|
||||
La petite gare ferroviaire se situe dans le centre historique de São João del Rey. |
||||
Le week-end, un train à vapeur – authentique cette fois et parfaitement restauré – permet de parcourir les 12 km de voie ferrée entre São João et Tiradentes. |
||||
Au Brésil, la locomotive à vapeur se dit « Maria-Fumaça » (Marie qui fume). |
||||
Celle-ci date de 1881, période du développement de l’industrie textile. Et cette ligne de chemin de fer fut la première du Brésil. | ||||
|
||||
|
||||
Nous embarquons dans le train à vapeur de Tiradentes. |
||||
|
||||
Le « Tchoutchououou » … la vapeur… |
||||
Le dépaysement est total. |
||||
Nous sommes comme des gosses : Charmés… amusés… heureux… |
||||
Une demi-heure plus tard, nous sommes à Tiradentes. |
||||
Pour faire demi-tour, les wagons sont détachés. La locomotive se positionne en marche arrière sur des rails pivotants que des hommes vont pousser, à la seule force des bras. |
||||
Un dernier « Tchouchououou…. » pour le plus grand plaisir de tous . . . (Cliquez sur le bouton de lecture :) . . . et le train à vapeur peut repartir pour São João del Rey. |
||||
Nous allons visiter Tiradentes. |
||||
Les boutiques d’antiquités et de souvenirs, ainsi que les dizaines de calèches, certes très jolies, attendant les nombreux touristes qui envahissent chaque jour Tiradentes, gâchent un peu non pas le paysage mais l’ambiance. |
||||
La vie locale, la vraie, si situe plutôt dans la périphérie. Mais cette petite ville coloniale, arborée et fleurie, sur fond de montagne est tout à fait charmante. |
||||
|
||||
. . . il fait bon vivre à Tiradentes ! |
||||
Tiradentes est le surnom du héros et martyr de l’Inconfidência, natif des environs (cf. Ouro Prêto). |
||||
Cette ville est également célèbre pour ses églises. |
||||
Nous commençons par grimper sur la colline où trône la petite et très modeste église São Francisco de Paula. |
||||
De là, nous pouvons voir l’église de Santo Antonio.
|
||||
Ces églises font toujours partie de l’œuvre d’Aleijadinho. |
||||
Mais nous commençons quelque peu à nous lasser – vous aussi je suppose ! - de ces dorures et fonds religieux. De plus, le budget visite n’est pas extensible. |
||||
Nous nous contenterons donc de l’extérieur de l’Igreja Matriz-San-Antonio |
||||
Toutefois, émus par l’histoire de cette église, nous tenons à visiter celle-ci : Igreja Nossa Senhora do Rosário dos Pretos. |
||||
Cette petite église de pierre, la plus ancienne de la ville, a été érigée en 1708 par et pour des esclaves qui ne pouvaient fréquenter les autres églises. |
||||
N’ayant aucun temps libre dans la journée, ils travaillèrent la nuit. |
||||
Dans cette église, les saints sont noirs. |
||||
Après tant d’ostentation, nous avons été touchés par la sobriété de cette église. |
||||
Chafariz de São José La fontaine de São José
|
||||
Ce que nous avons préféré à Tiradentes est cette jolie fontaine et notre petite balade en forêt. |
||||
Près d’un petit ruisseau, coule une fontaine. |
||||
C'est la fontaine de São José. |
||||
Cette fontaine, construite en 1749, à une époque où les canalisations étaient rares, ressemble à une chapelle. |
||||
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
Cette fontaine était aussi un point de rencontre pour la population. |
||||
L’eau de cette fontaine vient d’une source – Mâe de Agua - acheminée par un vieil aqueduc de pierre. |
||||
Derrière la fontaine, il est un petit portail en bois. |
||||
Passé cette petite porte, on entre dans la forêt tropicale par un petit sentier de terre émaillé de petites fleurs sauvages. |
||||
Il suffit de suivre le viaduc qui mène jusqu’au ruisseau Mâe de Agua qui alimente la fontaine. |
||||
La balade dans cette jungle humide est extraordinaire et tellement reposante. |
||||
Par le même chemin, nous revenons près de la fontaine.
|
||||
Après une bien agréable journée, nous rentrons à São João del Rei pour la Procession et autres festivités auxquelles vous avez pu assister dans nos précédentes pages. |
||||
Puis nous sommes heureux de reprendre la route pour le but final de ce voyage :
à la frontière entre le Brésil et l’Argentine . . . |
||||