Tandis que nos amis poursuivent leur visite de l’île, nous allons errer dans Ancud où une autre surprise nous attend.

Anecdote : S’il fallait d’autres preuves de la gentillesse chilote !

Nous passons devant une petite maison, face à la baie. Nous nous permettons de frapper pour demander un renseignement.

Impossible de repartir.

Il nous faut prendre place sur le petit canapé, dans cette maison minuscule où vivent Juliana, Eduardo et leur fils Marcello.

Très vite nous nous retrouvons avec un verre de rouge à la main, écoutant les chansons de ce couple adorable.

  

Et ce soir, nous sommes invités à venir regarder le feu d’artifice depuis le balcon.

« Tomar algo... tocar la guitarra... y despues, nos vamos a bailar ! »

Encore quelques kilos de bonheur à mettre dans notre boite à souvenirs de cette île toujours plus surprenante et attachante.

De retour à Las Golondrinas, nous nous demandons si nous n’avons pas rêvé.

Avec un bon repas et quelques bonnes bouteilles... 

Nous fêtons cette nouvelle année.

Candice et Sylvain partiront pour le reste de la nuit fêter Nouvel an avec les jeunes chilotes.

Quant à nous, nous n’aurons pas le courage de descendre pour remonter ensuite, à pied, la côte vers Arena Gruesa où nous logeons, pour retrouver ce couple charmant qui nous a si gentiment invités.

De plus, il pleut. Le feu d’artifice est annulé.

Le lendemain . . .

Magdalena, Dominique, Sylvain et Géraldine sont partis aux aurores. Nous aurions dû faire de même.

Mais plus les jours passent, moins nous parvenons à envisager de partir.

Nous décidons de prolonger encore notre séjour.

Juste quelques jours !!!

Un dernier tour en ville…

Un détour chez le magicien d’Ancud – le cordonnier - qui donne une nouvelle vie aux chaussures de Rémy.

            

Le cœur lourd de devoir partir, nous faisons une petite promenade sur le port et au fort d’Ancud.

Puis nous prenons un bus pour une dernière bouffée de campagne tandis que Candice fait ses adieux à ses amis.

Dimanche 3 janvier 2010


Cette fois, nous y sommes.

Le cœur déchiré, il nous faut quitter Chiloé.

Si nous restons un jour de plus, nous ne partirons plus.

 

Derniers regards sur ces paysages…

Dernières pensées pour ces gens inoubliables…


Et la porte du bac se referme sur des moments d’intense bonheur pour nous trois.

Direction Bariloche, avant de rentrer "chez nous" . . .


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