelques photos afin que vous puissiez vous-même juger de la beauté de cette région du sud-ouest de la France qui, pour vous, a revêtu sa magnifique robe de mariée.

Ustaritz
Jatxou
Eglise de Jatxou
Mairie de Jatxou
Arrière du fronton (sur lequel se pratique le jeu de Pelote Basque) 

Note : Vous devez vous demander pourquoi ne pas avoir pris l’autre côté du fronton….. Tout simplement parce que ce « mur » est tellement habituel pour nous, que nous n’y avons pas pensé !!! Désolés donc pour ceux qui ne connaissent pas.

Le fameux piment d’Espelette ne se trouvant pas exclusivement à Espelette !!!
…Attendez, ce n’est pas fini.

Nous allons maintenant passer du Pays Basque nord au Pays Basque sud (de l’autre côté de la frontière espagnole).
Les routes ayant été impraticables à cause de la neige, voici 2 semaines que nous attendons le retour du beau temps pour monter sur les hauteurs de Zugarramurdi (après Dancharia).

Eglise de Zugarramurdi
Sur la  route d’Etxalar...

Si un jour vous décidiez d’y aller faire un tour, et nous ne saurions que vous y inciter, attention !

Veuillez avoir la gentillesse de ne point rouler trop vite. Vous pourriez blesser un de ces nombreux animaux flânant en toute liberté dans la montagne.

Ce poney est une race spécifique du Pays basque, descendant directement du cheval préhistorique.
Son nom est Pottok (ne prononcez pas « potok », ça fait touriste, mais « potiok »!)

Quant à ce cochon, il est on ne peut plus normal. Le cochon Basque étant de petite taille et noir et blanc.
Quoique celui-ci s’épanouissant également en toute  liberté, le "tue-cochon" promet d’être des plus fameux !!!
(Le cochon se dit "Xerria" - Prononcer : "Chéria")

… Nous arrivons.


Photo Martine

Ce n’est pas une carte postale…Mais je vous l’accorde, ça fait rêver !

photo Martine

Nous sommes accueillis par les chèvres de la maison, ainsi que les chevaux, les lapins, les chats, chiens et autres animaux domestiques et ma frangine ne compte pas s’arrêter là !

N’oublions pas la vedette de la maison,...  
  Nina, en quête d’affection,
  et donc très, très collante.
Mais nous sommes surtout très attendus par mes 2 p’tits loups.

Je vous présente Mikel et Lorenzo... ou en l'occurence, Lorenzo et Mikel.

Ah… Vous souhaitez aussi connaître ma famille?   En voici une petite partie : 

Montage Martine
Quand je vous disais que Nina est collante !!!
Bon… Alors… Il est pas magnifique ce Pays Basque ?

Dire que nous vous emmenions visiter tous les Pays du Monde sans vous avoir fait connaître un des plus beau d’entre eux !!!

… Quoi ?…Chauvins, nous ?…
A part ça…

Nous avons tout de même réussi notre visite surprise – raison de notre silence sur le site quant à ce voyage en France - à nos très chers amis, la famille Charo (et oui, encore eux, vous savez, le voilier Anakena avec lequel nous avions pris le départ).

Nous n’oublierons jamais le cri de Monica qui, le matin même, lisait nos aventures à Las Palmas.

Merci Luis, Monica, Matias de n’avoir pas changé. Nous partons avec le regret plus grand que jamais de ne plus vous avoir naviguant à nos côtés, mais si riches de vous avoir pour amis.

Une petite visite à mes copines
du club de lecture.
            

C’est bien les filles, j’ai pu constater que vous suiviez bien le site. Continuez et merci de m’avoir donné l’impression de ne vous avoir jamais quittées.

Une soirée gastronomique chez nos amis de toujours. Merci Isabelle et Sylvain et merci beaucoup à Pascale, Romain et Alain (alias Kermit !) que plusieurs heures de route n’ont pas découragés de venir nous retrouver.

Un autre repas gargantuesque chez Cendrine et Laurent.

Un autre encore chez Ixabel et Karlos, puis chez Domi, puis…puis…

Toutes nos soirées ayant été très vite réservées, nous n’avons pu répondre à toutes vos invitations
et réitérons nos humbles excuses.

Mais vous comprendrez que je ne pouvais refuser une soirée avec « les filles », mes ami(e)s de fiesta,
et me pardonnerez la petite diversion qui suit, un petit cadeau que je leur dois bien.
Quel bonheur de les revoir, tous. Certains me rappelant avec humour leur visite à Agadir.

De délicieuses gourmandises,…

…et quelques pas de danse, histoire de vérifier si, comme le vélo, la country ne s’oublie pas...

....Et bien oui, c’est bien comme le vélo… mais en bien plus rigolo !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

L’andouille ? Tu vas voir un peu si on fait l’andouille…
…S’il vous plait M’sieurs Dames… Lumières !

C’est pas du spectacle ça, ma vieille,…à nos âges ?!

Note : Mes amies ayant décidé de tester TOUTES les tables de salon, si cela vous intéresse,
contactez-moi, je vous enverrai leurs coordonnées !!!

Allez - Salut « les filles » et merci beaucoup !

Je suis ravie de constater que la distance ne peut rien contre notre joie de vivre.
A bientôt j’espère pour d’autres soirées « déconnade » !

Derniers adieux …déchirants !!!

Chers amis, merci à tous.

Vous non plus, vous n’avez pas changé… Pourquoi changerions-nous d’ailleurs?… Quoique… J’espère que la compagnie aérienne ne limite le poids QUE des bagages !!!…

L’instant du départ est déjà là - Derniers adieux - Certains plus douloureux - Difficile de voir partir ses enfants.

Quant aux amis - Promis ? - Nous vous attendons sur d’autres continents ?...
. . .

Vendredi 9 février - La température est de 13°C - Nous sommes chargés « comme des mules » - Nous nous envolons vers Las Palmas…

. . .

 Arrivée à Las Palmas – Température extérieure 26°C !!!

Nous  retrouvons notre en bonne forme.

. . .

Le port s’est quelque peu vidé.

Farouell est toujours là, le sort ayant décidé de faire subir à leur voilier quelques tracasseries.

Locacita est sur le départ. Dernier tour en annexe pour les jeunes.


Photo. Arvoriad
Sur Les Poulies, Manu envisage de nous quitter bientôt.

Photo. Arvoriad
Lâche-les Manu, tu vas les revoir !!!
 
reste au quai. Point de traversée pour lui dans l’immédiat.

Nous avons du boulot et allons pouvoir nous retrousser les manches…

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