Depuis Cafayate, nous avons retrouvé la célèbre route 40.

Vous vous souvenez ?

Celle si chère à notre Capitaine !

A partir de San Carlos, celle-ci devient une piste de graviers, très poussiéreuse, qui traverse les alluvions abruptes.

Chaque famille possède un four et un enclos pour les chèvres.

Nous ne sommes pourtant pas le 2 mai !?!

Nous stoppons pour laisser place au cortège.

Les habitants du village – tous présents !? - traversent un à un le ruisseau. Seules les vieilles dames, portées par ces messieurs, éviteront de se mouiller les pieds.

Les maisons, toujours en adobe, comportent ici des colonnes néoclassiques.

A intervalles réguliers, nous traversons de petites bourgades.

Nous approchons d’Angastaco et allons traverser  une nouvelle Quebrada.

La roche est de plus en plus claire, pour devenir blanche.

Nous sommes dans la Quebrada de las Flechas.

Cette Quebrada est encore plus somptueuse que celle de Cafayate. Sa blancheur suscite un sentiment de paix.

Nous sommes à 2000 mètres d’altitude.

La piste sinueuse rase la roche, passant parfois entre deux plaques parallèles.

Le paysage avec ce ciel d’un bleu indescriptible et cette roche blanche est d’une pureté et d’une beauté à couper le souffle.

Ces trous dans la roche sont faits par ces oiseaux qui s’envolent par dizaines sur notre passage.

Il s’agit du Loro Verde.

Nous traversons la petite ville d’Angastaco, à 90 km de Cachi.

Les sources de revenus pour la population occupant ces terres si arides sont un peu de vigne, beaucoup de chèvres et quelques vaches.

Et tout ce petit monde se promène tranquillement, là où il peut.

Si ces Dames voulaient bien se pousser un peu !

Merci Mademoiselle…  Euh… Madame, pardon !

L’équipage de Vent de Folie adorant les animaux, ces rencontres ne sont pas pour nous déplaire.

Le nom de ce gros oiseaux au bec rouge vif est Carancho.

Mais ne nous demandez pas son nom en français !

Et voici le  séchage des briques

Au loin, le Neve de Cachi culmine à 5500 mètres.

Aucun bus n’emprunte cette route. L’autostop est donc la seule solution pour ceux qui veulent rallier l’un des nombreux petits villages oasis de cette vallée des Calchaquies.

Nous profiterons largement des connaissances de l’un d’eux, l’assaillant de questions avant qu’il ne s’endorme à l’arrière de la voiture.

 

Nous voici à Molinos, petite bourgade de 500 âmes au calme surprenant.

Cette ville date du 17ème siècle et tient son nom des moulins toujours en activité sur le Rio Calchaqui.

Pensant à tort que nous ne pourrons voir des vigognes dans la nature, nous allons les observer derrière un grillage dans un élevage de Molinos.

La vigogne, cousine sauvage du lama et de l’alpaga, est une espèce menacée.

Sa laine est plus douce encore que celle de l’alpaga et elle est d’une grande élégance.

 

La nuit tombe et nous hésitons à poursuivre vers Cachi à une quarantaine de kilomètres de là.

 

L’autre solution serait de dormir ici, à Los Molinos, petit village typique…
et surtout… typiquement paumé !

La décision est unanime.

Nous préférons rouler encore une bonne heure pour atteindre Cachi.
Et nous ne le regretterons pas . . .

Note : Infos intéressantes sur ce panneau.
           Mais, nombre d’entre vous comprenant l’espagnol, cette fois, nous ne traduirons pas.

           Et pour les autres, un petit effort !    J’en fais bien, moi !!!

(Pour agrandir, cliquez sur la carte)

 

 

 

 

 


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