Nous prenons l’un des nombreux bus à impériale qui emmène les visiteurs de l’entrée du parc vers les chutes, en traversant la forêt.
Le parcours au cœur de cette forêt tropicale est magnifique. Mais nous regrettons vite notre choix d’être montés à l’étage.

L’air est très vif. Il n’y a pas de vitre. Nous arrivons congelés.

Plusieurs sentiers, à différents niveaux, pénètrent dans la forêt.

Le premier que nous prenons s’étend sur plus d’un kilomètre et demi et nous permet de découvrir la jungle, le fleuve puis les chutes dans leur ensemble.

Grandiose !

 

Puis nous prenons une passerelle installée au pied des cascades.

Nous entendons alors gronder la Garganta do Diablo et pouvons admirer les chutes sous un bel arc-en-ciel (ces arcs-en-ciel se formant sous les rayons du soleil sont très fréquents).


La vapeur d’eau nous trempe et nous ravit.

Partout, des passerelles permettent d’approcher les chutes au plus près.
Nous prenons l’ascenseur pour monter sur une plate-forme, au sommet des chutes.

Avant de partir, une petite photo pour réaliser que nous y sommes vraiment.

Nous prenons le chemin du retour…


Difficile de quitter ces lieux magiques.

Anecdote : Adieu notre pique-nique !

Nous avançons sur les sentiers, essayant de « semer » les groupes de touristes.
Malgré tous nos efforts, il en est toujours un pour nous rattraper et encombrer les rambardes des passerelles afin de prendre des photos.

Non pas des chutes mais d’eux-mêmes, dans toutes les positions.
On se croirait dans un défilé de mode … Pfououou !!!

Nous sommes une bonne vingtaine progressant lentement sur un sentier.

Nous apercevons alors un énorme coati.

Nous voyons cette espèce d’animal pour la première fois et il semble que nous ne soyons pas les seuls.

Tout le monde s’arrête pour l’observer.

Il sort alors de la forêt, passe sous les balustrades en bois et avance lentement vers le groupe.
Il louvoie entre les jambes des gens, passe devant Rémy et s’approche de moi.

Nous sommes tous amusés d’une telle hardiesse.

Il est de plus en plus près de moi.

Soudain, il saute et s’accroche à un sac plastique que je tiens à la main.
Le bougre a senti le pain.

Le voici à quelques centimètres de ma main, ses longues griffes accrochées au sachet.

Je lève le sac… le secoue…    Rien à faire... il ne lâche pas.

Les gens qui nous entourent poussent un soupir à l'unisson et se reculent. Mais personne ne vient à mon aide.
Seul Rémy met la main à la poche, prêt à sortir son couteau.

Je réalise alors seulement que je suis en danger et me décide à lâcher… notre déjeuner.

Notre coati part avec notre sac, s’installe près du sentier et de ses longues dents s’attaquent à notre repas.

    
             

Un tremblement me paralyse.

Cet animal, si mignon soit-il, aurait pu me défigurer.

La photographie de « ma pomme », un gros coati accroché à moi, doit circuler dans des dizaines de foyers.

Quant à nous : Adieu le déjeuner !

Nous serons contraints de manger un hamburger-frites…

 

 

Une dernière image avant de quitter ces lieux paradisiaques.

 

Il nous reste quelques heures dont nous profiterons pour visiter                      
                        le superbe parc aux oiseaux, non loin de là . . .


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