A peine débarqués, nous reprenons la voiture et allons de l’autre côté du parc où une passerelle permet d’approcher, à pied, le Perito Moreno.

Voici l’arbuste qui a donné son nom à la ville : El Calafate.  

Sur la route, un mirador offre déjà une vue incroyable sur ce glacier.

Arrivés aux passerelles, le rêve continue.

Traduction :

257 km2 de glace qui se détachent du Champ de Glace Patagonique Sud, alimentent le lac Argentino, la plus grande source d’eau douce du pays.

Les glaciers érodent les vallées en forme de U, emportant les minéraux. Les sédiments les plus fins, en arrivant dans le lac, restent en suspension et reçoivent le nom de « lait glaciaire ».

Le front du glacier se modifie de jour en jour, avançant par gravité et glissement, laissant des icebergs autour de lui, qui sont emportés par le courant et le vent.

                                             (Merci à notre traductrice préférée.)

Nous sommes devant la face est du glacier.

Nous descendons toujours et arrivons juste devant le glacier.

«  Espectacular... Imponente... Hermoso ! »

Les argentins utilisent fréquemment ces termes, les prononçant avec une emphase qui nous fait toujours sourire.

Ici, ces mots sont bien en dessous la réalité.

Ça et là des morceaux tombent.

Quelques secondes après, un bruit de tonnerre vient rompre le silence.

. . . Le vent se lève. Il pleut.

Candice a les pieds congelés

Mais il nous est impossible de quitter le glacier des yeux.

. . . Puis le temps du retour est là.

Nous admirons le paysage mais tout semble terne après ce que nous venons de voir.

Seule l’entrée dans la ville d’El Calafate nous fera redescendre de notre nuage.

Ce bleu fabuleux, ces icebergs d’une pureté incroyable, ces étendues de glace, le bruit des craquements venant rompre le silence…

Chaque fois que nous regarderons ces photographies, nous serons transportés dans ces lieux magiques.