Les fortifications espagnoles de Niebla, Isla Mancera et Corral, datant du 17ème siècle, défendaient la baie de Corral, à l’entrée du fleuve qui mène à Valdivia.

Depuis Valdivia, un « micro » (minibus) nous emmène vers notre première destination.

  

La vue depuis le fort est splendide.

 

A Niebla, nous souhaitons prendre la navette fluviale pour Isla Mancera.


Sur la place près du fort, des pêcheurs nous indiquent un petit sentier caché derrière les arbres, qui longe de la mer.

« Par là, vous pouvez aussi aller à l’embarcadère.
Vous arriverez sur la plage et après c’est tout droit. C’est plus beau que par la route ! »

(superbe fresque sur un bâtiment le long du sentier)

Ce sentier est en effet très agréable.

Nous arrivons sur la plage et prenons plaisir, sous ce soleil radieux, à marcher sur le sable et les rochers au bord de l’eau.

Au bout, le pilote de la navette nous ayant aperçus nous attend.

Le coin est charmant mais l’endroit semble désert.


Nous montons jusqu’au fort.


Il y a une petite église et quelques maisons.


Un sculpteur habite par ici, sans aucun doute.

Nous apercevons deux hommes mais qui ne prêtent aucune attention à notre passage.

Nous en croisons un autre, très étrange.

En haut, il n’y a personne mais la grande porte d’entrée du fort est ouverte.

           

Nous entrons.

 

Un long moment plus tard, le gardien vient enfin à notre rencontre pour encaisser le droit d’entrée, dérisoire.

Le point de vue est très beau.
 

Mais à part ce point de vue, le tour est vite fait.

Nous repartons vers le ponton d’embarquement et attendons la navette pour Corral.

Anecdote : Y-a quelqu’un par ici ?... !

La navette assure toutes les demi-heures la liaison entre Niebla et Corral et fait un petit détour par Isla Mancera si des gens souhaitent s’y rendre.

Avant de débarquer sur cette île minuscule, nous avons donc précisé au marinero que nous reprendrions la navette pour aller à Corral.
Il nous a répondu avec un accent incompréhensible et, prenant maintenant racine depuis plus d’une heure sur les marches du ponton d’embarquement, nous prions pour qu’il ne nous ait pas oubliés.
Les navettes passent au loin, mais aucune ne vient dans ce lieu perdu.

Nous apercevons sur les hauteurs l’étrange monsieur croisé tout à l’heure, assis sur un banc.

Nous attendons…attendons…attendons…

Enfin un homme arrive. Lui aussi doit prendre la navette.

Il nous demande si nous l'avons appelée.

Appeler ? … Mais appeler comment ?

« Oui, le responsable est là haut, il faut le prévenir que vous voulez faire venir la navette. »

Et de ce pas notre sauveur va faire le nécessaire pour que nous ne croupissions pas ici.

Quant à notre « étrange Monsieur », nous l’avions baptisé "l’idiot du village" et il mérite bien nom !

La navette arrive enfin et nous emmène à Corral.

Nous sommes devant le troisième fort de la baie de Corral

Pas de doute, Valdivia était bien protégée !

A Corral, une autre surprise nous attend.
Il n’y a pas de bus pour Valdivia. Il nous faut reprendre la navette pour Niebla.

Soit ! Nous, le bateau, on aime ça !

Et comment ne pas apprécier naviguer dans cette jolie baie ?

Après une très agréable journée, nous rentrons à Valdivia.

Entre temps . . .

A partir de Valdivia, la suite de notre programme va être quelque peu bouleversée.

Alors que nous pensions nous rendre à Bariloche et amorcer notre remontée vers le nord de l’Argentine et rejoindre nos amis du voilier Lili pour fêter Noël, ceux-ci nous apprennent que Lili restera au port.
Ils envisagent de visiter le sud en bus et proposent que nous nous retrouvions dans un endroit sympa.

Un  endroit sympa ?   Nous en connaissons un !

C’est ainsi que, pour notre plus grand plaisir, nous repartons à Chiloé où nous attendrons l’arrivée de nos amis.

Ça tombe plutôt bien car nous n’avions pas eu le temps de tout visiter.

De plus… n’est-ce pas l’endroit rêvé pour partager les festivités à venir ?... !


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