San Antonio de Areco est une ville de la province de Buenos Aires, datant du 18ème siècle. |
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La ville est réputée pour ses objets en argent vendus par les artisans eux-mêmes ou dans les boutiques. Elle est également très fière de son pont. |
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« El Puente Viejo » |
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Ce pont date de 1857. Il ne semble avoir de vieux que le nom et n’est beau qu’aux yeux de la population locale, surtout depuis qu’il a été peint en rose (!?). |
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Mais à part ce pont, la ville est très jolie et ses habitants plutôt sympathiques.
Les vélos sont aussi nombreux que les voitures et attendent leurs propriétaires posés contre les façades, sans cadenas. Et nombreux sont les hommes, vieux ou jeunes, couverts du béret traditionnel. |
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Comme chaque année, pendant une semaine, a lieu la Le costume traditionnel au complet est de sortie, le vélo est largement détrôné par le cheval et les « machos » - terme non péjoratif en Argentine, et pourtant… ! - se préparent pour la parade et les concours. |
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Avant d’assister à cette grande fête, quelques précisions.
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A l’origine, le « gaucho » vivait librement, faisant principalement de l’élevage de bétail dans les vastes territoires de la pampa. Ils furent alors traités comme des hors-la loi et se virent contraints de travailler pour les riches propriétaires qui surent profiter de cette main d’oeuvre compétente. Les moutons remplacèrent les bovins, les terres furent clôturées, les gauchos durent rejoindre les « estancias » (ranchs). |
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Le gaucho a désormais un patron. Et le costume traditionnel ne sort de la naphtaline que lors de cette fête annuelle. |
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Le costume « gaucho » |
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Voici quelques éléments essentiels de la panoplie du gaucho : |
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Faites votre choix ! |
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Pour parfaire la tenue du gaucho, il faut ajouter une belle couverture de laine jetée sur l’épaule ou reposant sur les genoux si le gaucho est sur sa monture. |
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Sur cette couverture est parfois tissée la superbe croix patagonienne, qui protège les voyageurs. |
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Ou, un peu plus tard, à ces hommes : |
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Quoiqu’il en soit, pour nous, les plus beaux sont les enfants. |
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Quant à leurs accompagnateurs, certains ont de quoi attirer les amoureux de la photographie : | |||||||||||||
Si tous ces cavaliers présents aujourd’hui ne représentent pas tous l’image que l’on se fait du « gaucho traditionnel », le défilé de costumes et accessoires que nous proposeront certains de ces « machos » durant cette Fête de la Tradition sont toutefois d’une grande classe. |
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N’est-ce pas "Señor" ? |
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N’oublions pas que le gaucho n’est rien sans sa monture ! |
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!!! |
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En ce jour de la tradition gaucho, les chevaux sont bien entendu nombreux, superbes et certains richement parés. |
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Cette magnificence vise-t-elle à faire briller le cheval ou son cavalier ? |
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Nous aurons une petite idée sur la question lors du défilé de dimanche et des concours qui suivront. |
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En attendant, que la Fête de la Tradition commence . . . |
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