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Mai - Juin 2008 |
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Outre quelques menus travaux… |
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Un nouveau plongeon dans le coffre favori de Rémy pour une révision du moteur. |
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Plus précisément une révision de ce qui est accessible dans le moteur – c’est à dire pas grand-chose si ce n’est le pot d’échappement qui nécessite un petit lifting par exemple.
Le premier fait, pour la deuxième fois, une cure de « nettoyage de tâche ». Car il est avéré qu’ici, rien ne puisse être réparé proprement dès la première fois ! |
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Quant à nos ordinateurs, c’est tout un poème ! |
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Malgré nos récentes et coûteuses réparations, l’écran du PC portable de Rémy nous a de nouveau lâchés. | |||
« Il est foutu » nous dit-on !
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En fait, après une bonne dizaine de visites chez le « spécialiste » et notre porte-monnaie allégé de quelques dizaines de milliers de CFA, Rémy entreprend de le "désosser". |
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Après une visite au « marché aux voleurs », où l’on trouve toutes sortes de pièces détachées, et un bricolage maison, notre PC fonctionne de nouveau mais, faute de câble neuf, ses heures sont comptées. Je vous passe les détails d’un clavier qui n’a toujours pas retrouvé l’usage de ses touches, malgré, lui aussi, plusieurs séjours coûteux chez notre ami. |
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Oui, oui ! C’est
un ami. |
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Plus justement, « c’était » un ami. Jusqu’à un certain jour où Rémy, excédé,
fit un tel scandale dans sa boutique que notre ami faillit devenir
plus blanc que nous ! |
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Un peu encombrant,
je vous le concède ! |
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Notre "ras le bol de Dakar" augmente de jour en jour.Voire d’heure en heure ! |
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Pour les raisons évoquées précédemment, nous dûmes donc reprendre – hélas ! – nos expéditions dans la ville de Dakar. Après ½ heure de sauna dans les bus de ville, nous passons de longues heures à arpenter les rues de Dakar dans la poussière et les odeurs nous permettant d’apprécier d’autant plus les douches du CVD dès notre retour. Mais surtout, chaque seconde, nous menons un véritable combat pour tenter d’échapper aux « pots de colle », toujours aussi nombreux, qui ne nous laissent pas faire un pas, entamer la moindre discussion, nous poser la moindre question et encore moins regarder le moindre objet, sans nous interrompre pour nous proposer de les suivre vers je ne sais quelle boutique. |
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Nous avons tout essayé : |
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La méthode douce qui consiste à leur dire « Non, merci » entraîne systématiquement des palabres à n’en plus finir : |
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« Mais c’est pas loin, juste pour voir, vous verrez c’est pas cher… » |
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La méthode plus agressive - « On t’a déjà dit non, fiche-nous la paix maintenant » - provoque une réaction très négative : |
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« Hé, t’es raciste toi ! …On n’est pas méchant… On mange pas les blancs ! » |
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La meilleure méthode est encore l’ignorance, même si elle aussi génère des accusations de racisme assez blessantes mais inévitables. |
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Dans le même registre, nous pourrions aussi parler des taxis. |
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Ceux qui nous suivent à grand renfort
de klaxon – Des fois qu’on ne les aurait pas vus ! |
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Tout cela pour appliquer des « tarifs blancs » toujours plus élevés – « L’essence a augmenté ! » |
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Non merci – Nous prenons le bus ! |
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Et, contrairement à nos très pénibles mais, il est vrai, gentils « pots de colle », eux sont agressifs. | |||
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L’activité de la ville et de tous les environs est sans cesse paralysée par les incessantes coupures de courant. |
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3, 4, 5 fois par jour – Plus d’électricité. |
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Et bientôt, avec l’arrivée de la saison des pluies, la chaleur et donc l’utilisation des climatiseurs, ce sera pire parait-il. Seuls les vendeurs de groupes électrogènes sont heureux. |
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Et le client ? Il attend ! |
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Lors de notre arrivée, des manifestations
avaient lieu dans la ville de Dakar, provoquées par l’augmentation
du prix des denrées et surtout des produits de base mettant en
péril la survie déjà si difficile des habitants.
Mais vous avez probablement entendu parlé de cette crise dans les médias, et ce avec bien plus de détails et de crédibilité que nous. Car si les médias locaux étaient présents lors de ces manifestations, nous apprenons que leurs cassettes ont été souvent confisquées et détruites par la police. |
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Mais pourquoi
parler de « crise » ? |
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Ce cher Président Abdoulaye WADE n’a-t-il pas fait remarquer que : « les Sénégalais pouvaient se contenter de 2 repas par jour, puisque les européens se contentent d’un verre de jus de fruit le midi ». |
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Avec de
tels propos, nous voici donc rassurés
sur l’avenir du pays...!?! |
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Pour sortir le Sénégal de la crise, l’opposition a organisé de grandes assises nationales, ouvertes à tous, pour réfléchir et amener des propositions. Réaction du Président Wade : |
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« Ces assises ne sont qu’un complot pour me confisquer le pouvoir qui m’a été donné par Dieu » |
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Tout est dit ! |
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De retour de cette ville assommante,
nous retrouvons enfin notre demeure. |
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Nous découvrons alors pont et cockpit
dans un état pitoyable et un carré envahi des divers objets
allant normalement dans les coffres mais sortis pour les besoins de réparations
diverses et variées, si coutumières à . |
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Aussi, explosons-nous ! Dakar et les environs, nous ne supportons plus, mais plus - du - tout ! |
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Et nous réalisons chaque jour davantage combien la population diola n’a rien en commun avec cette région du nord du Sénégal. |
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Si certains vont se mettre à l’abri au Cap Vert, de nombreux voiliers gardent leur place dans le mouillage. Mais de plus en plus, ils se vident de leurs occupants. |
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La plupart rentre en France pour la saison des pluies. |
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Et ils n’ont
pas tout à fait
tort. |
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La température est en moyenne de 30 °C, l’humidité est croissante et les tee-shirts commencent à coller à la peau dès le matin. Vendredi 13 juin - Une première alerte. |
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Le ciel devient noir et le vent forcit soudainement - C’est une petite tornade. Nous attendons avec impatience une pluie providentielle. Précisons que nous n’avons pas eu de pluie depuis 9 mois. Nous allons enfin pouvoir nettoyer le pont ! |
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Candice ferme tous les hublots – Nous vérifions sur le pont que tout soit bien amarré - Rémy et moi sautons sur les balais et attendons la pluie. |
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Les premières gouttes tombent. |
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Nous commençons à frotter, fous de joie à l’idée de refaire une peau neuve à notre pauvre V. |
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Quelques gouttes… puis
plus rien |
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Pire encore : |
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Et… Ch’Plaf ! |
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Nous n’en pouvons plus !!!!! |
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Nous profiterons d’un plein d’eau au ponton du CVD pour procéder à un grand lessivage dont sortira ragaillardi… mais pour combien de temps ? |
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Quelques jours plus tard, une deuxième tornade. Nous sommes le lundi 16 Juin – Il est 9 heures – Les signes ne trompent pas. |
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Comme la dernière fois, nous sortons les balais et profitons cette fois d’une belle et longue averse. |
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Mais nous éprouvons toutefois une certaine crainte. Pourvu que le mouillage tienne ! Car si tel n’était le cas, nous ne pourrions
démarrer le moteur : |
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Rémy trempé comme une soupe
mais, ravi de prendre le frais, il reste sur le pont et surveille. |
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Je reste aux abris ! |
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Soudain il appelle : Vite, je crois qu’on va se prendre une pirogue ! En effet, une énorme pirogue a cassé son amarre et dérive. |
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En quelques secondes elle arrive sur et se cale contre notre chaîne d’ancre, perpendiculairement à celle-ci. Poussant de toute ses forces avec notre énorme gaffe (sorte de perche munie d’un crochet, indispensable pour attraper les bouts des corps morts, mais dont les usages à bord sont multiples), Rémy parvient enfin à la dégager. La pirogue se place alors le long de notre coque et se met à glisser
vers l’arrière. Même avec l’habitude, nous sommes toujours impressionnés par la grandeur de ces embarcations. |
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Voici
la coupable : |
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Cette pirogue mesure plus de 14 mètres et ses francs bords (bords supérieurs) – par chance – sont à la même hauteur que ceux de . Si cette pirogue avait été plus basse, notre coque s’en
souviendrait. Et plus haute, filières, balcons et haubans auraient
souffert autant que ce pauvre petit voilier sur lequel elle se frotta
quelques instants plus tard. |
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Conclusion : |
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Au risque d’inquiéter certains amis ayant laissé ici leur voilier solidement amarré à un corps mort, pour un petit séjour en France : |
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Si nous devions partir, en
aucun cas nous ne laisserions dans ce mouillage. |
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La sécurité est-elle de mettre le bateau à sec ? |
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Impossible ! |
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Il n’y a que 3 places réservées au carénage et autres travaux, et la liste d’attente est toujours longue. |
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Seules les conséquences dramatiques de cette dernière tornade l’inciteront d’ailleurs à "se bouger" afin de vérifier les corps morts existants. Quant à repêcher ceux qui gisent au fond de l’eau depuis des mois... La saison prochaine. . . peut-être ?. . . Inch' Allah ! De plus, le poids limite pour une mise à sec est de 15 tonnes. Nous ne prendrions donc pas le risque de subir une rupture soudaine d’un câble tiré par l’énorme treuil sur la plage, ou du chariot sur lequel sont amarrés les bateaux. |
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Candice et moi préférons observer le spectacle depuis la terre ferme. | |||
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Le 14 juin, c’est la fête du Sabar. La fête traditionnelle du Sabar est la fête des femmes. |
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Le Sabar est un tambour haut comme un djembé et
se jouant avec une main et une baguette. |
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A part quelques curieux comme nous et nos amis Gérard et Christophe venus admirer leurs épouses, seules les femmes sont présentes, coiffées de leur plus beau postiche, parées de leur plus belle robe et surtout de leur "notche" le plus sexy. |
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Car ce soir, le notche - ce pagne habituellement réservé pour séduire un mari... …on
le montre ! |
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Des chaises et d’énormes amplificateurs de son ont été installés sur la plage. | |||
Durant quelques heures, chacune leur tour, de jeunes femmes et même quelques très jeunes filles déjà très douées pour cette danse traditionnelle, se précipitent en courant sur un grand tapis posé devant les musiciens. Au rythme du Sabar, la danseuse effectue alors une danse rapide, très différente de la danse diola mais où les jambes sont tout aussi véloces. |
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A la fin de l’exhibition, la danseuse tourne le dos aux musiciens et, en rythme parfait avec la musique, lève la jupe et dévoile son notche. |
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Ah, Messieurs
les maris, surveillez vos femmes voyons !!! |
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Candice et moi avons bien été sollicitées mais, impossible - Nous n’avons pas de notche !?! |
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Laissant notre fille en compagnie de ses « grands frères » . . . |
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Bon les frangins…ça va comme ça …. pas trop près s’il vous plait !!! |
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. . . Nous nous éclipsons pendant l’entracte
où les musiciens laissent place à la sono et la bonne dizaine
d’amplificateurs installés à cet effet. |
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Il semble que l’heure soit arrivée de faire un petit bilan sur ce séjour au Sénégal . . . |
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