19 heures - Nous entamons notre long voyage vers la Terre de Feu.


Durée prévue 50 heures – Distance un peu plus de 3000 km.

20 heures plus tard . . .

Nos amis Maryse et Christian descendent à Puerto Madryn.

Quant à nous, il ne nous reste que 30 heures de bus (!)

Mercredi 11 novembre - 8 heures 30

Avec 2 heures de retard, nous arrivons Rio Gallegos.

Changement de bus express.

Nous repartons dans un bus bien moins confortable, mais avec un chauffeur (argentin) très jovial et d’une grande gentillesse.

Dans 13 heures, nous devrions être à Ushuaia . . .

Il est 10 heures 30 lorsque nous passons la frontière du Chili.

Il fait de plus en plus froid.

Au Chili, on ne plaisante pas avec « la bouffe ».

L’importation de fruits, légumes et fromage est strictement interdite.
L’amende est considérable.

Nous passerons souvent la frontière entre ces deux pays, Argentine et Chili. Chaque fois, nous devrons donc finir les réserves prévues pour nos pique-niques.

Le paysage est toujours le même : la pampa à perte de vue.

2 heures plus tard, le bus embarque sur un bac.

Nous allons traverser le détroit de Magellan.

Rémy est un peu ému.  

Ce détroit, pour un marin, même s’il n’est pas aux commandes,
c’est quelque chose !


20 minutes plus tard . . .

Nous touchons de nouveau la terre ferme.

Nous sommes en Terre de Feu.

La pampa s’étend toujours, à perte de vue.

Nous pouvons apercevoir des troupeaux de moutons, les guanacos, les alpagas…

Encore un poste frontière.

Cette fois, nous repassons en Argentine.

Les tampons de visas commencent à emplir les pages de nos passeports.

Il est 20 heures.

Le paysage  commence à changer, d’après ce que nous laisse entrevoir une belle averse.

Désolée, mais je vous ai bien dit qu'il pleuvait !

Nous sommes dans la région montagneuse de Tolhuin,

Une courte halte dans cette jolie petite ville nous incite déjà à envisager de revenir dans le coin. Le reste de la route conforte cette envie.

Nous avons le nez collé à la vitre.

Il nous semble ne pas avoir vu la neige depuis des siècles et nous sommes subjugués par celle qui s’entasse sur le bord de la route et sur les sommets.

Nous passons le col où la vue sur les deux lacs est splendide malgré le ciel gris.

Notre chauffeur poursuit sa route malgré une forte averse de neige.

Mercredi 11 novembre - 21 heures 30

Nous arrivons à Ushuaia.


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