Nous rendons, avec regrets car il fait toujours aussi froid, notre pile de vêtements à notre sympathique logeuse.
Ceci malgré son insistance car elle souhaite que nous les gardions et les lui renvoyions depuis Buenos Aires.

Merci mille fois à cette jeune femme que nous n’oublierons pas !

*

Sur la place de San Ignacio, nous attendons le bus pour Posadas.

Cette fois, nous voyageons debout, comme la plupart des Indiens qui circulent d’un village à l’autre sur la route de Posadas.
A chaque arrêt des gens montent. Le bus est bondé. Même la cabine du chauffeur est pleine de passagers.
Candice et moi nous installons sur les marches de l’étage. Rémy, plié en quatre, tente de tenir sur ses jambes dans un coin, près de la porte.

Posadas  se situe au croisement des différentes missions de la région.

Si ce n’est le barrage d’Yacyretá pour ceux que les centrales hydroélectriques intéressent, cette ville ne présente rien d’intéressant.

Pour notre part, nous y attendons simplement la correspondance pour Rosario.

Cette fois, nous reprenons nos aises dans un bus « cama luxe» de la Compagnie Rio Uruguay dont nous apprécions le confort.

Durée du voyage pour Rosario : 14 heures

Mardi 28 juillet – 7 heures 30

Nous arrivons à Rosario.

Peu nous importe l’hôtel que nous trouverons, l’essentiel est qu’il soit équipé d’un chauffage.
Nous trouvons notre bonheur au centre ville.

Après un petit-déjeuner offert par la patronne (jus de chaussette infâme, mais c’est le geste qui compte !), nous savourons les effets bénéfiques d’une bonne douche chaude… dans une pièce chaude…


Tandis qu’il fait de plus en plus froid, c’est pour nous le grand luxe !

Puis nous sortons nous rafraîchir (!) avec une rapide visite de la ville.
 


Rosario se situe à un peu plus de 300 kilomètres de Buenos Aires.

Cette grande ville est réputée pour son animation nocturne.

Mais il est tôt et les Rosarinos ne semblent pas aimer sortir le matin.

Ou peut-être ont-ils peur du froid ?

Rosario est considérée par certains Argentins comme la « Cuna de la Bandera » (berceau du drapeau). Un monument dédié à cet emblème national trône sur la place, face au rio.

Nous combattons le froid, réchauffés par quelque rayon de soleil matinal, et pouvons en effet traverser ce grand monument en béton

Des drapeaux entourent la place et des militaires semblent préparer quelque manifestation..

Désolés, nos neurones doivent être congelés car nous avons laissé l’appareil photographique dans la chambre d’hôtel. Mais vous ne perdez pas grand-chose !

Si le slogan vantant cette cité est « Découvrir Rosario, c’est l’aimer »,  en ce qui nous concerne, nous n’avons pas été sous le charme.

Probablement aurions-nous dû sortir la nuit. Mais le temps ne s’y prêtait pas vraiment.

Et surtout, nous ne sommes pas à Rosario pour faire du tourisme.

Nous espérons trouver ici le meilleur moyen de sortir de l’eau afin d’en traiter toute la coque et d’entamer la réfection complète de l’intérieur.

Nous prenons un taxi afin de nous rendre dans les marinas qui se succèdent le long du Rio Paranà.

Ces clubs nautiques sont très loin du centre de la ville, le long de la quatre voies au nord de la ville. Autour de ces clubs, pas une boutique, pas une habitation.

Hormis une circulation infernale… Nada !

Le prix de stationnement dans ces clubs n’est pas du tout attractif.
Quant à la main d’œuvre, si le menuisier que nous rencontrons croit avoir trouvé le filon d’or… il se leurre.

Nous avions misé de grands espoirs sur Rosario pour faire nos travaux en Argentine, dans un environnement agréable pour nous et pour Candice.

Nous voici bien déçus.

Dépités, nous reprenons le taxi pour un site incontournable à nos yeux.

La statue de Che Guevara.

Pourquoi « Che » ?

Dans cette région, tous se saluent en disant « Che ».  « Che » est un peu le « Té » des français du sud-est.
Ernesto Guevara, natif de Rosario, usait donc largement de ce salut qui devint son surnom.

Nous sommes devant la statue de cette figure internationale.

Mais, là encore, grande déception.

L’endroit est quelque peu sinistre.

Un simple terrain vague où le symbole de toute une génération semble abandonné de tous.

Sans avoir trouvé chaussures à nos pieds . . .

. . . nous décidons de rentrer « au bercail » dès le lendemain.

Mercredi 29 juillet

Nous retrouvons le Club CUBA et notre en pleine forme.

La pompe des WC ne fonctionne pas – Celle du puisard de la salle de bain non plus.

Rien n’a changé – Tout va pour le mieux !

3 jours plus tard... Tout est réparé – Les courses sont faites.

Note : Merci au Club Cuba pour son geste conséquent ainsi qu’à son personnel si chaleureux.

Nous quittons Buenos Aires pour sa banlieue.

Direction le Club Parque Nautico de Tigre . . .


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