A quelques kilomètres de Cuzco, sur la route de Pisac, une balade très agréable permet de découvrir sur des pancartes, des noms compliqués comme Tambomachay, Q’enko, Puca-Pucara et Saqsaywaman.

Il s’agit de sites archéologiques incas.

Depuis Cuzco, nous prenons un minibus pour le premier site, Tambomachay.

De là, nous pourrons ensuite descendre à pied, sur des routes de campagne, vers les autres sites.

Tambomachay

Le bus nous dépose devant l’entrée des ruines de Tambomachay, à 8 km de Cuzco.

Les blocs de pierre utilisés pour construire les murs des 3 terrasses, ainsi que les portes, les escaliers et la fontaine sont énormes.

La qualité de la construction et les pierres superbes laissent supposer qu’il s’agit d’un lieu cultuel important.
L’Inca venait là pour la source sacrée qui coule de terrasse en terrasse, et pour accomplir certains rites religieux.

Nous quittons le site de Tambomachay et descendons vers Puca Pukara, quelques centaines de mètres plus bas.

Puca-Pukara

Puca Pukara est appelée "la Forteresse Rouge". Ces fortifications étaient un poste de défense dans cette vallée des Incas.

La visite est rapide.

Nous parcourons les terrasses et les tours de cette Pukara puis nous dirigeons vers Q’enko, 3 km plus bas.

Sur la route de Q’enko

En route, nous ramassons la muña  pour nos futures infusions du soir (cf. Isla Amantani).

Vue sur le site de Saqsaywaman, où nous nous rendrons plus tard.

A l’approche de Q‘enko, nous pouvons apercevoir le Corcovado local.

Q’enko

Q’enko était un important sanctuaire rupestre, consacré au culte du Puma, dieu de la guerre.

Cette énorme roche monolithe avait autrefois la forme d’un puma.

Sur ce rocher, des sièges ont été creusés dans la pierre.

Nous sommes probablement dans un amphithéâtre où se rassemblaient les dirigeants et les grands prêtres avant de se lancer dans une guerre. Ils attendaient là le résultat de l’oracle.

Nous passons sous un tunnel naturel qui mène à un autel où l’on sacrifiait les animaux pour l’oracle.

Sur une plate forme taillée, une plaque d’argent amenait les rayons du soleil sur la cérémonie.

Autour de cette pierre sacrificielle, quelques marches montent vers une sorte de trône.

Au centre de l’ensemble sacrificiel, un couloir en zigzag a été creusé dans la pierre.

Kenko veut dire « labyrinthe » en quechua

Ce site est exceptionnel par le fait que les Incas y ont utilisé la roche elle-même pour construire ce centre de culte.

Le dernier site, à 3 km au dessus de Cuzco, est celui de Saqsaywaman.

Vue sur Cuzco

Saqsaywaman

Nous terminons en apothéose dans ces ruines de Saqsaywaman avec ses énormes blocs de pierres taillées.

Certains blocs pèsent plusieurs dizaines de tonnes.

 

Ils sont si bien ajustés qu’il est impossible d’y glisser une aiguille.

Des escaliers dans les murs permettent de grimper d’une terrasse à l’autre

La présence d’un centre cérémoniel, en haut, laisse penser qu’il s’agit peut-être d’un temple.

Impressionnante muraille en zigzag

Vue imprenable  sur Cuzco

A la sortie des ruines, ces femmes permettent aux visiteurs de prendre une photographie de leur alpaga contre contribution.

La sympathie est probablement en supplément...

Désolés Mesdames, nous nous passerons de votre accord.

Mais probablement moins que cette pauvre vieille dame accompagnée de son lama.

Cette balade, quoique fatigante, fut des plus agréables et les ruines « espectacular », comme le dirait un Argentin.

Nous marchons depuis 9 heures ce matin.
Il est 15 heures 30.

Nous devons encore redescendre à pied vers Cuzco.

Nous en avons "plein le dos".

 

Samedi matin – Départ 8 heures 30


Nous quittons Cusco sans regret à bord d’un taxi qui nous conduit vers Pisac et la Vallée Sacrée des Incas . . .

J'ai l'air fatigué ?
Normal, je le suis !

 

 

 


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