Je commencerai par vous présenter cette jolie demoiselle qui nous accueille à l’entrée du parc.

Nous l’avons baptisée Martine.
 Elle se reconnaîtra !!!
Un gros "muxu" à elle et à nos p’tits loups qui vont adorer cette page !


Ce parc est extraordinaire.

Nous pourrons y observer des dizaines d’espèces.

Mais ce qu’il y a d’exceptionnel est que, le plus souvent, nous serons avec eux, dans les volières.

    
    
                         
                
  
   Là, inutile d’insister, nous n’entrerons pas !
    Quelle classe !
Ben..et moi alors?...!

Nous avons adoré caresser les superbes toucans.

Certains au travers de grillages, mais d‘autres peu craintifs se posant près de nous et nous observant d’un œil curieux.
Celui-ci s’est pris d’affection pour Rémy.

Il lui tirait le doigt de son gros bec chaque fois qu’il l’écartait du grillage.

Le plus émouvant fut notre passage dans l'immense volière des colibris.

Alors que, dans la nature, il est impossible de les contempler tant ces oiseaux sont rapides, ici ils voletaient partout autour de nous, se posant sur les branches à quelques centimètres de nous ou venant butiner ces jolies imitations de fleurs.

Aux voyageurs qui passeraient par là, nous ne saurions que leur conseiller d’aller visiter ce parc.

Après cette journée inoubliable, retour à l’hôtel.

Avant de poursuivre, quelques mots sur notre hébergement et sur les conditions météorologiques.


Cet hôtel, comme nous l'avons dit plus haut, est une auberge de jeunesse.

Il y a des chambres doubles ou triples mais aussi des chambres communes d’une dizaine de lits. Et la cuisine, devant le piscine, est à la disposition des clients.

Anglais, Français, Allemands.... toutes les nationalités se retrouvent le soir autour du bar. Les conversations sont multilingues et l’ambiance est chaleureuse et très conviviale.

Candice est ravie de se joindre à tous ces jeunes.

  Première leçon de billard.

Quant à nous - nous sommes les doyens - nous nous régalons d’échanger avec tous ces jeunes nos histoires de voyage dans la plus grande bonne-humeur.

« Froid polaire sur Buenos Aires »

Si l’ambiance est excellente, la météo l’est beaucoup moins.

Il nous faut tout d'abord préciser qu'ici, nul ne possède le moindre appareil de chauffage.

De même qu’il n’y a pas de chauffe-eau pour les salles de bain (les douches sont munies d’une sorte de grosse poire fonctionnant à l’électricité et dont le branchement "pendouillant" au-dessus de la tête n’est jamais rassurant), les chaudières semblent ne pas exister, au Brésil comme au nord de l’Argentine.

Veuillez prier avec nous pour qu’il n’en soit pas de même dans le sud !

Jeudi 23 juillet.

Après les chutes côté brésilien, nous devons aller visiter celles du côté argentin.

Nous nous levons donc de bonne heure et prenons le petit-déjeuner, servi dehors – il n’y a pas d’autre endroit prévu - au bord de la piscine.

Très agréable… quand il fait beau !

Ce qui n’est pas du tout le cas ce matin.

Il fait un froid terrible.

Il y a un poste de télévision et il est allumé.

Note : Il n’est pas un lieu public au Brésil ou en Argentine sans que cet appareil fonctionne, volume à fond.
Et si vous pouviez voir les regards ébahis lorsque nous avouons ne pas posséder, sur le bateau, cet accessoire "indispensable à l’épanouissement de toute la famille" - ??!!


Sous-titres du bulletin d’informations :

« Froid polaire sur Buenos Aires… Il neige à Salta… »


Salta est une jolie ville au nord-ouest de Buenos Aires, qui n’a jamais vu le moindre flocon.


Une vague de froid encore jamais vue s’abat donc sur l‘Argentine.


Ça tombe bien, nous n’avons chacun, pour seul vêtement chaud, qu’un sweat-shirt ou une fine veste polaire !

Fatigués de notre balade de la veille et transis de froid,
nous repoussons notre visite des chutes au lendemain.

Nous passons toutefois la journée à "nous geler" en ville ou dans la pousada, sans jamais pouvoir nous réchauffer.

Pour le repas du soir, que ce soit pour une pizza en ville ou un barbecue dans la cour de l’hôtel, nous regrettons les gants, l’écharpe et le bonnet - voire la combinaison de ski ( !) - et tâchons d’être toujours en mouvement pour nous réchauffer un peu.

Quant à l’entrée dans notre chambre (seule chambre libre, située au rez-de-chaussée), l’odeur de moisi est repoussante et lorsque nous glissons sous la couette, tout habillés et entourés de nos duvets, nous avons l’impression de nous asseoir dans une baignoire tant le lit est humide.
Si une chambre à l’étage ne s’était libérée le lendemain, nous aurions dû quitter cette auberge pourtant si accueillante.

Mais la météo ne s’arrange pas. Bien au contraire.

C’est donc sous une température de 4 °C que nous prendrons le bus pour

le Parc National d’Iguazú . . .


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