Depuis Ancud, une longue plage borde la route vers la Péninsule Lacuy, au nord-ouest de l’île.

Au bord de la route, devant la grande plage du nord de Chiloé, nous remarquons des filets sur lesquels sèchent des algues.

Dans l’eau, des hommes reviennent avec des barques chargées d’algues.

 

Les femmes attendent sur la plage pour rendre le relais et étaler ces algues sur les filets ou sur les trottoirs.  

Il y en a partout.

Alors que nous prenons des photos par la fenêtre de la voiture, cette femme approche.

Elle semble ravie de pouvoir faire un brin de causette.

Elle pose pour une photo puis s’appuie sur la portière et commence à discuter avec nous.

Ces algues serviront à la fabrication du caoutchouc, nous explique-t-elle. D’autres aux cosmétiques.

Cette charmante personne nous invite à venir voir son mari sur la plage ou encore à visiter sa maison.

Hélas, la location de la voiture limite notre temps et nous regrettons toujours ces contraintes qui nous empêchent de profiter pleinement de ce genre de rencontre.

Elle nous parlera aussi de l’ambiance sur l’île. « Ici, c’est tranquille, il n’y a pas de vol et pas de marijuana », nous dit-elle en riant.

Nous laissons à regret cette femme si sympathique. Elle nous fait ses adieux avec de grands signes, ses tresses se balançant autour de son visage jovial.

Péninsule Lacuy

Nous poursuivons vers Fuerte Ahui, au bout de la péninsule.

        

Ma chipie de fille voulant se venger de toutes mes taquineries sur le site, a tenu à insérer cette photo.


Attention p'tit mousse, il y aura des représailles !

Après un pique nique sur la jolie plage de Fuerte Ahui, nous prenons un petit sentier tracé dans la forêt, au cœur d’une végétation dense, le long de la mer.

Au bout, les 14 canons du fort attendent les visiteurs, mais il n’y a personne.

Le point de vue sur Ancud et le nord-est de l’île est superbe.

 
Castro

Castro, capitale de la province, est située au centre de l’île, à 88 km au sud d’Ancud.

Le centre ville est très animé.

En bas de cette côte, nous arrivons à l’estuaire.

Sur ces eaux calmes glissent paisiblement les superbes cygnes à col noir.

" Cisne a cuello negro "  

Nous découvrons aussi et surtout, ce qui fait la notoriété de Castro :

les Palafitos.

 

Ces palafitos, maisons de bois construites sur pilotis, ont en grande partie été détruits au profit d’un petit parking pour les visiteurs.
Heureusement les derniers palafitos, classés monuments historiques, sont désormais protégés.

Côté rue, ces maisons semblent identiques à n’importe quelle maison de l’île.  

 

Seuls les pilotis et l'eau que l’ont aperçoit entre certaines d’entre elles indiquent qu’il s’agit de palafitos.

A marée haute, les bateaux de pêche viennent s’amarrer directement aux pilotis.

 

Ces quartiers sont très populaires et l’ambiance semble des plus chaleureuses..

Le lendemain, lorsque nous repassons par Castro, on célèbre l’Immaculée Conception. Les routes sont bloquées par plusieurs cortèges avançant lentement et religieusement.

Mais dans ces ruelles où les palafitos se succèdent, certains semblent déchaînés.


Castro est également  très réputée pour son église.

Iglesia San Francisco de Castro.

Cette église date de 1910. Elle fut construite pour remplacer la précédente qui avait brûlé, qui elle-même remplaçait la précédente qui avait brûlé…

 

A l’origine, l’extérieur était saumon et violet. La couleur a hélas été changée ou a un peu pâlit.

 

L’intérieur est magnifique.

Tout est en bois, vernis, et illuminé par les vitraux. Les sculptures sont magnifiques.

 
    
    

Nous aurons le plaisir d’admirer la grande crèche installée près de la nef, lorsque nous reviendrons à la veille de Noël.

Sur les flancs sont exposées de jolies maquettes des plus belles églises de l’archipel. D'autres maquettes sont visibles au centre d'informations sur la place de Castro.

A part cette église superbe, cette ville ne nous séduit pas davantage.

Nous lui préférons largement la campagne et ne sommes pas du tout de l’avis de notre guide qui la préfère à Ancud (cf pages sur Ancud).

Nous quittons Castro et retrouvons avec bonheur la campagne chilote . . .


(Accueil du site)