La cathédrale

Devant les gares, mais surtout lors de chaque arrêt lorsque l’on voyage en bus, des femmes montent et proposent ces humitas, tamales et empanadas.

Riches de toutes ces connaissances, nous poursuivons notre route vers la Quebrada de las Conchas . . .

¡ Mmm…
Muy bueno !

Anecdote : Honte à nous !

Nous trouvons un petit hôtel près du centre ville et, comme souvent, Candice est notre interprète.

La jeune fille qui nous accueille nous montre notre chambre, puis demande à Candice :
       « Vous vivez en Argentine ? … Parce que vous avez l’accent Porteños ! » 

Rappelons que les « Porteños » sont les habitants de Buenos Aires dont la prétention s’est taillée une belle réputation dans tout le pays - 
Gloups !
La Quebrada
Jeudi 22 avril 2010


(Accueil du site)
El Duende, petit lutin qui sème la pagaille partout où il passe.
Ragoût avec tripes, cœurs de volailles, citrouilles, maïs, oignons et autres ingrédients qui fera le bonheur de notre gourmet.
Salta

Nous apprendrons, entre autres, la signification des couleurs du poncho noir et rouge,  typique de la région.

Sur les hommes, elle affirmera qu’ici, ils sont encore plus machos qu’ailleurs.
Par exemple, pour le Carnaval qui dure une semaine, ces derniers, mariés ou non, quittent la famille pour festoyer en célibataire.
Quant aux filles, celles qui veulent faire savoir qu’elles comptent bien profiter de toute la nuit portent une feuille de basilic sur l’oreille.



 

 

et

Particularités régionales

 

 

 

 

La route de Cafayate à Salta sillonne entre des falaises vertigineuses de roche brune et rose :

 

 


 

 

 

(Pour agrandir, cliquez sur la carte)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant près de 4 heures, nous sommes secoués comme des pruneaux par un chauffeur peu délicat. Mais le paysage de Far West qui défile derrière les vitres du car est déjà l’annonce d’une superbe aventure pour les jours à venir.

 

 

 

 

 

 

  Arrivée à Salta

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Située à environ 200 km au nord-est de Cafayate, Salta est une grande ville très animée.

Avant d’atteindre le centre, on ne trouve aucun charme à cette ville trop semblable à d’autres.

Mais au cœur de la ville, autour de la jolie Plaza 9 de Julio (date de l’a signature de l’indépendance de l’Argentine, en 1816 à Túcuman), toujours pleine de monde, on découvre de belles églises, la superbe cathédrale, et de belles bâtisses de l’époque coloniale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hélas, aujourd’hui, la pluie est au rendez-vous. Nous devrons attendre notre retour de visite de la région pour découvrir ces belles façades sous le soleil.

A Salta, les commerçants sont très aimables mais surtout font preuve de beaucoup de discrétion. Nous sommes loin de la mentalité Porteños.

 


Dès le lendemain . . .
Nous avons une voiture pour 4 jours et avons hâte de partir à la découverte de la région . . .

 

 

 

 

Particularités régionales

 

Vendredi 23 avril

A bord de notre petite Fiat, nous traversons des villages dont la population est presque exclusivement d’origine indienne.
Avant d’entrer dans la Quebrada, nous faisons halte dans un petit hameau et cette pause café s’avèrera très enrichissante.



 

Notre hôtesse au sourire rayonnant est un puits de connaissances.
Intarissable et passionnée, elle évoquera avec beaucoup d’enthousiasme l’histoire, la géographie et la culture de sa région d’une grande richesse.

 

 

 

 

 


 

Le rouge représente le sang versé contre les espagnols.
Le noir, appelé « luto », représente le deuil.

 

Elle nous donnera maints détails sur les diverses croyances de son peuple comme El Duende (petit diable) ou la Pachamama (Mère Nature très vénérée par toute la population Andine et dont nous reparlerons), ainsi que sur les danses, le carnaval et autres particularités.

 

 

 

 

 

 

Pour les plats salés, citons le locro



             

Nous nous régalerons surtout de Humitas

 

Nous saliverons à l’écoute des nombreuses spécialités culinaires de la région. Longue liste que nous complèterons et goûterons avec délice tout au long de ce voyage dans les Andes.

 

et de Tamales

 

 

 

 

 

 

 

 

(maïs moulu frais et oignons, enveloppés de feuilles de maïs et cuits au four ou dans de l'eau chaude).

 

 

 

Nous apprécierons aussi de retrouver les petits pains feuilletés, comme au Chili.

Mais aussi le Bolo nature ou le Bolo con chicheron, grand pain rond souvent mélangé avec de la graisse de porc frite.

 


 

 

A savoir : la Cayote est une sorte de grosse pastèque à la chair très fibreuse.
Cuite lentement avec du sucre, quelques clous de girofle, des zestes de citron et d’orange, la pâte de cayote peut être dégustée seule, avec des noix, avec du fromage de chèvre ou en empanada.

Déplorant que cette jeune femme ne puisse mettre à profit toutes ces connaissances ailleurs que dans ce bar-restaurant, nous ne nous lassons pas de l’écouter.

Nous ne pourrons quitter les lieux sans goûter les excellentes empanadas à la pâte de cayote  « faites maison » et fierté bien légitime de cette sympathique personne.

 

 

En "empanada" pour ces dames, avec du fromage de chèvre artisanal pour le Cap’
C’est un régal !