Impossible d’échapper à la magie de Cachi, petite ville où 1800 habitants vivent à 2200 mètres d’altitude.

Les rues sont propres, les maisons simples et charmantes et la population d’une grande gentillesse.

On peut juste déplorer le climat  -  Un peu frisquet !

                           A 8 heures du matin, le gel recouvrait les vitres de la voiture - Brrr !

Cachi a été construite au pied du Nevado de Cachi dont les cimes dépassent les 6000 mètres, et ces monts, visibles au bout de toutes les ruelles, ajoutent au charme des lieux.

Notre programme bien chargé ne nous permettra pas, hélas, de séjourner dans cette ville.

Mais après une nuit excellente dans un petit hôtel familial, nous irons quand même faire un petit tour dans les rues de Cachi afin de profiter de tant d'authenticité et nous imprégner de son atmosphère chaleureuse.

Nous ne savons pas encore que cette ville et la magnifique Quebrada de las Flechas, traversée la veille, garderont notre préférence dans cette visite du Noroeste Andin, côté argentin.

Plus accessoirement, nous ne savons pas non plus que cet hôtel sera le plus propre et le plus charmant de notre séjour dans les Andes.

Anecdote : Respect !

Sur la porte de certains commerces, nous voyons affiché ceci :

« Nous travaillons et ne faisons pas la charité.  Par respect pour cela, merci de ne rien donner aux enfants. » 

Mais il est déjà 10 heures – Nous devons lever le camp.

La piste est impraticable sauf en 4x4. La seule possibilité pour nous est de repartir vers Salta, puis prendre la route qui traverse la Quebrada del Toro.

Cette route traverse le Parc National Los Cardones, à une centaine de kilomètres de Salta.

Ce parc s’étend sur 65 000 hectares.

Il tient son nom du cactus Candelabre,
appelé cardón et qui envahit les plaines.

En l’absence de forêt, l’importance de ce cactus fut longtemps considérable pour la construction (chevrons, portes, fenêtres…).

Çà et là, des maisons en adobe. Aussi esseulées qu’elle puissent paraître dans cette nature hostile, toutes sont habitées. On se demande comment ces gens peuvent supporter un tel climat.

Mais plus impressionnante que les cardones, la mer de nuage que nous surplombons soudain depuis la route.

Nous sommes au Piedra del Molino, 3348 m au dessus du niveau de la mer.

Cette vallée porte bien son nom. 

Devant une telle féerie, un vœu à la Pachama s’impose !

A partir de là et jusqu’à El Carril (au sud de Salta), la route serpente entre les montagnes.

Nous allons à San Antonio de los Cobres.

Cliquez sur la carte pour agrandir.

Cette ligne traverse la Quebrada del Toro jusqu’à Puna, à la frontière chilienne.
Elle monte, descend, trace des spirales, passe sous une vingtaine de tunnels, traverse 31 ponts et 13 viaducs.

Le train qui emprunte cette ligne – El Tren a las Nubes –  est un train touristique qui va de Salta à San Antonio de los Cobres, soit la moitié du parcours.

A Abra Chorillos, l’altitude de 4575 m fait de cette voie ferroviaire la 4ème ligne la plus élevée du monde.

Nous sommes sur El Camino Colorado où la roche offre toujours des couleurs incroyables.

14 heures

Nous atteignons la piste qui mène à San Antonio de los Cobres

Cette piste est tracée dans le lit de la rivière.

D’anciennes pistes, sur les hauteurs, semblent avoir été abandonnées.

Nous comprenons pourquoi lorsque, d’en bas, à différents endroits de cette ancienne route, nous découvrons les éboulements.

Nous sommes dans l’Altiplano, à 4000 mètres d’altitude.

Nous traversons un paysage d’un autre temps.

Si John Wayne, coiffé de son Stetson, arrivait sur son cheval au galop, nous ne serions pas surpris.

Tiens ! Justement le voici !

Nous croisons souvent la ligne de chemin de fer.

Mais à 120 dollars (environs 95 euros) la place, nous nous sommes abstenus !

Et nous avons bien fait car, alors que ce train se cache souvent dans les montagnes, la piste que nous suivons serpente toujours au fond du canyon, offrant ainsi un grand dépaysement.

Puis, pour quelques kilomètres, nous retrouvons le bitume et les couleurs de la quebrada.

Et voici de jolies vigognes, cette fois en liberté.

Nous entrons dans ce petit hameau égaré sur la route de San Antonio.

La population est quelque peu…surprenante !!!

Bonjour Messieurs -Dames ! Ne craignez rien, nous ne faisons que passer !

« Quand j’entends siffler le train… »

Voici le fameux train touristique, à prix d’or.

A ce tarif, la police peut se déplacer toute la journée afin de remplacer d’hypothétiques barrières.

Après 6 heures de route, dont 3 heures de western . . .

Nous entrons dans la ville de San Antonio de los Cobres

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Mais...

Qu’est-ce Rantanplan fait avec lui ?... !