Cette fois, c’est un train écologique qui conduit les visiteurs dans ce parc national, beaucoup plus étendu que du côté brésilien.

 


Là, ce sont Marie-Noëlle et Michel, nos amis de Joz III, dans le même train. Nous les avons « loupés » au Brésil et en Argentine. Un petit coucou à eux qui ont fait le même voyage que nous à quelques semaines d’intervalle et merci pour la photo.

Ce parc comprend 2 niveaux :

Le Paseo Superior où l’on peut s’approcher du sommet des chutes.

Le Paseo Inferior qui descend vers le fleuve en se rapprochant d’autres cascades.

 
Le train permet d’accéder aux deux niveaux, puis sentiers, ponts et passerelles mènent au plus près des cascades.

 

Pas de bol !

En bas, une vedette permet de traverser sur l’île San Martin où un chemin mène tout près d’une des plus grandes chutes d’Iguazú.
Hélas, aujourd’hui, l’eau est trop haute. La vedette ne traverse pas !

Nous avions aussi prévu de nous offrir une balade en Zodiac au pied des chutes. Imaginant combien l’excursion doit être «mouillée », nous renonçons à finir congelés !

Ceci-dit, nous n’en sommes déjà pas loin ! 

Mais ce que nous verrons nous fera largement oublier le froid et ces petits contre-temps.

En avant pour le spectacle ! 

Nous commençons par le circuit supérieur

 
Ça mouille,  mais c’était prévu !
  

Bon, d’accord, nous avons froid. Et vous verrez que cela ne va pas s’arranger.

Mais je suis certaine que vous nous enviez malgré tout… Non ?... (!!!)

 
  

C’est grandiose. Nous sommes subjugués.

Pourtant, nous n’avons pas encore tout vu.

Le bouquet final

Nous reprenons le train qui conduit les visiteurs vers un autre endroit du parc.

                  Après une rapide collation . . .     

Ici, les coatis sont jeunes et très nombreux. 

 

Mais, cette fois, ils ne nous ont pas eus !!!

. . . nous nous engageons sur une très longue passerelle qui serpente juste au-dessus du fleuve.

Nous parcourons plus d’un kilomètre au-dessus de ces eaux si paisibles, émaillées de roches et de végétation.

Plus nous approchons du but, plus le grondement s’intensifie.

Nous sommes de nouveau devant la Garganta del Diablo, mais côté argentin.

La vue sur les chutes est de plus en plus spectaculaire.

Et, vu d'ici, cette Gorge du Diable est encore plus impressionnante.

  

Comment ne pas comprendre les Indiens qui, découvrant ces eaux en furie,
crurent à un dieu en colère ?

Nous avons passé la journée dans ce parc. Nous avons parcouru des kilomètres.


Pourtant, nous ne parvenons pas à partir et je me demande, dans l’hypothèse où le parc ne fermerait pas ses portes, si nous n’aurions pas passer la nuit dans ces lieux magiques.


Si nous n’avions fait ce long voyage de 4 années que pour voir « ça », la beauté et l’émotion qui vient de nous envahir l’auraient largement mérité.


Pour clore la visite en beauté, de retour vers l’entrée du parc, nous aurons la chance de faire une jolie rencontre.

Ce beau « carpintero » (pic-vert) nous saluera de ses petits coups de bec dans l’arbre.

Une dernière nuit à Iguazú et nous repartons.

Nous allons à San Ignacio, visiter les anciennes Missions jésuites                   
         et faire plus ample connaissance avec la civilisation Guarani . . .


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