Lundi 12 octobre 2009

 

 

 

 

Le ciel est dégagé, la mer est calme et les touristes, frileux, ont fui la Péninsule. 

Nous décidons d'en profiter.             

Nous optons pour un bateau de petite taille afin de ne pas nous retrouver affublés de 45 ou 50 pingouins (!) surexcités qui risqueraient de nous gâcher cette balade tant attendue.

Une quinzaine de ces « spécimens » - dont nous trois - suffira amplement !

 

C'est parti pour la grande aventure !  

Nous avons quitté la terre ferme depuis à peine quelques minutes.

Déjà des queues fendent l'eau à l'horizon.

    
     

C'est un baleineau d'environ 2 mois, nous dit notre pilote passionné et connaisseur. Sa queue est très particulière. Jamais il n'en a vu de telle.

 La mère approche.

 

Elle sort la tête de l'eau.

Son gros corps émerge à quelques mètres de nous.
    
Et elle s'immobilise.

Cette mère allaite son petit qui vient de la rejoindre.

Nous apprenons qu'il faut 120 à 150 litres de lait par jour pour nourrir un baleineau.

Impressionnant !               

D'autres baleines arrivent.

« Elles font du Human watching » (de l'observation des hommes), ironise notre pilote.

Alors que, chaque jour, celui-ci organise des dizaines de sorties pour les touristes, il semble lui aussi, subjugué.

Il contacte ses collègues par VHF : « Elles sont particulièrement sociables aujourd'hui ! »

Il semble donc que nous ayons de la chance.

Car en effet, les baleines sont de plus en plus nombreuses et s'approchent de plus en plus de notre embarcation.


 


Des têtes et des corps sortent de l'eau tout autour de nous.


Il y en a partout !


Et ces queues qui se lèvent majestueusement pour retomber et fendre l'eau avec grâce.

 

Le spectacle est fascinant.

Instants inoubliables.

Rémy filme une baleine, adolescente, qui nage sous l'eau à proximité du bateau.

 

Soudain, elle sort la tête   -   Elle est à moins d'un mètre.

Il nous suffirait de tendre le bras pour la toucher.


Elle se met à souffler   -   Une gerbe d'eau s'élève.

Nous sommes trempés. L'embarcation est secouée. Rémy ne sait plus ce qu'il filme.

Nos cœurs battent à exploser. 


Puis elle passe sous la coque de notre embarcation.

L'émotion que nous éprouvons est inexprimable.

Une heure et demie est passée. Il est l'heure de rentrer.


Mais le tracteur n'est pas prêt à sortir le bateau.

 

Chic !  Du rab. !!! . . .


(Accueil du site)