Bricolage et fignolage !

 

 

 

Mars 2007


 

 

 

 

Quelques jours après notre expertise, nous essuyons notre premier orage aux Canaries.

Un temps à rester chez soi !

Candice maintient sa cadence.

Non, non ! Ce n’est pas une plaisanterie
   
   
  Rémy également !!!

 

Bon !
Je pense que nous avons bien mérité un petit repos avant de reprendre les choses sérieuses.
Non ?

Le lendemain, un voilier acier est amarré au ponton 18. Rémy est certain d’avoir déjà vu ce bateau quelque part.

Mais où ?

Nous aurons très vite la réponse.

Mais non ! Ce n’est pas le fiancé de Candice (Allez Saber, on respire !).

C’est notre ami Diego, argentin, ayant passé 6 mois dans ce merveilleux port d’Agadir(?).

Gardant le bateau d’un propriétaire espagnol, ne connaissant d’autre langue que la sienne, il fut tout heureux, avec l’arrivée de Locacita et , et surtout les jeunes composant leurs équipages, d’avoir enfin de la compagnie.

C’est avec une joie intacte et ô combien partagée qu’il nous rend visite avant son départ, comme équipier cette fois, pour la Barbade, via le Cap Vert.

Hasta la vista Diego. Nos vemos en Argentina… Porquè no ?
(Au revoir Diego. Rendez-vous en Argentine… Pourquoi pas ?)

Dimanche 18 mars 2007

 Repos terminé !

De nouveau pleins de courage, nous reprenons tenues de combat, grattoirs et pinceaux.

Comme vous le savez tous, nous avons un bateau en acier.
Ce qui est extraordinaire sur un bateau acier est que TOUT est en acier.

Et l’acier… Ça rouille !!!


Conclusion : Sur un bateau acier, on ne s’ennuie jamais !!!

Demoiselle delphinière, exigeant de fréquents liftings, retrouve une énième jeunesse.

Pfouou… y’en a marre de repeindre ce truc !

Allez ! Encore 3 couches et ce sera parfait ?!

Vient ensuite le tour des fonds.

Je vous parle très souvent de nos fonds, et bien en voici une partie.

Fort heureusement pour ce qu’ils contiennent de bonnes conserves maison en vue de la pénurie de viande au Sénégal (merci Maman !), ceux-ci ne sont pas atteints par les nombreuses inondations dues aux diverses fuites de gaz-oil, d’huile ou à mes simples étourderies.

Toutes ces poutres métalliques, permettant de soutenir les planchers, étaient rouillées.
Les voici comme neuves.
Une bonne chose de faite.
Pour combien de temps ?… Je préfère ne pas y penser !

Heueueu… Chérie… Il y a encore la coursive !

Ah non alors !

(Ces chers navigateurs ayant encore fait simple, sachez que la coursive correspond au couloir menant du carré à l’avant. Ces fonds se trouvant un niveau au-dessous des précédents, sont directement concernés par nos inondations. Pourtant, aussi bizarre que cela puisse paraître, ils demeurent en parfait état.)

Évidemment, étant impossible de circuler durant ce genre de travail, Candice profite de l’oisiveté forcée de son prof. préféré.

Lundi 19 mars

Lumière !!!

Rémy a résolu son problème de gaz !

Il part très décidé à la quincaillerie de la zone industrielle (qu’il connaît probablement parfaitement désormais !).

Quelques heures plus tard, il revient avec……une poubelle.

Oui, oui ! Une immense poubelle !

Je ne vous mens pas, regardez !

Ça tombe bien. J’avais rien pour me protéger du soleil !

Nous nous moquons de lui, vous pensez bien. L’occasion est trop belle !

Il nous explique que cette idée miraculeuse lui est venue en « épluchant » les catalogues de matériel nautique.

Comme St Thomas…  je veux voir !

Il nous montre alors ce fameux catalogue... Qu’y voyons nous ?

Mais… C’est notre poubelle !

Je cite : Réf. 520.25.00 - Récipient règlementé en polyéthylène pour bouteilles de gaz.

Même couleur, même taille, même couvercle…
Ils ont juste piqué les poignées !

Ben ça alors !!!

Le prix n’est pas mentionné mais l’on imagine très bien qu’il n’a rien de comparable avec celui de notre superbe  bac « made in » maison.
Des trous percés aux endroits requis afin d’obtenir une prise d’air en haut et une sortie en bas suffiront à parfaire la ressemblance.

Incroyable, non ?
Qu’est-ce qu’il est malin notre Capitaine !

Mais ne nous affolons pas.

Avant de traverser la ville en bus, affublé de sa 2ème poubelle – Euh, pardon ! – de son 2ème bac règlementé pour le gaz, et de percer un trou dans la coque (cela, nous n’y échapperons pas !), la question, est :

Cette idée de génie conviendra-t-elle à notre expert qui revient demain nous donner ses conclusions ?

Deux jours plus tard…

(Si si ! Je sais compter. Mais notre expert, cette fois, est en retard !)

Notre expert prend place dans le carré - Nous lui offrons un café (il faut toujours prendre soin de son expert !) - Il nous présente son rapport, très détaillé et très fidèle à la réalité avant et après travaux.
Puis il aborde les points qui fâchent : le GAZ. De grosses marques rouges apparaissent sur le rapport d’expertise destiné à notre compagnie d’assurance.

Halte là, Monsieur l’expert.

Rémy l’entraîne dans le cockpit. Dans son regard se mêlent fierté et inquiétude. Il lui montre sa nouvelle invention.
Candice et moi ne pouvons réprimer notre envie de rire en souvenir de nos récentes moqueries.

Verdict de l'expert :    « Parfait – Problème résolu ! »
Notre Capitaine est content - Très content même.

Dès demain, il ira acheter sa 2ème poubelle !!!

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