A 220 km de El Calafate, la visite du nord du parc national des glaciers est aussi incontournable que celle que nous venons de faire.

Nous partons donc de bonne heure afin de profiter d’une journée exceptionnellement ensoleillée parait-il.

  

Cette fois, on l’a eue sa photo.

Et il est bien content notre Capitaine !!!

       

Toute la journée, nous profitons en effet d’un temps exceptionnel.

Le paysage est magnifique.

Quant au ciel… nous n’avons pas de qualificatif.

Puis les Andes font leur apparition.


 

Ces sommets, la plupart du temps noyés dans la brume, s’offrent à nous de manière spectaculaire. Et le Fitz Roy, dominant cette chaîne de montagne, fier et majestueux, veillera sur nous toute la journée.


Sur notre gauche, nous pouvons voir le glacier Viedma qui plonge dans le lac du même nom.

Après 3 heures d’un paysage époustouflant, nous arrivons à El Chaltén.

El Chaltén a pris le nom indien Tehuelche de la montagne qui signifie « montagne qui fume ».

Il est désormais appelé Fitz Roy, du nom du Capitaine du Beagle qui a mené l’expédition de Darwin en remontant le rio Santa Cruz.

Sur le sommet du Mont Fitz Roy, un nuage vaporeux reste en effet accroché et fait penser à de la fumée.


Cette petite ville, du même nom, semble perdue dans une nature sauvage.

Elle a été établie en 1985 pour s’attacher le territoire avant que le Chili ne s’y installe.

Pour une fois, l’accès au parc est totalement gratuit.

De nombreux touristes viennent y passer quelques jours, faire de la randonnée ou encore de l’escalade.

La règle essentielle se résume par « ne rien prendre et ne rien laisser ».

Il est interdit d’y faire un feu ou construite un abri, même pour les nombreux campeurs. Interdit de jeter des détritus même les pelures de fruits et un guide explique aux randonneurs comment enterrer ses besoins.
Il donne également des conseils en cas de rencontre avec un puma – Gloups ! – à savoir, si cela vous arrivait en faisant le tour du jardin (!!)  qu’il faut rester en groupe et ne pas lui tourner le dos.

Depuis le centre de El Chaltén, une petite piste s’enfonce dans la forêt.


Elle mène au « Lago del Desierto ».

Chaque minute, nous stoppons la voiture pour admirer la forêt, un nuage ou la montagne éclairée par un ciel irréel.

 
 

Ces nuages lenticulaires ressemblent étrangement à des soucoupes volantes. Ils s’échappent à une vitesse foudroyante, poussés par le vent très fort en altitude.

Nous regrettons seulement de devoir abréger quelque peu notre pique-nique bucolique, chassés par un vent glacial qui semble vouloir protéger les lieux.

Après la couleur exceptionnelle des icebergs et la majesté des  glaciers,

nous sommes encore bouleversés par la beauté de ce paysage féerique.

Au cours d’une halte dans un café d’El Chaltén, avant de rentrer, nous remarquons une photo accrochée sur le mur.
Un homme escalade une montagne et de longues stalactites pendent entre ses pieds.

Il s’agit d’une chute d’eau gelée, nous dit la serveuse. Désormais, cela ne se voit plus et l’hiver, il neige de moins en moins.
Elle nous montre un autre cliché sur lequel la route et les toits sont recouverts de plus d’un mètre de neige.
C’était il y a 3 ou 4 ans.

Les arbres pétrifiés ou l’Arlésienne des .

Une fois de plus, nous « louperons » les arbres pétrifiés.

Il y en a dans la région. Mais on ne peut s’y rendre qu’en participant à une excursion. Le minibus de l’agence ne faisant que déposer les touristes à l’entrée d’une réserve, ceux-ci doivent ensuite marcher 3 heures pour découvrir ces arbres. Le tout pour 60 euros par personne.

Et bien, sans nous. Et tant pis pour les arbres !

 

Nous rentrons pour notre dernière nuit à El Calafate.

Samedi 28 novembre – 8 heures

Après mille remerciements à notre hôtesse, nous quittons El Calafate.

5 heures de route et de piste, toujours sur la route 40.

Petite collation dans l’autobus pour finir les restes avant un nouveau passage de la frontière.

  

Retour à Puerto Natales et début d’un long séjour au Chili . . .


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