Projet

Vous allez pouvoir suivre la première étape des transformations de .

Mais celles-ci ne seront pas les seules et voici le programme des travaux à venir :

 

Après le remplacement du moteur et l’agrandissement des cabines arrière, tout ayant dû être arraché, il nous faudra réaménager ces cabines et refaire la descente.

Notre projet est ensuite d’améliorer l’isolation et refaire peu à peu d’autres aménagements intérieurs.

Nous souhaitons également refaire une partie du puit de dérive, inaccessible en l’état et que nous aimerions pouvoir surveiller, et autres améliorations extérieures.


Si nous parvenons à faire tout ce que nous souhaitons, ces travaux devraient donc durer un temps certain.

En conclusion, nous ne sommes pas prêts de quitter l’Argentine.

Et vous risquez fort de nous voir plus souvent, sur ce site, en tenues de travail
qu’en robe de soirée et smoking !

 

Depuis notre retour de voyage, nous cherchons désespérément un soudeur qui veuille se donner la peine d’exercer son métier.
De même nous espérons un jour avoir un appel du voilier, du réparateur de groupe réfrigéré, et autres artisans que nous avons maintes fois contactés.

En attendant, nous nous sommes attaqués à la rouille qui commence à ronger .

Dès que nos voisins partent en balade, Rémy saute dans l’annexe et gratte, ponce, peint…
 

Puis enfin, après de longues semaines d’attente épuisantes pour les nerfs, nous trouvons enfin un mécanicien et un soudeur.

Les travaux sérieux vont donc commencer.

En vivant à bord – Ça va être génial !!!

Inch’allah !!!

Nous vidons les coffres des cabines et envahissons de dizaines de sacs le bureau du club, mis à notre disposition par les propriétaires que nous remercions infiniment.   

Parallèlement au traitement de la rouille, Rémy commence le démontage du moteur.

      

Lorsque le moteur sera enlevé, nous nettoierons et traiterons les parties accessibles du compartiment moteur et changerons l’isolation.

En vue de la sortie de notre ancien moteur, nous devrons également ôter quelques morceaux gênants.

Impossible par exemple d’enlever les marches de la descente sans faire ceci :

Mais il faut encore enlever le réservoir en charge.

Heu…je crois qu’il va falloir couper l’autre cloison !...

Finalement, notre Hercule de service tente d’écarter les 2 cloisons.

Ouf  - C'est passé !    

Impossible encore de démonter le placard de la cabine sans tout arracher.

Nous mettons à nu les plafonds des cabines.

  Et de une !…                              

          … et de deux !  

Vendredi 12 mars

 

Notre nouveau bébé arrive !

Notre vieux Thornycroft s'en va... 

... un nouveau Yanmar vient prendre sa place.

  

Si notre 15 tonnes n'avance toujours pas, avec ça… !

Et, dès le lendemain,ressemblera à un champ de mines.

Nous profitons donc de notre dernier week-end de tranquillité toute relative pour rendre visite à nos amis de Goyave, arrivés depuis une dizaine de jours en Argentine.  

Cette journée avec Maryse et Christian, toujours prêts à rire et que nous aimons beaucoup, nous fait un bien fou.

Lundi 15 mars

C’est parti !

Le désordre, la saleté et le bruit feront désormais partie de notre quotidien.

Adrian, notre mécanicien, nous gratifie chaque jour d’une visite éclair.


Pas très rassurant tout ça !

Mais il semble compétent.

Quant à Carlos - 5ème soudeur à s’être présenté, seul et unique à avoir donné suite - c’est un vrai fou du boulot.

En Argentine, c’est comme au Sénégal. Les artisans ne fournissent que leur travail.

En plus de la tôle, il nous faut donc acheter les disques à découper, les électrodes, les verres pour le masque…

Après une bonne journée en ville, tout est prêt.

Dès 8 heures, Carlos arrive avec la première lancha et se met au boulot.



Midi pétante, il prend son repas – 13 heures, il reprend le travail – 17 heures tout est plié.

Des horaires de fonctionnaire.

Mais durant ces 8 heures, Carlos découpe… soude… tape… ponce… avec une rapidité impressionnante.

Il va même un peu trop vite et oublie de réfléchir un peu avant de se lancer.

Cela nous vaudra quelques frayeurs, quelques heures de travail en plus, ainsi qu’une présence constante pour le surveiller.

Deux jours plus tard…

Carlos a bientôt terminé les 2 trappes à l’avant.

         

Rémy doit donc s’attaquer au plus vite au démontage des bancs pourris du cockpit.

  

Tout étant cloué et collé, comme le reste, le terme "arrachement" conviendrait mieux !

Il n’a pas encore terminé que, déjà, Carlos attaque.   

  Coucou, c’est moi !!!

A la vitesse de l’éclair, la tôle est découpée formant 2 grands trous béants sur les cabines.

Pandy et son lit (!) passent d’un côté à l’autre et Candice se met où elle peut pour ne pas gêner.

Nous devons d’ailleurs remercier notre mousse.

Si Candice ne s’est toujours pas mise à la cuisine, elle a pris en charge, depuis le début des travaux, toutes les démarches administratives ainsi que toutes les courses.

D’autre part, nous tenons à préciser que nos amis de Toumaï nous ont très gentiment proposé de vivre à bord de leur voilier pendant leur absence.
Résolus à camper dans le désordre et la saleté pendant encore de longs mois surVent de Folie, nous n’avons pas usé de cette offre.
Mais nous les remercions très sincèrement de leur générosité.

Peu à peu, le nouveau cockpit prend forme et nous pouvons voir le résultat dans les cabines arrière désormais bien plus accessibles.

  Carlos soude toujours. 

Rémy, prudent, s’occupe de la découpe des nouveaux hublots.

Et moi, je tente de me battre contre l’inévitable ! 

Nous sommes épuisés et quasiment sourds.

    Tous aux abris !

Mais tout se passe à peu près bien pour le moment.

Je dis « à peu près » car, « vite fait » et « mal fait » allant souvent de pair, Rémy devra reprendre certaines soudures qui laissent passer l’eau.

Chose très embêtante sur un bateau !

Et, si Adrian est très perspicace quant aux défauts de ses congénères et nous fait souvent bien rire à ce propos, Carlos, comme la plupart des Argentins, est très susceptible.

Dites-lui que son travail a des défauts et il est prêt à partir.

Devant le peu de volontaires, nous sommes donc contraints de fermer les yeux, tout vérifier et faire certaines choses nous même.

Il manquait quelques cordes à l’arc de Rémy, il vient d’en trouver une nouvelle.


    Saint Rémy, priez pour nous !!!

Fin mars 2010

C’est le début de l’automne.

Il fait très bon dans la journée mais nous jouissons, dès le soir, d’un petit air frais qui fait le plus grand bien.

Carlos a terminé.

Mais le moteur en est toujours au même stade. Il attend dans le cockpit.

Adrian ne vient que quelques heures par semaine et, surtout, suite à une erreur de commande de notre part, nous attendons l’inverseur .

Le désordre et la saleté sursont innommables.

Chaque jour, nous ressemblons à des charbonniers.

Olentzero serait fier de nous !
(mention réservée aux Basques !)

Dehors comme dedans, malgré les "scotchs" et protections diverses, la limaille noire s’est infiltrée partout et je préfère ne pas penser au rangement futur.

Mais nous retrouvons un peu de calme à bord et pouvons attaquer les multiples couches de traitement et peinture du cockpit, en tenant compte des allers et venues du mécanicien, ainsi que du menuisier qui doit prendre les mesures des nouveaux bancs.

Début avril

Petite virée en Uruguay

Après renseignements pris auprès des services de l’immigration, une prolongation de 3 mois pourrait nous être accordée. Ceci pour la bagatelle de 300 pesos (60 euros) par personne.

Soit ! Nous irons passer une journée en Uruguay.

N’ayant guère le temps de lézarder, nous choisissons la destination la plus rapide en navette fluviale, soit Nueva Palmira.

Nos visas expirent le 4 avril – Il est donc grand temps !


Seul inconvénient, nous sommes en pleine semaine Sainte.

Durant cette semaine Sainte, très importante en Amérique du sud, les gens sont en congés et nombre d’entre eux profitent de ce long week-end pour voyager.

Et nous - pauvres imbéciles ! - bousculés par notre emploi du temps, choisissons précisément le vendredi 2 avril – Vendredi Saint – pour effectuer ce voyage.

Levés à 5 heures du matin, nous profitons de la gentillesse de Ramos (passeur du club) qui accepte de nous faire traverser le rio à une heure si matinale.

Puis nous marchons ½ heure jusqu’au centre ville, de l’autre côté du pont, où a lieu l’embarquement.

   Le bateau est bondé.

Après une heure d’attente à cause d’une passagère que les autorités enquiquinent, et 3 heures de navigation à travers le delta, il est plus de midi lorsque nous arrivons à Nueva Palmira.

Nueva Palmira - Uruguay

Papa, maman et 1 ou 2 enfants sur le scooter.

Les voitures, antiques, qui avancent à vitesse escargot et s’arrêtent pour nous laisser traverser.

A pied, en vélomoteur ou en voiture, tous ont leur pot de maté et le thermos sous le bras.


Nous sommes bien en Uruguay !

Le retour étant prévu à 15 heures, nous n’aurons que le temps de déjeuner et nous apprécierons ô combien ces succulents et copieux desserts que les Argentins ne semblent pas connaître.

Cette fois, le bateau est presque vide.

Chacun de nous s’installe sur une banquette.

Dodo jusqu’à l’arrivée !


Nous retrouvons notre brave Ramos aussi épuisé que nous par ce lever très matinal.

21 heures - Tout le monde au lit !

Demain, le boulot recommence.


Ah non ! J’oubliai.

C'est toujours la semaine Sainte et, en plus, c’est le week-end.

Lundi alors !

Semaine du 5 avril

En fait, nous ne verrons personne avant…mercredi

Longue la semaine Sainte en Argentine, très longue…!!!

 

Puis, doucement mais sûrement, le travail reprend.

Nous voulons absolument partir pour le Pérou et la Bolivie avant la fin du mois.

Nous n'avons pas de temps à perdre.

    Pandy a réintégré sa cabine tribord, ravi de disposer de tant d'espace.

  

      
La peinture avance.

Mais l’inverseur n'est toujours pas arrivé. Notre mécano est un vrai courant d’air et aucun accessoire n’est installé.

Notre Adrian "se la coule douce" et Rémy perd son calme.

Vendredi 9 avril

Depuis le milieu de la semaine, craignant probablement d’essuyer une deuxième fois la démonstration d’impatience de notre Capitaine, notre cher Adrian vient de plus en plus souvent.

Pour avancer la peinture du cockpit, c’est très pratique !?!

 

T’inquiète pas Chéri, il va te la rendre, ta place !!!

 

         

« Tranquilo Rrrrémy ! »

« Si no vengo, Rémy me mata ! »
(Si je ne viens pas, Rémy me tue !)

          

En plus de sa sympathie et de son humour, nous découvrons un homme très compétent et astucieux et notre indice de confiance augmente considérablement.

Anecdote : Vive l'Argentine!

Adrian veut brancher son poste à souder pour fixer les pattes de soutient du moteur.
Nous lui demandons quel modèle de prise il veut : Argentine ou normale ?

Adrian : « Pourquoi, les prises ne sont pas partout comme ça ? »

Rémy : « Non, ce modèle n’existe qu’en Argentine. »


Adrian, très lucide, nous a souvent mis en garde sur la qualité très douteuse de tous les produits « made in Argentine » - inox de mauvaise qualité, matériel défectueux et j’en passe.

« En Argentine, les entreprises font du NatioMal », nous dit-il.

En apprenant, non sans surprise, que l’Argentine a également SON propre et unique modèle de prise, il sourit et dit : « Vous ne savez pas que Dieu est Argentin ! »

Bon, c’est pas tout ça, mais faut que j’vous laisse.

    J’ai du boulot !

 

Et pendant que ça sèche, je dois encore mettre à jour le site.

 

Car demain... Repos !

 

 

On n’a pas tous les jours 29 ans !!!

 

Dernières Nouvelles et programme de voyage

Lundi 12 avril

Notre inverseur est arrivé et devrait être installé mercredi - Parole d’Argentin !...?

Aujourd’hui, notre courant d’air – j’ai nommé Adrian, le mécano - n’a pas donné signe de vie.

Idem pour notre menuisier qui, certes, a commencé les bancs pour les installer pendant notre absence, mais doit, depuis une semaine, venir mesurer l’inclinaison nécessaire.

Nous osons espérer qu’ils ont bien enregistré notre message.


Quoiqu’il arrive, nous partons lundi prochain.

Nous en avons marre de leurs vaines promesses.

Et rien, désormais, ne nous fera repousser encore notre voyage.

D’autant que nous devons être de retour avant le 28 juin, date limite à laquelledevra de nouveau sortir du pays.
Après quelques jours en Uruguay, nous tenterons alors une nouvelle entrée en Argentine, en espérant obtenir 8 mois de plus pour notre bateau.

Ensuite, un petit retour en France est prévu afin de régler certaines affaires, revoir la famille et les amis et surtout faire la connaissance de mon adorable nièce…

  Impossible de résister !
… avant qu’elle n’atteigne ses 18 ans (!?!)

Pendant ce repos bien mérité, nous tenterons de vous faire partager ce prochain voyage.

Jeudi 15 avril

Finies les grandes chaleurs - Le soir, nous devons même allumer le chauffage.
Un bon moyen de nous préparer à ce que nous allons devoir endurer dans quelques jours.


A part cela…

Depuis mardi, Adrian passe de longues heures dans le compartiment moteur.

Il est 22 heures 40 lorsque le joli bruit de notre nouveau moteur se fait entendre.

Quelques branchements restent à faire mais nous sommes déjà rassurés.

Nous allons pouvoir partir l’esprit serein.

*

Ayant vu combien il était difficile de mettre à jour la page d’accueil du site lorsque nous sommes en "vadrouille", voici le programme prévu pour ce voyage :

Salta, et les paysages andins du nord-ouest argentin

La Bolivie avec Salar d’Uyuni - Potosi et les mines d’argent – Sucre – Cochabamba -
La Paz – les ruines pré inca de Tihuanaco

Passage au Pérou avec le Lac Titicaca

Au Pérou : Cuzco et le Machu Pichu - Nazca

Et enfin le désert d’Atacama, au nord du Chili

Notre départ est imminent.

A bientôt pour de nouvelles aventures . . .


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