Puerto Pirámides, vous aurez pu le constater, nous avons beaucoup aimé.


Ayant souhaité profiter pleinement de notre véhicule de location pour visiter toute la péninsule, nous avons reporté la "balade en bateau" qui permet d'observer les baleines.

En ce samedi 10 octobre, de bon matin, nous prenons donc le bus à Puerto Madryn pour un retour de quelques jours dans la péninsule.


Pour une fois, nous avons été prévoyants.

Une chambre nous attend chez "El Español", seul lieu où des chambres restent disponibles en ce long week-end férié.

Située tout au bout de l'Avenida las Ballenas, cet hôtel (si l'on peut lui accorder ce titre) est loin du centre. Mais les tarifs sont tout à fait abordables, surtout lorsque l'on connait les prix pratiqués par les concurrents.


 

Avenida las Ballenas

L'endroit est des plus calmes.  Même le coq, très bien éduqué, ne chante que l'après midi (!)

Par contre, cet hôtel est pour le moins rustique.

Les sanitaires sont à l'extérieur, dans un vieux bâtiment en béton, non chauffé. Les chambres ne le sont pas davantage.

Quant à l'édifice, on se croirait dans un western.

  

Et les visiteurs, amis du couple et véritables gauchos, ainsi que leurs véhicules, ne semblent venir là que pour confirmer cette impression.

Nous adorons !

La maison date de 1932. A cette époque, c'était déjà un hôtel. Et rien n'a bougé depuis, ou si peu.

Mais Mabel, dont l'énergie est inépuisable mais qui « a ses têtes », et Humberto, son adorable mari, auront vite fait de nous faire oublier l'absence de confort.

Nous devions occuper l'une des chambres communes dans le bâtiment principal. Mais, voyant la carrure de Rémy, Mabel nous donne la chambre "matrimonial", dans la cour.


                 
!?!
Devant la porte de notre chambre (!)

Cette vieille 2 CV et son contenu auront disparu comme par enchantement, après notre première soirée passée avec Mabel et Humberto.


Nous passerons 4 jours en compagnie de ce couple, avec le sentiment d'être "en famille".

Mabel nous concoctera, chaque soir, un plat local simple et délicieux. Elle dévoilera très vite sa sympathie pour nous et son affection pour Candice, et nous partagerons avec joie son humour.

Devant le durcissement climatique, Humberto, un homme très brave dans tous les sens du terme, nous installera un poêle à gaz et, me voyant malgré tout frigorifiée en ce week-end pluvieux et glacial, me confiera même un soir sa bouillotte.


Bref ! - Ces gens charmants ne sauront que faire pour rendre notre séjour agréable
et le résultat sera au-dessus de leurs espérances.

Chez El Español, nous avons également une autre compagnie.


Car Mabel et Humberto adorent les animaux.

Je vous en présente quelques uns.

Voici Kitty et Chacha :

Toto et Leila, la "fifille" de Humberto :
    
Des chats, il y a encore quelques autres. Des roux, des gris, des gros, des maigres...

Nous avons oublié certains noms mais les avons tous cajolés, car la présence de cette jolie ménagerie ne fut pas pour nous déplaire.

  

Nos amies les bêtes nous manquent tellement sur le bateau !

En plus de son amour pour les animaux, Mabel est une artiste.

Nombre de ses œuvres emplissent les murs et Mabel peindra pour nous, dans le plus grand secret, un petit souvenir qui ornera les murs de .

Bon ! C'est bien beau tout ça mais . . .  Et ces baleines ?

En fait, pour aller voir les baleines, le moment est très mal choisi.

Entre la densité de touristes au mètre carré et la tempête annoncée sur la Péninsule interdisant toute sortie en mer...

C'est pas pour aujourd'hui !

Nous passons donc la journée à nous balader et terminons sur la plage pour fêter un évènement.

Bon anniversaire Capitaine !

N'est-ce pas l'endroit rêvé pour fêter ses t'huit ans ?...!

Le lendemain . . .

Non que je tienne à vous faire languir mais… la tempête annoncée se confirme.

 

Vous ne me croyez pas ?


Avez-vous jamais vu notre Capitaine emmitouflé de la sorte ?...!


 

Il pleut et il fait très froid.

Mais nous ne nous lassons pas de flâner dans ces rues aujourd'hui désertes.

 

Sur les conseils de Mabel, nous tentons une percée contre le vent et gravissons la dune.

La vue sur la mer est superbe.

Mais le vent sera vite vainqueur. Nous redescendrons en luttant pour tenir debout et garder les yeux ouverts malgré les nuages de sable et rentrerons vite à l'abri pour la fin de la journée.

Lecture de la gazette locale pour les uns...  

  ... "le carton" et "la bavette" pour les autres.

En espérant une météo plus favorable demain, pour aller voir les baleines . . .


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