Tolhuin signifie « Corazon » (cœur) en indien.

Cette ville se situe en effet au cœur de la Terre de Feu, à une centaine de kilomètres d’Ushuaia.

Avec ses 2000 habitants, Tolhuin est une petite ville charmante.

Mais le plus spectaculaire est la route de montagne que nous devons emprunter pour nous y rendre.

Notre première tentative échoue.

A l’approche du col, le verglas nous oblige à rebrousser chemin. Des camions sont bloqués en travers de la route, les roues n’adhèrent plus. Nous ne voulons prendre aucun risque et attendrons que le soleil nous ouvre la voie.

Nous prenons la piste menant entre autres à l’Estancia Harberton, 1ère estancia de la Terre de Feu.

La visite de l’estancia est conseillée sur les guides touristiques.

Mais devant cette pâte d’oie, nous optons pour l’autre route.

C’est donc tout à fait fortuitement que nous découvrons ce petit village de pêcheurs, absent des circuits touristiques, offrant pourtant une vue splendide.

Nous sommes à Puerto Almanza

Ce petit village se situe un peu plus loin, le long du canal Beagle. En face, on aperçoit Puerto Williams.

 
Voici ce que nous croyons être des Ibis Mondore
(sous réserve).  
  Et voici les Oies de Patagonie, toujours en couple.

Le soleil s’est levé, nous allons tenter de reprendre la route de Tolhuin.

Puisque nous passons devant, voici la fameuse Estancia Harberton.

La visite de cette estancia est au catalogue de toutes les agences d’excursions et des catamarans y débarquent chaque jour les touristes qui visitent le musée et goûtent sur place les produits locaux.

Nous retrouvons la route de montagne en direction de Tolhuin.

Cette fois, nous passons sans encombre
le col Garibaldi.

Depuis le col, la vue sur les deux lacs est grandiose.


Le lago Escondido (le plus petit) et le lago Fagnano.

En bas, l’ancienne route. 

Nous voulons bien croire qu’elle était souvent impraticable.

Il est déjà 16 heures lorsque nous arrivons à Tolhuin.

 

Certains habitants ne semblent pas bien riches.

Mais nous y croisons des gens très sympathiques.

Pour une fois, nous n’avons pas prévu de casse-croûte.

L’estomac "dans les talons", nous frappons malgré l’heure très tardive à la porte d’un petit restaurant.

Pour la patronne de « Los Angelitos », aucun problème !

Nous sommes aussitôt conviés à nous asseoir et vite réchauffés par une bonne soupe et le sourire de la patronne.

Cet endroit porte bien son nom.

Dommage que Tolhuin soit si loin d’Ushuaia !

Passage obligé – pour les gourmands – dans la « panaderia » (boulangerie) la plus célèbre de la région.

Nous bavons devant l’étalage de « facturas » (petites pâtisseries à la crème ou au dolce de leche) et de chocolats fins et fourrés dont nous ferons quelques folies.

Nous repartons vers Ushuaia.      

Nous sommes toujours séduits par ce paysage que nous découvrons sous une lumière différente.

En fin d’après-midi, comme chaque jour, la neige commence à tomber.

Pour le plus grand bonheur du p’tit mousse !

Notons que nous sommes au printemps.

Certains habitants disent qu’à Ushuaia, il fait très beau… 5 jours par an !

 
Avant de quitter Ushuaia, nous tenons absolument à goûter la spécialité locale :


la « centolla »  

Un peu cher dans cette ville où rien n’est bon marché, mais cette araignée de mer géante est un délice.

"Beau bestiau !"                    

Nous passons aussi à la poste afin d’obtenir le seul souvenir que nous nous accorderons :
un cachet postal.

Ben oui quoi ! On n’a pas fait 50 heures de bus pour rien !?!

Et si certains d’entre vous espéraient recevoir une carte postale avec ce tampon, qu’ils perdent leurs illusions.
Nombreux sont les collectionneurs sur la route entre l’Argentine et l’Europe et aucune carte, paraît-il, ne parvient à destination.

Dimanche 15 novembre

  Adios Ushuaia !

Après les formalités douanières, par un vent glacial ...
...

. . . nous embarquons . . .

. . . pour le bout du monde . . .


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