La matinée du mercredi sera consacrée aux formalités de sortie du pays – émigration et douanes à Tigre, puis police à San Fernando…comme d’hab !

Ces démarches sont toujours aussi fastidieuses, avec toujours le plaisir de constater que les officiers de la Prefectura (police) nous reçoivent comme si nous étions de dangereux criminels.

Très agréable !?



14 heures – Le vent s’est levé et je suis inquiète.

Mais le Capitaine estime que ce n’est rien.

Le bois, l’isolant et les multiples fournitures envahissent les cabines.

Nos planches de contreplaqué sont calées et protégées sur le roof.

Nous larguons donc les amarres comme prévu.

Première halte vers 18 heures.

Nous jetons l’ancre près de la berge, dans un passage assez large du Rio Parana Mini, afin de ne pas gêner la circulation des lanchas, barges et cargos qui circulent sur le Rio.

Nous sommes toujours en Argentine.

Tout est calme. Rien ne bouge.

Nous devrions passer une bonne nuit…

Mais dans la nuit, nous subissons un bon pampero et le vent, pourtant ralenti par les arbres de chaque côté, souffle très fort.
Nous nous levons pour vérifier. Le mouillage tient. Et, par chance, la houle n’entre pas jusqu’ici.

Le lendemain...

...après un petit déjeuner sous un soleil printanier…

…nous repartons.

Heu…ça va bien Chéri ?

Oui, oui. Je prends des mesures !

Ah bon…?

Tu vas pas nous construire un mur dans le cockpit quand même ?...!!!

Nous nous dirigeons vers Nueva Palmira.

Après le Rio Parana Mini, nous descendons le Rio Parana Guazu, puis remontons le Rio Uruguay.

Nous arrivons à Nueva Palmira
en fin d’après midi.

Dès notre arrivée, nous croisons la vedette de la Prefectura. Tous nous saluent très courtoisement.

Aucun doute, nous sommes en Uruguay !

Car, si chaque jour en traversant le Rio Lujan à bord de la lancha, nous croisons les nombreuses vedettes de la police argentine qui sillonnent ce rio et tout le delta de Tigre, jamais l’un d’eux ne nous a salués.

Quant aux formalités en Uruguay, un passe temps comparé à l’Argentine, et la gentillesse assurée.

Bloqués par la pluie, nous passons 2 nuits dans ce port calme… trèèèèès calme…

Nous nous demandons ce que les Argentins viennent faire chaque week-end dans cette ville parait-il touristique.

Car en effet, chaque week-end le petit port de Nueva Palmira est comble et à la fin de ce week-end, veille de la semaine Sainte, les yachts auront parait-il rempli le ponton.

Mais pour l’instant il n’y a pas grand monde.

Heureusement car Vent de Folie n’en fait encore
qu’à sa tête !

En arrivant, nous avions jeté l’ancre à l’avant pour nous amarrer l’arrière au quai, comme il se doit. Mais dans la journée, le vent s’est levé. Notre ancre a dérapé dans la vase et notre 15 tonnes s’est gentiment positionné le long du quai, prenant ainsi toute la place.

Samedi matin

Nous repassons à la Prefectura pour signaler notre départ.

Anecdote : Gentils les Uruguayens ? Le mot est faible !

Rémy demande à l’officier de la Prefectura s’il peut consulter une carte du Rio Negro. Carte difficile à trouver et qui n’est pas répertoriée sur notre programme de navigation.
Un jeune homme, propriétaire d’un gros yacht amarré près de Vent de Folie, lui offre alors la sienne, récemment achetée à Soriano.

Merci beaucoup, je vais faire une photocopie et vous la ramène !

Non, non. Inutile. Je vous l’offre !

Touchés par cette gentillesse que nous avions déjà oubliée,

nous partons pour notre prochaine escale : Soriano . . .

 

 


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