Dès la sortie de Cafayate, en direction de Salta, on entre dans la Quebrada de las Conchas, appelée plus communément Quebrada de Cafayate.

Si les orages d’été déversent des torrents d’eau sur les coteaux de la vallée Lerma de Salta, les chaînes de montagne, au sud et à l’ouest, sont si hautes qu’elles empêchent l’avancée de ces orages subtropicaux.
Elles bloquent également les nuages, offrant des ciels limpides d’un bleu sublime.

Dans ces zones arides, les rivières qui descendent des Andes ont creusé de profonds canyons exposant les strates sédimentaires multicolores.

Ce sont ces canyons que l’on nomme ici Quebradas.

Dans cette Quebrada de Cafayate coule El Rio de las Conchas.

L’érosion des strates y a parfois créé des formations surprenantes où chacun y reconnaît ici un animal, là une procession, ou encore un château, un amphithéâtre...

Le crapaud 

Une procession

Nous arrivons à la Garganta del Diablo.

Notre baroudeur préféré, sans peur et sans reproche...

                             - Quoique ?! -

   ...décide d’aller voir d’un peu plus près.

Quant  nous...

- faibles femmes que nous sommes ! -

...vue la hauteur, nous renonçons.

Nous tenons à poursuivre ce voyage sur nos deux pattes.

Car, pour monter, tout va à peu près bien. Mais pour redescendre....

…même si notre patenté curieux fait le pitre…

…c’est "une autre paire de manches" !

Ouillouillouille !

A la sortie de cette Garganta del Diablo un petit étal, et surtout un homme, attire notre attention.

A l’aide d’une petite scie, cet homme sculpte des bijoux dans du bois de cactus.

Dans de petits médaillons et des boucles minuscules apparaissent des lamas, des cactus, la lune ou le soleil. Des épines de cactus sont insérées dans les chaînes.

Un peu plus loin, une immense crevasse impose une nouvelle halte.

Çà et là, des hommes ont formulé un vœu sur ces Apachetas 

Sur les terres arides qui bordent la route, le tabac commence à sécher dans les plantations.

Dans toute cette région des Andes, les maisons sont construites en adobe. Les briques sont faites sur place et montées dès qu’elles sont sèches.

Celle-ci semble minuscule, écrasée par la profondeur du canyon 

Les fruits de l’Algarrobo (acacia) sèchent en hauteur, sous un soleil très généreux.

Nous poursuivons notre route au cœur de cette Quebrada.

Ouf !

Les chaussures ont tenu et le pantalon est toujours en bon état !

La palette des couleurs est époustouflante.

En milieu d’après midi, nous quittons cette superbe Quebrada et prenons la piste qui mène à Cachi.

Cette piste traverse une autre Quebrada encore plus sublime . . .


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Nous poursuivons notre descente vers Cafayate.

(Pour agrandir, cliquez sur la carte)

Plus nous pénétrons dans la Quebrada par des chemins de terre, plus les formes et les couleurs sont sublimes et le dépaysement total.

Cet homme est un véritable artiste.