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Nous vous avons déjà parlé, et même montré, les danses traditionnelles et les combats de lutte en Casamance. Mais chaque fois que le groupe de jeunes de Kachouane s’exhibait, c’était pour des groupes de touristes venus au campement. |
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Rien à voir avec la tradition. Car en réalité : Le dur labeur terminé, la saison des pluies aussi, la danse et la lutte fêtent la fin des plantations. |
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Pour que le riz pousse bien, la pluie ne doit surtout pas cesser brutalement. Les rizières s’assècheraient. La récolte serait fichue. Il est donc de coutume de demander – aux ancêtres probablement – que la pluie cesse progressivement et que la récolte soit bonne, mais aussi et surtout de fêter la fin de ce travail harassant, en dansant puis en luttant.
Ces derniers jouent les héros ou, plus surement les guerriers, entourés et encouragés par les femmes. Une fois cette danse traditionnelle exécutée, les combats de lutte entre villages pourront commencer.
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Voici donc quelques images de grands moments pour nous. |
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Nous ne pouvons, hélas, faire passer dans ces pages la chaleur amicale et intense que nous avons ressentie. Mais nous pouvons vous dire que ces instants resteront gravés à jamais dans nos mémoires. Et c’est pour remercier tous ces gens qui nous ont accueillis avec tant de gentillesse que nous indiquerons les prénoms de certains de nos amis qui pourraient apparaitre en gros plan sur ces photos. |
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Bambolong prêté par Elinkine. Celui de Kachouane ayant rendu l’âme. |
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Mercredi 8 octobre 2008. |
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Laurent |
Malik |
Cet homme chauffe la peau d’un djembé. |
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Les filles, parées de pagnes et de « bin-bin » dansent autour de l’arbre. |
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A l’extérieur, les jeunes hommes dansent dans un autre cercle, face à face. |
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Parfois, des femmes entrent dans le cercle en criant et frappent le sol pour encourager les hommes. |
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Les plus âgées assistent au spectacle, contre une balustrade. Elles battent le rythme des mains tout en chantant. | |
Modou et Abdoulay |
Yencouba |
A gauche : Samba et Samsidine |
Au milieu : Abdoulay |
Sur la demande des grandes les enfants insistent pour que je vienne danser. |
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La jeune Meymouna, dont la dureté n’est qu’une façade et que, pour tous les sourires qu’elle m’a donnés, je suis si heureuse d’avoir apprivoisée. |
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Une petite fée ! |
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Cette danse est la même que celle déjà montrée dans les pages précédentes sur Kachouane, lors d’exhibitions pour les groupes du Club Med. |
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La suite est spécifique à cette soirée rituelle. |
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Après la danse qui dure longtemps, les hommes partent en courant. Les femmes les pourchassent à grands coups de bâton. |
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Les filles s’alignent le long du chemin. Les jeunes lutteurs défilent fièrement au milieu. | |
Alors femmes et jeunes filles se précipitent en criant sur leur passage et tapent le sol devant eux à grand coup de feuille de palmier. |
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Entre chaque passage, les jeunes filles s’avancent et les claquements des morceaux de bois rythment leurs danses.
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Il est 21 heures. La fête a duré plus de 3 heures. La joie et les rires ont été omniprésents.
Chacun reprend ensuite le chemin de la maison. Cette soirée fut pour nous un enchantement. |
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