(mai 2006) |
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La nuit n’a pas été trop
pénible pour Rémy et moi puisque Candice a veillé jusqu’à 7
heures du matin:
A midi, elle est effectivement à pied d’œuvre. C’est l’heure des reproches : « La nuit, je suis tranquille, le bateau est à moi et vous, vous dormez, alors laissez- moi veiller (sous entendu : fichez-moi la paix) ! » A bon entendeur, salut ! |
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Dans la matinée,
nous avons le plaisir de voir une tortue dans cette eau d’un bleu surprenant. |
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Mais, trop rapide, nous n’avons pu la prendre en photo. Alors à défaut de tortue, … | |
« Accroche-toi, on arrive bientôt!!! » 1ère baignade de l’année
devant Pantelleria ! |
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L’île, vous la connaissez déjà, nous n’allons donc pas nous attarder. Voici juste quelques photos de la côte avec cette roche volcanique que vous aviez vue depuis la terre lors de notre précédente escale: |
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Quant à l’arrivée, cette fois nous allons dans le port en plein centre ville. 3 voiliers sont déjà à quai. Nous faisons une arrivée en douceur. Je suis donc désolée, mais je n’ai aucune sensation forte à vous raconter ! |
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La Méditerranée est vraiment petite ! |
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Trois voiliers sont déjà à quai. Parmi eux, un voilier suisse, des amis de Virflo aperçus à Monastir et Astuce, un Ecume de mer, petit voilier de 7 m 90, sur lequel voyage un jeune couple breton, Yann et Marie, aussi sympathique que beau. Puis arrive Odyssée. Je
suis sur le quai, prête à les
aider. Tout en me lançant les amarres la dame toute contente
me demande :
Mais non ... Quoique ! Aline nous fait tant de pub que ça ne saurait tarder ! En fait, Anne et Alain connaissent Kundalini. Sur leur site, ils ont entendu parler du nôtre et y sont allés peu de temps avant de nous rencontrer… Et nous voilà « pour de vrai » !!! C’est ça la notoriété !!!
Vient le tour de Txori Txuri : « Vous êtes
de Bayonne ? … Nous, on est d’Hendaye. » Je sens qu’après avoir mangé comme
des ogres, nous allons boire comme des trous ! Jeudi 25 mai - Notre quai !
Txori Txuri est parti avec son excellente liqueur de tata Zaza, mais
les allées venues sur les bateaux se poursuivent. |
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Que
n’avons-nous connu ce « super
prof. » plus tôt pour faire bosser Candice avec tant
d’assiduité ! |
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Pendant ce
temps, Yann et moi nous lançons
dans l’artisanat
en confectionnant des dessous de plats. |
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Les
débuts sont difficiles mais ça
vient vite ! |
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La douche est gratuite et même chaude… trop chaude !!! |
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Comme tous les habitants de l’île,
nous avons de l’eau tous les 2 jours. Chacun, en bon voisinage,
en profite alors pour aller fréquemment se rafraîchir tant
la chaleur est intenable. En fait, au fil des jours, nous ne nous quittons plus, sans pour autant nous envahir, chose primordiale pour nous (et semble-t-il pour nos amis également), qui apprécions aussi notre tranquillité. |
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Le
22 mai, Apéro-repas à bord
d’Odyssée : |
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Déménagement
et concert sur la «terrasse»: |
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Le
23 mai, Apéro-repas sur la terrasse ... Nous
sommes de mieux en mieux organisés : |
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Le
24 mai, Apéro-repas toujours sur la terrasse !!! |
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Des voiliers vont et viennent. Les équipages
se joignent à nous, agrandissant le cercle (le nôtre et
celui des bouteilles !). Ils ne stationnent guère bien longtemps,
mais se souviendront de cette escale. |
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Nous pensons d'ailleurs le baptiser !!! |
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Ce soir, un fort vent de nord s’est levé. Les bateaux dansent. Les amarres tirent. Entre vin tunisien, lasagnes et «mojito», nous allons vérifier à droite, renforcer à gauche, inquiets de les voir de plus en plus roulés-boulés par la houle, tapant sur le quai. Nous ressortons nos défenses Michelin. Pour nous tous qui vivons à bord, nos bateaux
sont si précieux. … La nuit est courte et très agitée. Aussitôt levés, les estomacs signalent leur présence. Certains d’entre nous ne tiennent plus à bord. Le quai devient alors salle de jeu ou de lecture pour les uns et salle d’étude pour Candice. Vendredi 26 mai, la météo
nous annonce que le vent de nord-ouest persistera encore quelques jours. |
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Dernier verre à bord d’Astuce |
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Plaisir de cette semaine
passée et regret de cette séparation exprimés. Souhaitant arriver de jour à Favignana, il est 21 heures lorsque nous quittons Pantelleria… … Et là, 2 choix s’offrent à vous : 1) Vous pensez que nous souhaitons vous tenir en haleine en vous racontant maintes péripéties sorties de notre imagination. |
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ou |
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2) Vous nous croyez sur parole si nous vous disons que nous avons vraiment la POISSE !!!! Dans ce dernier cas, et dans
ce cas seulement, vous pouvez poursuivre : A droite la digue, à gauche une énorme tonne en acier à fleur d’eau. Tout ceci sans la moindre signalisation mais nous en connaissons déjà les obstacles et bénéficions de l’éclairage du port et de la ville, ainsi que d’une nuit encore claire. Rémy sent alors que la barre est dure, … de plus en plus dure, … elle ne répond pratiquement plus. Je prends sa place tandis qu'il descend dans la soute arrière (où se trouvent les drosses de la barre à roue)... L’une d’elle est de nouveau coincée sous la poulie. Candice court chercher tournevis et burin... va droit devant. Nous sortons du port au plus vite. Rémy est contraint de relâcher au maximum ce fichu câble pour tenter de le décoincer. livré à lui-même est alors bringuebalé par la houle, tournant et virant sans cesse, les francs-bords dans l’eau (nous qui ne connaissons pas la gîte avec notre 15 tonnes toujours bien à plat!), se dirigeant sans aucun contrôle tantôt vers la digue, tantôt en direction d’un cargo mouillé devant le port… Fangio au plus mal vient se mettre dans nos pattes. Nous l’enfermons dans la salle de bain (où nous l’oublierons un peu trop longtemps ?!). Ah ! J’allais oublier : … 1 heure après, épuisé, Rémy abandonne.
Dès qu’Alain monte à bord pour me remplacer aux
amarres, je saute sur le quai. Ma tension se relâche. Je n’en
peux plus. Trop c’est trop. Voici encore une superstition de marin que nous aurions
du appliquer : … Après une bonne nuit bien méritée, Rémy
parvient à tout réparer. |
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17 heures. Nous partons espérant que, cette fois, tout se passera bien. Nous naviguons au près, comme prévu, et la houle est d’1m50. Mais en modifiant notre cap et le vent étant assez fort, c’est tout à fait supportable. |
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Notre vitesse est de 5 à 6 nœuds durant 60 milles pour passer ensuite à 3 - 4 nœuds. Au petit matin le vent faiblira et nous devrons nous aider du moteur. Le câble de la barre se coince de nouveau mais cette fois nous sommes au large donc, moins de danger (et puis, on s’habitue à tout ?!). Rémy, contorsionné dans la soute, parvient à le décoincer. Aujourd’hui notre petit mousse est fatigué. Rémy et moi dormirons 3 heures chacun . . . |
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