La Quille !
Enterrement de la Sardine Février 2007 |
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Ce samedi 24 février
est un jour sombre, Mesdames, Messieurs. |
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Rassurez-vous une fois encore,
je ne suis pas tombée sur la tête !
Mais c’est aujourd’hui |
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la
clôture du Carnaval
de Las Palmas. |
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Et pour finir
en beauté, la ville «enterre
la sardine» ?! |
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Il fallait trouver l’idée, n’est-ce pas ?!
Nous voici donc partis assister à l’ultime défilé de ce Carnaval. Que dis-je «assister» ? |
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Les chars sont moins nombreux mais les costumes plus beaux que jamais. |
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Les voitures de collection sont de sortie.
Hélas, bien encadrées par des gardes aux gilets fluorescents
absorbant toute la lumière et gâchant ainsi nombre de mes
photos… GrGrGr... |
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…mais fichez donc le camp ! |
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Les plus âgés, nombreux et le sexe masculin bien représenté contrairement aux apparences (?!), s’amusent comme des fous. Chacun y allant de son excentricité et le noir étant de circonstance, évidement. |
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…car à cet enterrement, il y a des pleureuses. |
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…original !!! |
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Certaines adorables mamies allant jusqu’à « tâter », nous faisant part de leurs remarques coquines en souvenir de leurs belles années !!! ... (fou rire garanti) |
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Puis à chacun son petit corbillards emportant sa sardine vers sa dernière demeure. |
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Des groupes musicaux animent la fête, entourés d’échassiers et autres personnages. | ||||
Quelques camions enluminés déversent une musique assourdissante, pour le plus grand plaisir de la foule de jeunes qui se tortille derrière eux. | ||||
Alors que nous devenons boiteux
et malentendants, le défilé arrive enfin place Santa Catalina. |
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Bon, pas très énergique tout ça !!! |
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...Ce doit donc être
terminé. |
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Nous récupérons notre fille qui
s’en est donné à cœur joie. |
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Il se fait tard. Il faudrait penser à manger… assis si possible !... |
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...Que
nenni ! Les
camions redémarrent. Mais c’est bien sûr ! Nous n’avons toujours pas enterré la sardine… ! |
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Le fond sonore augmente. Les jeunes se trémoussent d’avantage encore derrière le corbillard. C’est reparti pour quelques kilomètres. Le cortège nous entraîne jusqu’à la plage (de l’autre côté de la ville !) |
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Une véritable nuée de spectateurs, silencieux désormais, attend, encadrée par des policiers. |
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Un radeau est sur l’eau…La
sardine est sur le radeau… le radeau est brûlé... Un grand feu d’artifice illumine l’océan… |
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Quoique… La sardine est morte, certes… mais il semble que nous n’en ayons pas encore tout à fait terminé avec ce carnaval... |
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Un sandwich vite avalé et à nous les manèges ! |
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Et un petit tour par-ci,… |
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…et un petit tour par là... |
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«Tiens, une sardine dans sa boite !» |
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…et un dernier dans cet "engin
de torture", histoire de venir à bout de mon pauvre
cœur de mère… |
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«S’il te plait… Reviens ma
chérie… Y-a la pêche aux canards là bas… !?!» |
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…Il se fait bien tard lorsque nous rejoignons nos pénates. |
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Rêvant d’un bon lit, une bonne surprise nous attend. La passerelle du port de plaisance est fermée (enfin ouverte puisqu’il s’agit d’une sorte de pont-levis), nous contraignant à un «petit détour» de 3 km pour rejoindre notre ponton. |
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Bon, excusez-moi si je vous laisse mais…nous allons dormir ! |
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