A la recherche d’une cabaña pour loger pendant les fêtes notre future grande famille, nous partons de bon matin à la découverte des environs.

En descendant la rue où se trouve notre cabaña,nous arrivons sur la Costanera (bord de mer).

La promenade le long de la mer est très agréable.

Autour du centre ville, souvent sur les hauteurs, on peut découvrir des dizaines de quartiers très différents.

Certains rappellent un peu la banlieue de Puerto Montt, en moins surpeuplée, quoique pas toujours, avec de petites bicoques et beaucoup d’enfants qui jouent dans la rue.

 
  

De l’autre côté, nous allons vers la Costanera Norte.

 

A Arena Gruesa,la côte est magnifique et la vue splendide.

 
 

Nous y trouverons l’endroit idéal pour notre futur séjour avec nos amis.

Plusieurs campings proposent des cabañas à louer.

 

Nous opterons pour Las Golondrinas (à droite) dont la vue et le rapport qualité prix sont inégalables.

Las Golondrinas

Le lendemain, nous allons explorer la Costanera Sur (sud).

Nous sommes dans un autre quartier très populaire.

 
 

Ailleurs ce genre de rencontre pourrait donner des frissons...

…ici elle fait sourire.

Ces jeunes vont probablement tirer quelques oiseaux ou peut-être simplement des boites de conserve.

Car à Chiloé, la sécurité ne fait aucun doute.

Nous montons encore et ne cessons d'admirer cette vue incroyable sur le Pacifique.

 
  

Nous avons trouvé un terrain pour notre future maison !!!

Chaque nouvelle visite nous fait aimer davantage cette île aux paysages sublimes.

Jour après jour aussi, nous découvrons les gens.

Cette population Chilote, à la ville ou à la campagne, est toujours d’une grande simplicité et d’une grande gentillesse.

Comment ne pas tomber amoureux de cette ville ?

J’en profite pour insister sur le fait que, comme nous l’avions un peu évoqué dans « Castro », nous ne sommes absolument pas d’accord avec le guide Lonely Planet qui invite les visiteurs pressés à préférer Castro à Ancud.
Nous le sommes bien plus avec un autre guide – Le Petit futé – qui dit : «…un peu boudée par les touristes étrangers, elle dégage une atmosphère plus authentique que sa rivale du sud ».

Ancud est en effet une ville charmante, aussi animée que Castro mais moins bruyante, offrant elle aussi toute commodité (commerces, bus,…) et surtout, en effet, bien plus authentique.

Ancud est une ville où il fait très bon vivre.

Et une grande majorité des Chilotes approuveront ces propos, nous en sommes certains.

Les jours passent à Ancud . . .

Mardi 15 décembre 2009

« El Pan de Pascua »

Lorsque nous retrouvons le confort de notre cabaña, notre propriétaire nous attend avec une petite surprise.

En cette période de Noël, Marcella nous offre un
Pan de Pascua
maison.
               

Nous avions goûté le « Pan de Pascua » industriel vendu dans tous les supermarchés pour les fêtes, un peu comme le « Panetone » en Italie.

Mais celui de Marcella, avec toutes ces noix, fruits confits et arômes divers, est un régal.

Mais au fait - Pourquoi le "Pan de Pascua" ?

 « Pascua » signifie bien Pâques.
Quel rapport donc avec Noël ?

De plus, partout, sur les affiches ou à la télévision, les publicités pour les cadeaux affluent avec toujours la mention « Pascua Feliz ! » et non « Feliz Navidad ! ».

Nous profitons de cette délicate attention de la part de Marcella pour lui demander des explications. Mais la réponse n’est pas claire : « ça s’appelle comme ça et on fait ce gâteau tous les ans pour Noël ».

Ce n’est que bien plus tard que nous comprendrons.

Ici, notre Père Noël s’appelle « Viejo Pascuero ».

Mais oui mais c’est bien sûr !

Anecdote : Paradoxe ou absurdité ?

Il fait grand beau temps sur Chiloé. Et pour cause, même s’il pleut souvent sur l’archipel, nous sommes en plein été.

Pourtant, en cette période de Noël, dans toutes les publicités télévisées, nous pouvons voir la neige, les bonhommes de neige et autre bombe de neige artificielle à vaporiser sur les vitres ou les sapins.

A Ancud, certains propriétaires de maison, peut-être nostalgiques d’un Noël d’outre Atlantique, ont même osé ceci :   

Nous sommes à Ancud depuis 4 jours seulement et notre fille nous abandonne déjà.

Marcella, notre propriétaire à deux filles.

L’une d’elle vit chez ses parents et a le même âge que Candice. Ce soir, celle-ci vient frapper à la porte de notre cabaña et enlève notre fille.

Alors qu’après des mois passés à Tigre, Candice n’a toujours fait aucune connaissance avec des jeunes, filles ou garçons, elle laissera à Ancud des dizaines d’amis, passera quelques soirées inoubliables et, surtout, reprendra enfin confiance en elle et en ses aptitudes à pouvoir établir des liens d’amitié avec des jeunes de son âge.

A ce jour, ses amis chilotes prennent régulièrement de ses nouvelles.

*

Nos amis ne doivent arriver qu’à la veille de Noël.

En les attendant, nous passerons une bonne dizaine de jours dans cet agréable logement au centre ville.

Nous profiterons aussi de quelques belles journées pour découvrir des coins un peu perdus, que nous n’avions pas eu le temps de visiter lors de notre premier séjour.

Pour sillonner l’île, les bus ne manquent pas. Petits, moyens, grands, à tout heure de la journée, ils circulent d’un village à l’autre.

Pourtant, cela n’est pas si simple qu’il y parait.

La difficulté est de trouver le bon bus et surtout le bon arrêt.

Car à Ancud, il y a une gare routière, mais plusieurs gares rurales.

 

Le centre d’information ne semble pas très bien informé sur le sujet et les horaires, destinations et arrêts ne sont affichés nulle part.

Les gens ont l’habitude. Cela suffit !

Pour nous, c’est un vrai casse tête.

Nous arrivons trop tôt, ou trop tard, ou pas dans la bonne gare…

Le petit programme de visite que nous nous étions fixé part à vau-l’eau.

       Néanmoins, avant de déménager, nous parviendrons à nous rendre
               dans le paisible petit village de Caulín, ainsi qu’à Quéllon,
                      à l’extrême sud de Chiloé . . .


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