5 septembre 2006 Nous endossons de nouveau les sacs à dos. A nous l'aventure. |
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Magnifique
gare de Tanger. |
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Le train n'étant pas forcément le meilleur moyen d'aller d'un point à un autre, nous ne mettrons pas moins de 6 heures pour parcourir les 260 km qui séparent Meknes de Tanger! Nous pouvons donc largement admirer le paysage qui se déroule
devant nous par une vitre maculée mais dans un compartiment tout à fait
correct et surtout assis (car vous verrez que ce ne fut pas toujours
le cas, hélas!). |
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A
de grandes plaines arides succèdent les forêts de pins ainsi
que des marais salins.
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Nous traversons Assilah |
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Les vagues se cassant sur la plage nous rappellent
que nous sommes sur l'Atlantique. Puis nous entrons dans une zone de culture : Melons jaunes (dits d'Espagne), pastèques, blé et même maïs cultivé grâce un excellent réseau d'irrigation. |
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Voici une curiosité que
nous pouvons observer partout au Maroc : D'immenses champs de … sacs plastiques, noirs pour la plupart. |
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Ces sacs ont de multiples usages : sacs étanches, sacs à main, sacs de voyage, sacs pour le marché… et tous, ABSOLUMENT TOUS, se retrouvent le long des rues, envahissant les villes autant que la campagne. Une vraie désolation! |
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Nous arrivons enfin dans la ville impériale de Meknes, épuisés et affamés.
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Le Michouar, quartier Royal |
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Installés à la terrasse d'un
café, nous sommes profondément touchés par la misère. La nuit tombe. Nous pénétrons dans la
medina. Evitant les rues touristiques, nous nous retrouvons très
vite dans des ruelles impeccables où s'affairent les artisans. |
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A la surprise
des habitants, nous nous promenons simplement dans leur quartier, loin
des boutiques pour lesquelles ils travaillent et tous les enfants nous
disent bonjour, nous gratifiant de larges sourires. |
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Nous quittons la vieille ville, traversant d'autres rues jonchées de tapis sur lesquels chacun expose ce qu'il a à vendre : objets personnels, vieux et hétéroclites. Un "vide grenier" comme à Tetouan, les odeurs en moins. Il se fait bien tard. La fatigue de ces heures de train puis de marche se fait de nouveau sentir. Nous devons nous mettre en quête d'un hôtel que nous trouverons au centre ville, à quelques kilomètres de la medina. |
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Une
aventure dont nous nous souviendrons… et ce n'est pas un poisson d'avril ! |
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Ayant trouvé une chambre à prix très correct dans un hôtel propre, nous remplissons les fiches individuelles de police obligatoires dans tout pays. Et là… tout se gâte très
vite! |
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Oui, oui! - C'est bien un fourgon de police! |
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Afin
de comprendre la suite, vous devez savoir qu'à Tanger, lorsqu'un
bateau entre au port, la police prend les papiers du bateau mais aussi
les passeports de l'équipage. Sans passeport, nous ne sommes rien! Dès
notre arrivée à Tanger,
nous avons fait les formalités d'entrée et, obéissants
et surtout n'ayant pas le choix, avons respecté la procédure
et confié, à contre
cœur, nos passeports au policier. |
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Seul
problème : Cet aimable policier a omis de nous dire que ce papier
n'était valable qu'à Tanger. Ceci est hors de question !!!
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Il
est 22h 30 - Nous sommes toujours aussi fatigués et n'avons pas
dîner! |
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… 1/2 heure plus tard, les même
policiers reviennent. |
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Cette
fois nous devons monter dans le fourgon afin de nous rendre aux renseignements
généraux. |
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Lui
aussi très surpris
de cette confiscation des papiers et du "kleenex" qui le remplace,
il interroge le fichier, vérifie nos dires et nous communique
notre numéro d'entrée. Malgré cette mésaventure, nous tenons à remercier tous les intervenants de cette soirée, gendarmes et policiers, pour leur gentillesse et leur courtoisie bien loin de l'agressivité de la police tunisienne et même de bien d'autres pays. Nous comprendrons également à notre retour
la raison de cette "réglementation spécifique".
Nous sommes dans un port de commerce et surtout près de l'embarcadère
des ferries. Confrontés à un grand trafic de drogue et
au problème de l'immigration clandestine (cf. page sur "les
enfants"), ils n'ont d'autre choix pour empêcher des départs
frauduleux. |
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FES |
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Après une bonne nuit bien méritée,
nous cherchons vainement, dans une trentaine d'agence de Meknes, une voiture
de location. Mais il semble que la location à la journée
ne les intéresse guère. |
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Seule solution : prendre le bus pour Fes. |
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Nous sommes
assis. Toutes les places sont prises mais les passagers continuent
de monter. Les petits bancs, cageots et coussins sortent des porte-bagages.
Chacun prend place dans le couloir et les contrôles de police étant
fréquents, chacun
doit régulièrement baisser la tête sur ordre du chauffeur. Sur la route, toujours les champs de sacs plastiques mais aussi des champs de piments, des oliveraies et des vignes. |
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Après un peu plus d'une heure, nous
sommes à Fes, ancienne capitale du Maroc. |
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Et
qu'est-ce qu'on visite dans une ville arabe?… La
medina bien sûr! |
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Et bien cette fois, nous
ne ferons pas "long
feu"! |
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Tout d'abord, sauf exception,
rien ne ressemble plus à une medina qu'une autre medina. Mais surtout nous sommes appelés et harcelés de toute part, l'un voulant nous installer dans son bar, l'autre dans son restaurant. Les commerçants doublent les prix du moindre petit gâteau. |
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Dans moins de 15 jours, c'est le ramadan. Les délicieux gâteaux au miel, confectionnés uniquement en cette période, emplissent les étalages attirant les abeilles par dizaines au grand dam de Candice qui les exècre! | |
A peine sommes-nous sous la
porte de la medina que les guides nous sautent dessus. Fuyant la "medina touristique", nous ferons la connaissance
de Mohamed et Mohamed, deux jeunes garçons, de "faux guides" disent
les "vrais", qui, par leur gentillesse et leur humilité,
gagneront très vite notre estime. |
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Le Palais royal |
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Grâce à eux, nous trouvons enfin une voiture à louer, avides que nous sommes de battre la campagne.
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