Lundi 29 septembre 2008.
Une petite heure de moteur pour faire le tour du bolong, et nous sommes de l’autre côté, à Ebounkoute.
La marée est haute. Nous abordons la mangrove, jetons une ancre à l’arrière pour nous dégager si besoin.
Nous approchons le plus possible et nous accrochons à. . . ce que nous pouvons trouver sur place.
L’arrière aux palétuviers, l’avant tenu par notre grappin.
Les martins-pêcheurs profitent de l’aubaine ! 
L’eau descend. La pente est un peu raide. 
commence à pencher.
Nous décidons d’amarrer le mât à un palmier pour le redresser.
C’est parti pour 2 jours de grattage, lessivage, peinture…
Allez ! Pas une seconde à perdre.
La marée n’est toujours pas descendue, mais elle remontera vite.
Il nous faut commencer.
Et au boulot !
Un ami vient nous prévenir d’éviter la plage et les rizières la nuit.
Un crocodile d’ 1m 50 se balade dans le bolong... peut-être deux (?!)
Gloups !
Et bien moi, qu’il y en ait 2 ou 30, je m’en fiche pas mal.
Un seul suffit à m’empêcher de mettre un pied à terre avant demain matin…
décolle. Nous pouvons repartir dans le mouillage. . .
Une petite tornade en pleine nuit nous oblige à ancrer plus solidement.
C’est donc des plus reposés que nous remettons cela le deuxième jour !
Cette fois, lessivage avec l’eau du puits à quelques mètres heureusement.
Puis peinture, aidés de nos jeunes amis.
Quand je dis aidés… disons plutôt…
...encouragés ( !?!) 
Inutile d’ajouter que la peinture dans cette bouillasse fut une vraie partie de plaisir !
Il est pas heureux notre capitaine !
Ça lui rappelle les mêlées au rugby, parait-il.
Ben moi, j’m'en serais bien passée !
Le couple idéal !!!Cette fois, il est minuit lorsque nous sentons décoller de la boue.
La nuit sera excellente.
Le lendemain, passant outre nos courbatures, nous allons chercher notre tapalapa.
Nous apprenons alors que la nouvelle lunaison étant visible, un nouveau mois commence aujourd'hui même.
Le mois Ramadan est terminé.
Nous pouvons donc fêter la fin du carême.
C’est Korité.
Pas de répit pour les guerriers !
Nous nous hâtons de ramener le bateau devant Kachouane et nous rendons chez nos amies pour manger le couscous sénégalais. . .
