Après 3 heures de marche . . .
Nous arrivons aux ruines de
Chinkana,
à la pointe nord d’Isla del Sol.
Cet homme installé près d’un autel attend l’éventuel touriste.
Mais il ne doit pas faire fortune car nous ne sommes pas nombreux.

L’altitude de 4000 mètres découragerait-elle les voyageurs ?


A savoir que les groupes que nous croiserons plus tard, accompagnés d’un guide,  auront toujours à leur disposition une bouteille d’oxygène … au cas où !

Nous ne trouverons aucune explication concernant ces ruines, vestiges d’un lieu sacré inca.

Nous resterons toutefois près de 2 heures dans ce lieu reposant, nous amusant dans ce labyrinthe de pierres grises et ne nous lassant pas d’admirer le magnifique panorama.

Nous avons même trouvé
l’ours des montagnes !

Y- aurait pas une entrée un peu plus grande ?... !

Hélas, nous devons reprendre le chemin du retour.

Il est 14 heures - Le soleil est au zénith

Ça cogne sec !

Les Bidochons sur l’île du Soleil ( !)

La route est la même, pourtant il nous semble découvrir un autre paysage, tout aussi sublime.

Quand je pense que notre hôte nous a dit ce matin :

« c’est facile, vous verrez, c’est plat ! »

Tu parles !

   Il est où le téléphérique ?

Cet après-midi, nous peinons beaucoup,
surtout à cause de la chaleur.

Mais c’est tellement beau !

Nous sommes de retour à Cha’lla, le petit hameau qui marque le début du chemin
vers les ruines.

Voici le chemin parcouru, indiqué par notre guide préférée :

Yumani
Cha'lla
Chinkana

Nous sommes en plein milieu d’après midi.

Sous un soleil de plomb, alors que nous nous baladons, nous croisons des villageois qui travaillent et n’ont pas le loisir de se plaindre.

Les derniers  kilomètres seront les plus difficiles…

Nous sommes de retour à Yumani.

Avec la lumière de cette fin d’après midi, la vue est sublime.

Et le spectacle n’est pas terminé.

Epuisés mais ravis de cette balade extraordinaire, sur les conseils de notre hôte nous nous installons sur le toit de l’hôtel.

« Le coucher de soleil va être beau » nous dit-il.

Mais il se trompe…

Il est grandiose…

 

Nous terminons la soirée par un repas typique, proposé par Intalezio, le maître des lieux, mais savamment concocté par Estela, son épouse, très gentille mais qui n’ose pas ouvrir la bouche.

Intalezio nous fait entendre des airs de musique locale et nous explique leurs significations.

En notre honneur, la petite et coquine Monica a revêtu la tenue traditionnelle et, sous les yeux emplis de fierté de son papa, nous offre quelques pas de danse.

Puis Dani, un petit garçon magnifique, gentil et déjà très sérieux, accepte de nous montrer ses talents de musiciens.

Nous découvrons le Bombo (tambour), la Kena (flûte droite) sans oublier la Zampoña (la flûte de pan).

Il est indéniable que nous avons pris des couleurs.

Promis, demain, je passe au vert !!!

Vendredi 21 mai

Nous avons toute la matinée avant de reprendre le bateau pour Copacabana.

Nous pourrions visiter le sud de l’île, plus aride, où l’on peut voir d’autres ruines. Mais nous préférons errer dans ce charmant petit village.

Cette femme très âgée, pliée en deux sans pouvoir se redresser, ramasse des légumes qu’elle portera ensuite sur son dos.

Briques qui sèchent.

Sur le fil, les jupons de ces dames.
Sur le sol, « oca », une variété de patate douce.

Cette femme écosse des « aba » , sortes de fèves utilisées fraiches ou sèches dans de nombreux plats boliviens.

Anecdote : « Touristes en vu ! » - Ça nous manquait !?

Le jour de notre arrivée à Yumani, nous croisons ces fillettes.

Elles veulent absolument que nous les prenions en photo.

Nous ne sommes pas contre mais nous méfions de ce qu’elles vont nous demander.

 

Rien, nous disent-elles.
Soit ! Alors, rendez-vous demain car il est tard et  il fait trop sombre.

De retour de notre promenade, elles sont là et insistent de nouveau pour la photo.

Lorsque celle-ci est faite, comme nous l’avions prévu, elles demandent une pièce. Ce que nous refusons, bien entendu, pour le principe.

Le comportement de ces filles sera le seul cas rencontré sur cette île. Mais nous sommes tout près de la frontière péruvienne. Et nous verrons de jour en jour combien les mentalités changeront, s’éloignant peu à peu du désintéressement auquel nous ont habitués les Boliviens.

Nous déjeunons d’une omelette baignant dans l’huile, chez une dame très gentille qui vend aussi fruits, boissons et aliments de première nécessité.

Anecdote : Bon et mauvais. Il faut de tout pour faire un monde !

Alors que nous déjeunons, un jeune couple de touristes, dont je tairai la nationalité par respect pour leurs concitoyens, fait des achats dans la petite boutique de cette femme.
Son mari est absent. Nous savons déjà, par expérience, qu’elle ne sait pas faire une addition et ne parvient pas à utiliser sa calculette.

Alors qu’elle "s’emmêle" dans les chiffres, le couple range rapidement boites, fruits et légumes dans un sac à dos, tout en contestant la quantité achetée de tel ou tel produit, obligeant notre petite dame a recommencer sans cesse ses efforts.

Prenant pitié pour cette pauvre femme de plus en plus paniquée, je m’empare de la calculette, lui demande le prix de chaque article et fait le compte pour elle.

Si le regard de cette pauvre femme fut plein de reconnaissance à mon égard, ce fut loin d’être le cas de ces 2 loustics qui espéraient probablement "gratter" quelques bolos sur des fruits aux prix déjà dérisoires.

Adieux chers voyageurs. On ne vous dit pas à la prochaine !...?

14 heures – Il nous faut redescendre.

Cette fois, nous laissons le chemin des ânes et prenons les marches.

Cet interminable escalier inca qui descend au cœur d’un bouquet d’arbres et de fleurs accrochées aux murets et arches de pierres est d’un grand romantisme.

Le panorama est toujours aussi spectaculaire.

Nous sommes en bas et nous préparons à quitter Isla del Sol.

Cette île nous a enchantés au sens littéral du terme.

Mais demain, samedi, nous sommes "de baptême" à  Copacabana . . .

Ces enfants sont magnifiques !
 

 


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