Lorsque vous cherchez une rue, on vous indique qu’elle se situe au 2ème, 3ème ou 5ème cuadra, à gauche ou à droite.

Avec cette architecture, toutes les rues descendant du sud vers le nord de la ville aboutissent sur la rive du Rio Negro et donc sur la grande avenue parallèle au rio.

Cette avenue est double. Les voies, séparées par de belles et grandes allées verdoyantes avec là aussi des statues, sont très larges.

Lorsqu’on arrive d’Argentine, on s’attend forcément à une circulation dense avec des voitures roulant très vite ainsi que les nuisances sonores qui en découlent.

Mais nous sommes en Uruguay.

Et les Uruguayens sont des gens très calmes et très respectueux.

Comme au Chili, impossible d’approcher le bord d’un trottoir sans voir les voitures stopper à une bonne centaine de mètres pour vous laisser traverser.

A tel point que, même si vous ne faites qu’observer quelque chose au coin de la rue, vous traversez malgré tout (!).

Sur cette large avenue, il en va de même que dans les ruelles.

Nous avons été très surpris, le premier soir, en longeant cette large artère.

Trois voitures avançaient vers le centre ville, chacune occupant une voie. Mais leur vitesse était celle que l’on observe aux heures de pointe, lorsqu’il y a des encombrements. Les klaxons en moins.

Alors que nous marchons, nous pourrions aisément engager la discussion avec un chauffeur sans qu’il ait à ralentir.

Ainsi, cette avenue est toujours calme et tant mieux pour nous car elle se poursuit jusqu’au port.

Un peu avant le port, un pont traverse le rio.

Ce pont permet d’accéder à la petite île que nous voyons depuis , juste en face du port.

Nous irons la visiter un de ces jours, promis !

Tout le long de l’avenue, on peut suivre la rive sur de larges trottoirs ou sur des pelouses parfaitement tondues et d’une propreté incroyable.

Cette propreté est surprenante lorsqu’on arrive d'un pays voisin, quel qu'il soit.

Les Uruguayens sont-ils plus propres et plus respectueux de l’environnement que leurs voisins ?
Les services d’entretien sont-ils plus efficaces ?

Le fait est que, comme toutes les villes que nous connaissons en Uruguay, il n’y a aucun papier, canette ou bouteille sur le sol.

La propreté et le calme des habitants fait dire aux touristes que
l’Uruguay est la Suisse de l’Amérique latine.

Après une vingtaine de minutes à pied depuis le centre ville,

nous arrivons à "el Puerto de Mercedes".

Ce port est pour nous un havre de paix.

Voici

Et voici la vue depuis  

Lorsque nous sortons, voici l’environnement dans lequel nous vivons désormais :

Dans ce petit paradis de verdure et de tranquillité...

Restaurant sur l’île
...comment ne pas être heureux ?...!

…malgré une grande fatigue due aux travaux…

Comme dans toutes les villes d’Amérique du sud, les rues de Mercedes respectent un quadrillage parfait et l’on se repère en fonction du nombre de « cuadra ».
 

 


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