Jeudi 24 décembre


Avec cette chaleur, on peut dire que la cuisinière s’est surpassée.

De face …

De dos…
Désolée, de profil, j’ai pas !

Trêve de plaisanterie.
L’un à la cuisine, l’autre à la mise en place, mes deux amours m’ont bien aidée.

 Mais non Chéri...

  ...la cuisine...

...c’est pas par là !!!

La cuisine ?...
Moi, je l’ai trouvée !

Ben moi, j’abandonne.
Je suis fatigué !

Apéritif dans le cockpit sous 34°C à 20 heures.

La charlotte nous a évités la chaleur du four. Mais nous n’avons pas pu la démouler sous peine, faute d’un bon frigo, de manger de la crème !

 

Toutefois, l’équipage semble s’être régalé puisqu’il en parle encore 3 jours plus tard !

Ce bon repas fut agrémenté d’un beau medley musical préparé par notre Capitaine.

Suivi d’un bon repas dans le carré, à l’abri des moustiques.

N’oublions pas le super cadeau de Noël qui accompagnera notre fille dans sa nouvelle vie d’étudiante :

Sympas les parents !...?


Au fait, à quelle heure je devrai me lever dans 1 mois 1/2 ?

Contre toute attente, nous passons un excellent Noël.

La photo est un peu floue ?

Ça tombe bien... nous aussi !

Pour couronner la soirée, à minuit, des feux d’artifices ont retenti dans tous les environs (tradition argentine : la nuit de Noël et de Nouvel An, chacun y va de son petit feu d’artifice et les sirènes des pompiers hurlent toute la nuit).

.Aucun ne dépassaient les arbres du club, mais nous avons profité avec plaisir du bruit des pétards et des éclairs lumineux qui n’en finissaient plus.

Finalement le club désert, sans bruit de lancha et autre Zodiac,
c’est pas si mal !


(Accueil du site)

N’y pense pas ce soir,
tu vas te faire du mal !!!

Samedi 25 décembre – "Grasse mat" pour tout le monde !

Au réveil, il fait 37 degrés. Nous allons encore rôtir jusqu’à ce soir !

La semaine passe…vite…
Adrian passe… mais ne s’arrête pas…
Et Rémy bosse… toujours comme un fou.

Tu devrais peut-être te mettre à l’ombre Chéri !!!

D’autres câbles ont vu le jour, nos nouvelles batteries sont branchées, d’autres tâches de rouille ont disparu, notre treuil de dérive est méconnaissable…

31 décembre 2010

En ce dernier jour de l’année, le second se retrouve à 4 pattes sur le pont, sous une chaleur torride et un soleil de plomb.

A vrai dire, mon cher et tendre est arrivé de bon matin, avec ses pinceaux et un pot de peinture à la main.
Ayant eu le malheur de promettre de me charger de cette corvée…


 
Ai-je vraiment eu le choix ?!

Notre annexe est prête pour une seconde vie - nous l’espérons ! – et son moteur tourne comme une horloge (pour l’instant car, comme le reste, histoire d’occuper le Capitaine, ça ne va pas durer !).

Bonne nouvelle pour notre mousse :

Y’en a une qui va être contente !

Après avoir bien transpiré, moi sur le pont, Rémy dans l’annexe pour repeindre la jupe…

…une bonne douche au jet, salée et bien chaude,
(nous n’avons toujours pas d’eau douce dans le club et, avec la chaleur, l’eau est parfois bouillante !)
… et nous sommes prêts à affronter les degrés dans le carré.

C’est que…

c’est pas tous les jours Nouvel An !

(Le beau tuyau vert qui passe par le hublot…
c’est l’eau courante !)

Dans l’après midi du 31 décembre, Candice ne sait toujours pas s’il y a une soirée.
Le téléphone bat son plein. Personne ne semble se décider.

Que ce soit au Brésil, au Chili ou en Argentine, nous avons déjà pu constaté que tout se décide au dernier moment. Impossible de faire des projets. Et il semble que ses amis aient pris cette fâcheuse habitude.

Seul problème : Depuis Tigre pour aller à Buenos Aires, Candice doit compter 2 heures de trajet et, par sécurité, éviter de prendre la train trop tard dans la soirée.

La soirée semble donc très compromise et notre fille commence à bouillir sur place.

19 heures - OUF ! – Les jeunes ont enfin pris une décision.
Candice retrouve le sourire.

Salut ma puce. Amusez-vous bien et à demain !
Non, pas demain, dimanche !
Ah oui ! On avait oublié !

Demain, il n’y a pas de lancha. Et impossible d’aller la chercher en annexe car nous n’avons qu’un portable. Candice s’étant fait arraché le sien - tout beau, tout neuf – récemment, à la sortie du train - Vive les grandes villes !

Nous reverrons donc notre jeune fille… l’année prochaine.

Décidément, elle a vraiment décidé de nous roder à la séparation !

Un réveillon en amoureux

Tous les branchements n’étant pas terminés, nous sommes un peu pauvres en lumière.

Nous nous parons donc de nos lampes frontales – très élégant !? – et nous installons tranquillement dans le cockpit pour déguster quelques douceurs du pays.

Il est 21 heures 30, lorsque notre voisin ne trouve rien de mieux que faire ronfler son gros moteur d’annexe - un 20 CV tout neuf ! - qui semble lui poser quelques problèmes.

Bruit et odeur de carburant… A la vôtre !

Nous pourrions lui indiquer qu’il devrait filtrer son essence pleine de saleté – nous avions le même problème 2 jours plus tôt – mais nous nous abstenons.

C’est tout de même pas un jour pour incommoder les voisins à une heure pareille !

…¾ d’heure plus tard, il daigne enfin arrêter.


Pendant ce temps, pas un signe de tête pour dire bonjour.

Sympa nos voisins !?


Mais que cela ne nous gâche pas la soirée !

Si je vous donne le menu du jour, vous allez probablement sourire.

Mais c’est qu’il y a une éternité que nous n’avons pas mangé une bonne pizza maison !!!


Quant à nous, notre souhait en cette nouvelle année 2011
est de moisir ici le moins longtemps possible 
et de partir avec un voilier plus confortable !

Dimanche 2 janvier 2011


Fin des festivités


Quoique… pas pour tout le monde !

8 heures 30 - La navette s’approche de . C’est Candice qui revient.

Alors…
comment se sont passées ces fêtes ma chérie ?... !

Brlghtvglt !!!

Ouais !? Bon !

Vas te coucher. Tu nous raconteras plus tard !

Quant à nous… pas de repos pour les braves !

Comme vous l’aurez compris, nous avons encore beaucoup de travail.

 

Vous savez désormais à peu près tout sur notre vie à bord depuis notre retour.
J’espère que les petits curieux sont satisfaits !


Entre 2 coups de pinceau et si mon Capitaine ne demande pas trop l'aide de mes petites mains, je tenterai de poursuivre le récit de notre vie à Tigre . .
.

Pour notre mousse, la fiesta battra son plein encore toute la semaine.

Affaire à suivre . . .
Et le week-end prochain, nos jeunes gens partent 4 jours pour le Carnaval de Gualeguaychu, ville au nom imprononçable au nord de Buenos Aires.